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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Souvenirs du 28 novembre 1966 : La chute de la royauté du Burundi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Opinion

@rib News, 08/12/2009

La chute de la royauté du Burundi

Le 28 novembre 1966.

Souvenirs et Compléments d’information

Transmission de Mémoire et Contribution à la Commission Vérité.

Par Rose Ntwenga, le 7 décembre 2009

Souvenirs du 28 novembre 1966

Le matin du 28 novembre 1966 à la station d’essence Cimpaye du Quartier.4, Ngagara, une escouade de militaires fantassins avait pris place sur la piste en terre. La circulation routière était contrôlée par les gendarmes. Toutes les voitures étaient immobilisées et fouillées.

L’évidence sautait aux yeux. Le bus scolaire n’assurerait pas la navette. La colonie d’enfants de l’arrêt du bus s’était scindée en deux groupes. Ceux qui rentraient chez eux, leurs parents leur viendraient en aide. Et nous, nos fratries, avec Anastasie Kabeya en tête, avions décidé de marcher les cinq kilomètres pour rejoindre l’école primaire Stella Matutina.

Les militaires bouchaient le passage du sentier vers la cuvette, le raccourci pour rejoindre l’avenue du Peuple Murundi.

Les autres écoliers s’étaient glissés gaiement entre les rangs de militaires. Ma sœur Honorata, mon frère Valère et moi  connaissions l’un d’eux.

C’était Adrien.[1]

Nous ne pouvions pas l’avoir oublié. En l’absence de mon père, un manège incessant de visiteurs s’effectuait à notre domicile. Joséphine[2], nous avait appris à répondre poliment qu’elle n’était pas là. Adrien, dans un uniforme militaire flambant neuf, plis repassés apparents, n’avait pas échappé au refus détourné.

Adrien avait griffonné quelques mots.

Il était sorti sans nous soupçonner de la cacher.

A peine le petit mot en main, elle nous avait demandé de le rattraper. Et là, c’était des retrouvailles émouvantes. Mystère ! Elle l’avait, pourtant, bien observé et dévisagé de la fenêtre, sans le reconnaître.

A sa hauteur, en ce jour du 28 novembre 1966, je l’avais salué. Honorata, ma soeur et Valère, mon frère, m’avaient imitée.

Adrien n’avait pas bronché.

Dans l’incertitude, nous avions attendu. C’est son voisin de rang qui nous avait ordonné de continuer notre chemin.

Cette marche nous avait plu. Nous avions longé l’avenue du Peuple Murundi. Nous avions coupé à travers le quartier de Bwiza (Maman[3] habitait sur la troisième avenue), pour atteindre rapidement la paroisse St Michel. Enfin, l’avenue de la Mission était le chemin qui débouchait sur l’avenue Patrice Lumumba.

Le soir au repas, l’indicatif sonore qui lançait le journal en kirundi avait été changé.

Je n’avais  plus jamais entendu Gisabo Hangama*[4]

La République était née.

Dans les heures suivantes, mon père Venant Ntwenga, ainsi que deux cents autres personnes étaient libérées après une longue et éprouvante année de détention à la prison de Mpimba.

Le motif de cette incarcération n’est toujours pas connu.

Compléments et rappels d’information.

- Apparences et réalités du Burundi politique -

Cette seconde partie rassemble des extraits de textes qui apportent une meilleure compréhension  des préparatifs et du déroulement du 28 novembre 1966 au Burundi.

En français et en Kirundi,  les mêmes faits sont présentés avec des nuances de taille.

