Clap de fin pour la controverse Kaburahe-Sunzu sur le "Droit de réponse"
Opinion

@rib News, 26/08/2014

 Comme vous, je clos "le faux débat"

Cher Antoine Kaburahe

Directeur du Groupe Iwacu

Ayant soulevé "le faux débat", je le clôture aussi tout en vous remerciant d’avoir reconnu qu’une erreur aurait pu être évitée pour faire économie de ce que vous appelez ce "faux débat". Croyez-moi, je n’avais aucune intention de faire un grand retentissement de cette affaire, ni "d’inviter toute la blogosphère". Ce n’est pas ma nature.

Par contre, je continue à soutenir que si, le magazine que vous dirigez avait l’objectif de faire un éclairage historique sur base d’enquêtes et de témoignages, considérez que le traitement que vous avez fait de mes témoignage ne reflète nullement le contenu de l’ensemble de mes propos.

Je ne suis pas de ceux qui rejettent ce qu’ils ont dit. Et le fait pour moi d’être le seul à avoir réagi à vos écrits, ne fait pas de moi un "cas", une sorte d’espèce d’un autre genre, comme vous le laissez entendre. Au contraire. Transcrivez l’ensemble de mon interview et comparez avec ce que vous en avez tiré et, comme moi, vous vous rendrez compte de l’énormité du fossé.

Je connais les difficultés du métier quand, dans le meilleur des cas, l’on ne prend pas garde. Les propos souvent sortis de l’ensemble de leur contexte faussent tout.

Personnellement, Je ne vous connais qu’à travers vos écrits, que j’apprécie par ailleurs. Raison de plus de vous rassurer qu’aucune intention malveillante ne se cachait derrière ma sortie. C’était tout simplement, un rappel au respect des règles du jeu, raison pour laquelle  je n’ai aucune intention de porter plainte pour le manquement à mon égard.

Salvator Sunzu


NdlR : "De la discussion jaillit la lumière", comme dit l'adage, car la confrontation d’avis, d’opinions divergentes permet de révéler la vérité ou de faire éclore de nouvelles idées. Nul doute que ces deux confrères, deux grands journalistes burundais, sauront trouver un terrain d'entente dans les prochains jours, à l'ombre des projecteurs et de l'effervescence du Net.  Sinon, tout cet échange n'aurait servi à rien !