Burundi : l’opposition exige de la transparence aux élections de 2015
Politique

@rib News, 05/09/2014 - Source Xinhua

Sept partis politiques et acteurs politiques ont adressé vendredi une correspondance au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Pierre Claver Ndayicariye, pour exiger la transparence dans la gestion du processus électoral de 2015.

"Nous, partis politiques et acteurs politiques signataires de la présente et signataires des principes généraux pour la bonne conduite des élections de 2015, avons l'honneur de nous adresser à vous, pour attirer votre attention sur le manque de transparence qui commence à marquer le processus électoral en cours", écrivent les sept leaders des partis politiques et acteurs politiques.

Ils regrettent que le début du processus soit entaché d' irrégularités et de cas de violation de la Constitution, du Code électoral, de la feuille de route et des principes généraux pour la bonne conduite des élections.

Ils demandent qu'ils se conviennent avec la CENI sur la représentation inclusive des partis politiques, des coalitions politiques et des candidats indépendants et des différentes sensibilités politiques dans les Commissions Electorales Provinciales Indépendantes (CEPI) et les Commissions Electorales Communales Indépendantes (CECI), en se convenant même d'avance sur les quotas.

Ils demandent en outre de participer dans la constitution du fichier électoral conformément à l'article 21 du code électoral et que les agents recenseurs soient proposés par les partis politiques, les acteurs politiques, les coalitions et les différentes sensibilités politiques selon les quotas à se convenir à l'avance.

"Nous nous engageons à dénoncer, dès maintenant, tous les cas d' irrégularités et de fraudes qui seront observés au cours de ce processus pour éviter que celui-ci ne dégénère en conflit préjudiciable à toutes les parties", ainsi terminent-elles dans leur correspondance.

Parmi les signataires figurent Rwasa Agathon, président du parti FNL (Front National de Libération), Nephtali Ndikumana du parti CNDD (Conseil National pour la Défense de la Démocratie) et Niyomwungere Richard du parti MSD (Mouvement pour la Solidarité et le Développement).