« 28 MUNYONYO 1966 – IMIGAMBI YA NYAKWUBAHWA PREZIDA WA REPUBLIKA Y’IBURUNDI »

(…)

Kugira ngo lero Uburundi bugumane intahe y’ukwikukira, kugira ngo amahoro agume mu bantu bato bato, kugira ngo ukuryanisha abavukana biherengetere, kugira ngo Abarundi babone uburyo bw’ukukorera urwaruka ngo ruze ruronke iragi ry’iteka n’amajambere, kugirango akadodoberezo n’akarenganyo vyoye gusuka Uburundi mu manga ngi’ibi ivyo intwaramiheto zishinze :

1.      Umwami Ntare aravuye ku Ngoma.

2.      Leta iravuyeho

3.      Ba Guverneri barakomboye.

4.      Abasoda barashikiriye intwaro y’Uburundi. Umukuru w’igihugu ni jewe ; umwanya ntarashinga Leta mbaye ndashinga Inama y’ugukingira ubumwe n’amahoro. Abari mur’iyo n’aba :

Capitaine Michel Micombero

Major Shibura Albert

Capitaine Burasekuye Martien

Capitaine Nkoripfa Damien

Capitaine Commandant Sota Sylvère.

Capitaine Commandant Ndayahoze Martin.

Capitaine Commandant Ndikumana Gabriel.

Capitaine Commandant Sinduhijwe Jérôme.

Capitaine Commandant Ndabemeye Thomas.

Capitaine Commandant Congera.

Capitaine Harerimana.

Capitaine Ntahonsigiye André.

Capitaine Commandant Mandi Stanislas.

Abasubiye mu kibanza ca ba Guverneri n’abasoda nyene Provensi ya :

Bujumbura : Commandant Mandi Stanislas

Kitega : Commandant Sinduhije Jérôme

Bururi : Commandant Ndabemeye

Bubanza : Capitaine Nzisabira Gabriel

Muramvya : Lieutenant Nyandwi

Ngozi : Commandant Congera

Muhinga : Lieutenant Gatoto Guy

Ruyigi : Lieutenant Karorero Charles

Abo ba governeri bazoguma bategeka intwaramiheto z’abasoda n’abagendarme babakurikira.

Michel MICOMBERO[5]

Dans la version française de ce discours intitulé « 28 novembre 1966 Proclamation de la République », il est à noter quelques détails d’importance. Certains éléments, en effet, ont été ajoutés par rapport à la version en Kirundi.

Ainsi apparaît en premier de la liste des désignations, M. Arthémon Simbananye comme Procureur général de la République.

De plus, la traduction (par des phrases supprimées ou au contraire ajoutées) modifie le sens du message de la version en kirundi.

Pour rappel, le français et le kirundi sont les langues officielles du Burundi.

(Extrait de la Constitution du Royaume du Burundi du 16 octobre 1962, TITRE II, Article 21 …) Signée par Pierre Claver Nuwimkware, ministre de la justice.

Au sujet du Prince Charles Ndizeye, monarque renversé

Voici quelques extraits de ce qu’écrit dans L’Année Africaine 1966, Robert Cornevin :

(…)

La montée du Prince Charles.

Face au grave malaise persistant et après une répression qui a traumatisé les milieux hutu, le prince Charles revient en avril au Burundi. Désigné par acte notarié comme héritier du trône, le prince Charles qui a fait de solides études en Suisse parcourt en avril l’ensemble du Burundi et reçoit un accueil enthousiaste.

De retour en Europe où il se trouve avec Léopold Biha [premier ministre], il est reçu à Paris par le général de Gaulle.

Le vendredi 8 juillet, le prince Charles prend le pouvoir, suspend la constitution, dissout le gouvernement Biha et dépose le Mwami « en raison des absences continuelles du roi Mwambutsa IV et du besoin urgent qu’a ce pays d’avoir un gouvernement stable ».

Le 9 juillet, le capitaine Micombero [jusqu’ici secrétaire d’Etat à la défense nationale] est chargé de former un nouveau gouvernement, un gouvernement qui compte en proportion égale les Hutu et les Tutsi.

Le jeune prince s’appuie sur la  Jeunesse Rwagasoré dont les membres se veulent les héritiers spirituels et politiques du  prince Rwagasoré. Cette jeunesse Rwagasore assure le patronage de l’U.P.R.O.N.A.

