UN News Centre, 6 août 2014

Le Représentant spécial du Secrétaire général pour le Burundi, Parfait Onanga-Anyanga, a noté mercredi devant le Conseil de sécurité que le Burundi avait fait quelques progrès destinés à améliorer le climat politique dans la perspective des élections prévues en 2015.

« La situation sociopolitique au Burundi reste caractérisée par des divergences profondes et une méfiance persistante entre le gouvernement et les partis d'opposition, entre les formations d'opposition, ainsi qu'à l'intérieur de ces formations », a déclaré M. Onanga-Anyanga (photo) dans un exposé devant les membres du Conseil.

Selon lui, il y a « une absence de véritable dialogue politique sur les principales questions nationales et l'impact d'un certain nombre de lois restreignant la liberté d'expression et de rassemblement est toujours source de polémique et de préoccupation, ce qui est déconcertant à neuf mois des élections de 2015. »

Toutefois, le Représentant spécial a estimé qu'il y avait des raisons d'être optimiste. Il a noté de récents développements allant dans le bon sens.

Il a ainsi relevé les récents appels faits par le Président auprès de ses proches conseillers et notamment du Ministre de l'Intérieur pour garantir que les partis politiques autorisés puissent mener leurs activités librement à travers le pays.

En outre, à la suite de récents actes illégaux perpétrés par des jeunes affiliés à son parti, le président du parti au pouvoir a publiquement condamné de tels actes et a déclaré que leurs auteurs feraient face à la justice.

« Ces développements sont les bienvenus », a dit le Représentant spécial du Secrétaire général. « Ces avancées doivent être poursuivies afin qu'elles aient un impact positif durable et permettent de créer un environnement favorable à des élections libres, justes et pacifiques en 2015. »