7 avril : Une mémoire au service du mensonge, de la vengeance et de l’exclusion ?
Opinion

@rib News, 07/04/2014

Le 7 avril 1994. Quand un certain Rwanda pleure d’un œil ou de la confiscation politicienne de la mémoire

Par Albanel Simpemuka

Le mois d’avril est devenu, aussi bien au Rwanda qu’au Burundi, le mois des tristes souvenirs. En effet, c’est le 29 avril 1972 qu’a été déclenché au Burundi, par le régime de Michel Micombero, le génocide contre les Hutu. Au Rwanda, c’est le 7 avril 1994,  au lendemain de l’attentat contre le Falcon 50 qui transportait les Présidents Juvénal Habyarimana du Rwanda et son homologue burundais, Cyprien Ntaryamira, qui est célébré en souvenir du génocide rwandais. Mais, s’agissant particulièrement du Rwanda, sur lequel nous allons nous appesantir,  une série de questions se posent, qui ne manquent pas de jeter le trouble dans l’esprit, au regard de la différence des statuts, de l’occultation de la vérité historique, du manquement à une justice équitable, et de l’instrumentalisation politicienne de la mémoire pour dénier ses droits à tout un peuple. Et si « le génocide » dans la bouche du FPR de Kagame n’était qu’un masque d’hyène, masque destiné à nous empêcher de penser aux morts, à tous les morts, et surtout aux vivants ? Pouvons-nous, vingt ans après, supporter une mémoire au service du mensonge, de la vengeance et de l’exclusion ?

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