Le prince Charles Ndizéyé est intronisé le 1er septembre sous le nom de Ntare V non sans qu’un certain durcissement n’ait été sensible, notamment par les arrestations en août de l’ancien ministre Léopold Biha et de M. Nuwinclare [Nuwinkware] Claver, ancien ministre.

Sur le plan extérieur, le prince Charles manifeste le double souci du rapprochement avec la France et du rétablissement de bonnes  relations avec la République démocratique du Congo. Dans cette perspective est décidée la fermeture des bureaux d’achat de diamants. Par ailleurs un accord est conclu sur l’extradition des rebelles congolais réfugiés au Burundi.

D’autre part, en août, un pacte de sécurité mutuelle est signé entre le Rwanda, la R.D.C. et le Burundi.

La République.

Le souci d’améliorer les relations entre la R.D.C. et le Burundi, qui amène le jeune roi Ntaré V en visite officielle à Kinshasa le 29[6] novembre pour les fêtes anniversaires de la prise de pouvoir par le général Mobutu donne au capitaine Micombero l’occasion de proclamer la République.

A la fin de l’année 1966 il est évidemment trop tôt pour définir les nouvelles orientations toutefois le capitaine (bientôt promu colonel) Président reçoit le soutien du corps diplomatique du Burundi et des étudiants d’Europe.

Les relations avec le Rwanda toujours inquiet des 60.000 réfugiés  tutsi du Burundi, se sont nettement améliorées en raison de la similitude des régimes.

A la fin de l’année 1966, le colonel Micombero a donc la situation en main. Malgré les réticences des certains qui lui reprochent son rôle lors de la répression d’octobre 1965, l’ensemble de l’opinion publique du Burundi soutient le jeune chef de l’Etat.

7 décembre. – Bujumbura : Le colonel Micombero, président de la  République du Burundi, forme un nouveau gouvernement dont la composition est la suivante :

M. Jean Ntiruhwama : ministre d’Etat à la présidence.

M. Zénon  Nicayenzi : ministre d’Etat à la Coordination et au Plan.

M. Prime  Niyongabo : Affaires étrangères et Coopération.

M. Jean Masabo : Intérieur.

M. Artémon Simbanaviye : Justice.

M. Donatien Bihute : Affaires économiques et financières.

M. Lazare Ntawurishira : Education nationale et Culture.

M. Anicet Njangwa : Agriculture et  Elevage.

M. Martin Ndayahoze : Information.

M. Jean Bandyambona : Affaires sociales.

M. André Baredetse : Santé publique.

M. Sylvère Sota : Travaux publics.

M. Barnabé Kanyaruguru : Communications.[7]

(…)

De l’influence déterminante des réfugiés Tutsi rwandais au Burundi.

Un premier extrait de F.R. Mitrovitch amène des éléments précis et éclairants sur leur rôle exact. 

(…)                                         Our men in Havana.

(Middle Africa)

Rwanda and Burundi.

(…)

A clearing house was one of the forks of Pekin’s two pronged interest in Burundi.

The second was the support it gave to the Tutsis through their warrior units known as the Inyenzi (cockroaches) and led not by a Tutsi but by a Hutu[8] named Rukeba*. The Communist Ambassador was Liu Yu-feng expert on Africa and his military attaché was the top Chinese military plotter, Colonel Kan-mai.

The Colonel had left a post in Nepal after the Nepalese Government had taken exception to his part in building of a road from Communist China that looked for all the world like a future Chinese route of attack against Nepal (…)

The first Communist Chinese payout to the Inyenzi, in December 1963, was R6.000 and regular amounts were supplied subsequently. Documents found in a Chinese diplomat’s car revealed beyond doubt the role played by Pekin in inciting the Inyenzi to launch the mass racial killings in the December 1963. Ignoring the possible effects this would have on “majority rule”- mad Black Africa, the Chinese gambled on Tutsi aristocracy being bent to subservient position where it would be realized that the only way it could retain power would be to do exactly as Peking said.

