J-M. Rurimirije en train de bâtir une solide réputation internationale pour la Mutec
Economie

@rib News, 23/06/2009

Journal Arc-en-ciel N°257 du 19 juin 2009

Microfinance : La Mutec exporte son expérience sur le marché africain

Nouvel immeuble de la Mutec en constructionLa ville de Bujumbura est aujourd’hui dominée par un grand immeuble en construction, en face de la présidence de la République. Il s’agit de la propriété de la Mutec, la Reine de la MicroFinance au Burundi. Sous les auspices du Président de son Conseil d’Administration, Mr Jean-Marie Rurimirije, la Mutec va très bientôt exporter son expérience et son savoir-faire sur le marché africain. C’est non seulement l’une des rêves faites par ses créateurs, il y a exactement cinq ans, mais aussi, c’est la conclusion d’un partenariat signé récemment avec un grand holding international, « Human Sources Africa », dirigé par l’ancien Premier Ministre sénégalais, Mustapha Niasse et reçu en audience la semaine passée, par le président de la République, Pierre Nkurunziza. D’après cette grande personnalité africaine, le siège de ce Holding sera à Bujumbura, dans l’immeuble en construction de la Mutec et va bientôt travailler dans six pays africains pour lutter contre la pauvreté et participer au développement de notre continent.

Pourquoi avoir choisi le Burundi et la Mutec ?

Pour Mustapha Niasse, « un modèle qui fonctionne, on ne le change pas, on le développe. » Ainsi, la Mutec est un exemple éclatant en Afrique. Ce holding veut ainsi s’appuyer sur l’expertise de la Mutec. Mustapha Niasse dit qu’il va aider et donner à la Mutec les moyens de changer sa taille, en lui accordant des financements internationaux. Car selon lui, le microcrédit, aujourd’hui et demain, c’est la « banque des pauvres » qui donne l’accès à d’autres produits bancaires. On se développe sans attendre des dons étrangers. Et pour arriver à ses objectifs avec la Mutec, le « Human Sources Africa » va injecter entre deux et cinq millions de dollars américains dans le capital de la Mutec. Aux yeux des dirigeants de ce holding, avec la Mutec, le Burundi possède une expérience avérée dans le domaine de la Microfinance. A cela il faut ajouter sa position géographique qui selon Mustapha Niasse et son collaborateur Pierre Achach, est très intéressante pour un pays bien arrosé et dont il est très facile de le gérer d’un bout à l’autre sans beaucoup de difficultés.

Aussi, Mustapha Niasse et tous ses collaborateurs de « Human Sources Africa » reconnaissent que le Burundi a aujourd’hui un très jeune président de la République, s’inscrivant dans l’avenir et non dans le passé. Ce qui d’après eux, justifie cette ère de stabilité qui traverse désormais le Burundi. Avec un minimum de financements, ces financiers internationaux disent que compte tenu de l’ardeur au travail du peuple burundais, ce pays va bientôt décoller économiquement pour le bien de toute sa population.

Naturellement, c’est un sentiment de joie et de satisfaction qui a animé le Président Jean-Marie Rurimirije à la signature de ce nouveau partenariat que va bénéficier la Mutec. Il promet qu’il va améliorer l’image du Burundi dans le reste du monde, augmenter le chiffre d’affaires de la Mutec et faire la création de plusieurs autres emplois. D’après le Directeur Général de la Mutec, Mr Dénis Ndikumana, la Mutec a aujourd’hui 40 000 clients, avec plus de deux milliards de Fbu comme capital et 1,2 milliard déjà accordé comme crédits. Il considère que le succès de la Mutec est inspiré par les erreurs des autres qui ont servi de leçons à la Mutec, l’honnêteté et la transparence dans le travail, ainsi que le dévouement de tout son personnel et actionnaires.

Rappelons pour terminer que la Mutec dispose aujourd’hui des agences à Gitega, Muyinga, Bubanza et bientôt elle ouvre ses portes à Kamenge et Ngozi. Un fait très rare au Burundi, la Mutec travaille toujours dans ses propres immeubles pour éviter notamment les tracas des loyers et assurer ainsi son indépendance. A l’ouverture officielle de la Mutec, il y a cinq ans, le Président Jean-Marie Rurimirije et son équipe s’étaient fixés un noble objectif de faire de la Mutec, une multinationale en cinq ans. Aujourd’hui, ce rêve est devenue une réalité, ce qui démontre qu’avec la Mutec, c’est la prospérité et la croissance qui se conjuguent au quotidien. Bravo à la Mutec qui fait honneur au Burundi et à toute sa population, grâce à quelques jeunes sortis de la Commune Urbaine de Kamenge et dont le renom dépasse désormais les frontières burundaises et africaines. N’est-ce pas un bon exemple à suivre par tous les jeunes burundais ?

Thierry Ndayishimiye