Nkurunziza en chroniqueur sportif de la demi-finale de la Coupe du monde
Sports

PANA, 09 juillet 2014

 Le chef de l’Etat burundais donne des explications de la débâcle du Brésil face à l’Allemagne (1-7)

Bujumbura, Burundi - Le chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza, s’est improvisé mercredi soir, à l’écran de la télévision nationale du Burundi (RTNB), en chroniqueur sportif de la demi-finale de la Coupe du monde, édition 2014, pour décliner les quatre principales raisons "endogènes" et "exogènes" qui ont été à l’origine de la défaite cuisante du Brésil sur un score de 7 buts à 1 face à l’équipe d’Allemagne.

Premièrement, le coup d’envoi avait été précédé par des mouvements sociaux qui étaient dirigés contre l’organisation de la Coupe du monde par le Brésil. D’où un impact sur la psychologie et le comportement des joueurs, a soutenu le président Nkurunziza, lui-même un mordu du ballon rond et lauréat d’un grand institut d’éducation physique et des sports (IEPS).

Deuxièmement, l’équipe du Brésil est arrivée "épuisée" en demie finale après une importante débauche d’énergie aux tours précédents, selon encore l’analyse du chef de l’Etat burundais.

Troisièmement, le Brésil a eu le malheur de perdre en quarts de finale, le poumon et attaquant vedette de l’équipe, ce qui a joué sur la psychologie des autres joueurs.

Quatrièmement, l’équipe adverse d’Allemagne a su exploiter toutes ces failles que présentait celle du Brésil, a conclu le président Nkurunziza, en tenue de sport, ballon de foot à la main, depuis un stade que la présentatrice n’a pas précisé.

Les jeunes burundais des grandes et petites villes ont bénéficié d’écrans géants de la part du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et veillent parfois tard pour suivre le mondial brésilien, mais aussi des enseignements sur la reproduction responsable pendant les mi-temps des différents matches.