Communist China would provide the necessary force to keep Hutu under serfdom (…)

The Chinese also infiltrated the trade unions and youth movements, establishing effective control.

The Communist designs on Burundi were well summarized in 1964 by Tung Chi-ping, an interpreter at the Chinese Embassy in Bujumbura who defected to the West. He quoted Mao Tse-tung saying: “Burundi  is  the way to  the Congo, and when the Congo falls the whole of Africa will follow.”  

(…)

In January 1965, the Mwami had had enough.

Sacking the pro-Pekin Prime Minister, Alban Niamoya ( Albin Nyamoya), he recalled a “moderate” former Prime Minister Pierre Ngendandumwe, to try to put an end to the mounting Chinese influence on the Government. Ngendandumwe’s appearance on the scene startled the Chinese, who declared all-out war against the Mwami. Within the days of being asked to become Prime Minister, Ngendandumwe was killed as he was leaving a maternity hospital visiting his wife.

In this adventure, the Chinese excelled themselves. The assassin the Communist hired was a clerk employed by the United Embassy in Bujumbura.

The assassination rebounded on the Communists, however, and the Government immediately exonerated the United States from any blame for the murder while expelling the infuriates Chinese diplomats post-hate.

After the assassination of Ngendandumwe, 30 tons of Communists arms were found in Bujumbura and hundreds of tons of weapons at Kilega, the former capital. It was also discovered that the Communist Chinese Embassy in Bujumbura had financed four secret guerrilla training camps in Burundi staffed by Chinese.

They were at Rwigi ( Ruyigi), Musinga ( Muyinga), Kirundo and Murore.

(…)

On July 8, Crown Prince Charles, aged 18[9], announced that he had taken over the government of the country and dismissed the Prime Minister, Leopold Biha, a “moderate”. His father, still in Europe, repudiated his action with no apparent effect.

Charles, who later installed himself as Mwami, named Micombero as Prime Minster. According to Press reports, Watutsi extremists who were in close contact with Communist China, were included in Micombero’s cabinet.

These included External Affairs Minister Masumbuko and Youth Minister Niyongabo, who had powerful backing from the militant Youth movement. Biha was placed under house  arrest, and all moderate elements were subdued. It was also revealed that young officers, well-known in Dar es Salaam circles, were coming to fore the Army.

Despite Western news media efforts to interpret Prince Charles “coup” as a right-wing act, it soon became obvious that the new government was Communist controlled and that Micombero was the real power in Burundi with Charles merely a stooge.

The Communist   were  back in Burundi.

Formal diplomatic relations with Communist China were restored at the end of August.

(…)

And so, in December 1966, Africa produced yet another coup d’etat, with Micombero taking full control of Burundi.

Shortly before he took power, 2,000 Tutsi warriors from Burundi invaded Rwanda but were repelled. With Micombero in control of Burundi and Communist China arming and inciting the Tutsis in Burundi, more

Serious attacks on Rwanda can be expected originate in Burundi.[10]

De l’influence déterminante des réfugiés Tutsi rwandais (bis)

p38 (…) Un premier congrès public et officiel de l’UPRONA fut tenu à Muramvya le 4 octobre 1959 (…)

(…) le contexte de la création de l’UPRONA. D’abord, quelques jours avant la tenue du meeting à Muramvya, le roi Kigeri du Rwanda, accompagné de membres influents de l’UNAR, était venu à Gitega faire pression sur le Mwami Mwambutsa, afin que celui-ci s’associe à la fondation de l’UPRONA, Mwambutsa avait refusé. Le geste du roi Kigeri  n’était pas dépourvu de sens, on s’en rendra compte plus loin.

