Burundi : Le FIDA veut renforcer la promotion des coopératives des producteurs
Economie

@rib News, 18/02/2014 – Source Xinhua

 Le Fonds International pour le développement agricole (FIDA) au Burundi envisage de renforcer la promotion des coopératives des producteurs pour la période 2014- 2016, a annoncé lundi à Bujumbura Mme Rym Ben Zid, chargée de programme Pays du FIDA au Burundi.

Mme Zid, qui s'exprimait lors de la revue à mi-parcours du projet d'appui pour la valorisation des filières du Burundi (PAIVA-B), a fait remarquer que la promotion des coopératives des agriculteurs va permettre l'accès facile aux financements et aux marchés.

Elle a aussi révélé qu'une étude va être préalablement commanditée pour analyser les services proposés par les coopératives existantes au niveau des zones d'intervention de ce projet.

Pour elle, les bénéficiaires de ce projet vont adhérer en masse aux coopératives dans le cas où ces dernières sont efficaces. Par conséquent, ces coopératives vont disposer beaucoup de moyens et développer des activités bénéfiques aux producteurs.

Le FIDA compte également établir un lien entre les coopératives et tout le mécanisme d'approvisionnement en engrais, financé par le fonds national d'approvisionnement en engrais. Ces coopératives pourront être en mesure de prendre le crédit qui financerait l'approvisionnement en engrais de ses adhérents. Les agriculteurs qui accepteraient d'entrer dans les coopératives donneraient une petite avance d'argent, a-t-elle explicité.

Les autres priorités inscrites dans la deuxième phase de ce projet sont notamment la consolidation des activités habituelles comme les aménagements, la réhabilitation des marais, et la chaîne de solidarité bovine.

Par ailleurs, les contraintes majeures rencontrées lors de la première phase (2010-2013) sont notamment le manque d'appropriation des activités par les bénéficiaires, l'abscence d'un système de production de semences, de variétés de riz à cycle court, peu d'expériences et expertise dans la valorisation des produits agricoles au niveau national, le manque d'unités de transformation de surplus de produits agricoles, l'économie rurale peu monétarisée, le contexte de déficit alimentaire élevé, a-t-elle déploré.