La CIRGL annonce un sommet à Luanda sur la sécurité dans les Grands Lacs
Diplomatie

PANA, 13 août 2014

 Bujumbura, Burundi - Un mini-sommet des chefs d´Etat et de Gouvernement, membres de la Conférence internationale pour la paix dans la région des Grands Lacs (CIRGL) s’ouvre jeudi à Luanda, la capitale angolaise, avec à l’agenda, l’évaluation de la sécurité, particulièrement en République démocratique du Congo (Rdc) et en général dans la sous-région des Grands Lacs, apprend-on de source diplomatique à Bujumbura.

La rencontre au sommet réunira les chefs d´Etat et de Gouvernement d’Angola, de la Rdc, du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie, de la République du Congo et de l’Afrique du Sud, précise un communiqué de presse reçu, mercredi à la PANA, du secrétariat exécutif de la CIRGL à Bujumbura.

La CIRGL comprend normalement 12 Etats membres que sont l’Angola, le Burundi, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, le Soudan, le Soudan du Sud, la Tanzanie et la Zambie.

Ces différents pays sont signataires d’un pacte sur la paix, la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs.

L’objet du mini-sommet du 14 août 2014 dans la capitale angolaise est d’évaluer la mise en œuvre des décisions qui avaient été prises lors du précédent mini-sommet de la CIRGL qui avait eu lieu à Luanda, le 25 mars dernier, précise le communiqué.

Des réunions préparatoires du sommet sont déjà en cours dans la capitale angolaise, au niveau des chefs d´états-majors généraux des armées et des ministres de la Défense, selon la même source.

La Rdc continue à préoccuper pour l’activisme de groupes armés qui opèrent en différents endroits de ce vaste et riche territoire, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (Fdlr, sont sous ultimatum des Nations unies de déposer les armes en prélude à leur démobilisation et réintégration socio-professionnelle.

Les efforts militaires de la communauté internationale avaient permis de neutraliser, l’année dernière, le M23, la rébellion congolaise la plus active et menaçante de la Rdc.