@rib News, 07/03/2014 – Source Xinhua

Le gouvernement burundais a rejeté vendredi des rapports publiés par des ONGs nationales et internationales, dont International Crisis Group et Human Right Watch.

"A la veille des élections de 2015 (..), il se constate que les écrits ou les rapports émanant des acteurs nationaux ou ONGs étrangères ces derniers temps sont dictés par une certaine nervosité ou un certain désespoir chez des politiciens et leurs acolytes", a indiqué au cours d'un point de presse, Philippe Nzobonariba (photo), secrétaire général et porte-parole du gouvernement.

"Le gouvernement rejette et condamne ces rapports aussi mensongers que tendancieux et qui, visiblement, sont rédigés par les mains manipulées par ceux qui ne souhaitent pas voir le Burundi avancer vers la voie de la paix et de la réconciliation", a-t-il déclaré.

M. Nzobonariba a demandé aux ONGs internationales et à tous les partenaires intéressés par le Burundi de diversifier leurs sources d'informations, de contacter les sources officielles et si besoin, d'arriver elles-mêmes sur terrain afin de ne pas produire des rapports à partir des sources dont la crédibilité est douteuse, et par conséquent entachent leur propre crédibilité.

Cette réaction du gouvernement burundais fait suite à la publication par Human Right Watch d'un rapport sur la situation des droits de l'homme dans divers pays du monde en 2013, dont le Burundi.

Selon M. Nzobonaiba, ce rapport reste "tendancieux".