p39 Il semble bien que ce parti, [l’UPRONA] qui prétend faire l’union de tous les Barundi, soit le correspondant en Urundi de l’UNAR du Rwanda, et que ses objectifs déclarés ne traduisent pas le fonds de la pensée et des intentions réelles de ses dirigeants (60)

(60) Jean Paul Harroy, Burundi, 1987, p332-333.

p78  (117) La jeunesse révolutionnaire Rwagasore était déjà infiltrée par des réfugiés rwandais de l’UNAR qui s’opposaient à la promotion des Hutu, pour se venger sur des Burundais des difficultés qu’ils avaient éprouvées au Rwanda.

p74 Le Prince Rwagasore qui était proche de l’UNAR en 1960, …

p75 (…) Au début du mois de janvier 1962 (…) provocations de la JNR, dont l’organisation et les actions étaient dirigées par le mouvement de jeunesse de l’UNAR, qui était en train de s’immiscer dans les affaires politiques du pays (110)

(110) René Lemarchand, Rwanda and Burundi London, Pall Mall, 1970, p38-39.

(…)

P102 (…) Les analyses balistiques révélèrent que la balle qui avait tué le premier ministre [Ngendandumwe] provenait d’un fusil appartenant à un fils de François Rukeba, Rwandais, qui commandait l’armée des réfugiés tutsi (147). C’est ainsi que certains réfugiés rwandais appartenant à l’APLR furent arrêtés, y compris les dirigeants de celle –ci (148).

(147) cette armée avait ses quartiers à Bujumbura et à Murore.

(148) Warren Weinstein, Historical dictionnary of Burundi, 1976, p 212.[11]

De l’influence déterminante des réfugiés Tutsi rwandais (ter)

- A propos de deux coups d’Etat militaires ratés les 11 et  18/19 octobre 1965 -

Warren Weinstein note dans sa chronologie[12] un premier événement que les acteurs et les témoins survivants doivent éclaircir : « (Oct. 11) Aborted attempted coup by Tutsi. »

Augustin Nsanze note à la page 129[13]

(…)174. Une enquête en bonne et due forme montrera le rôle que Micombero a joué dans cette affaire. L’Histoire officielle en fait le sauveur du Roi, mais ce dernier ne se fait pas d’illusion. Il reste également à retracer la main des réfugiés rwandais dans ce coup, sinon on n’y verra jamais clair. (…)

De l’influence déterminante des réfugiés Tutsi rwandais (quarto)

(…)

1971 :

Dans le Bulletin Officiel du Burundi N°5bis/71 figure le décret présidentiel N°1/14 du 6 mars 1971  qui donne la liste des militaires ayant été promus dans l’Ordre du Mérite Patriotique.

Cette liste contient 42 militaires de nationalités étrangères dont 1officier, 17 caporaux et 24 soldats de première classe. Pour ces caporaux et soldats, le numéro de matricule le plus petit est RW094 et le plus élevé est Cg557 ;

Nous en concluons qu’à cette époque les Forces Armées du Burundi comptaient dans leur rangs plus de 550 militaires étrangers et dont la majorité était de nationalité rwandaise.

(… )[14]

Enfin, il faut tenir compte aussi des « Archives » de la tradition orale fournies par :

-          Ba Bendera ( Banyalwanda bakurudi Bendera)

-          Ba Bikwembe ( Banyalwanda bavala Bikwembe)

-          Ba  Mayani ( Banyalwanda bakula Mayani)

-          Ba Gentleman

-          Ba Bogi etc.

Montpellier, le 7 décembre 2009.

Rose Ntwenga.


[1] Fait partie des proches du Comité national de la Révolution (C.N.R) de 1966.

[2] Joséphine Mfubusa, la  mère de Félix Ntwenga Junior (Djuni N’guyen). C’est une femme placée auprès de mon père (vers la fin de l’année 1963) par les piliers de l’échafaudage de la première république dont le capitaine Charles Ndikumagenge, François Bangemu, Prime Niyongabo, Bernard Kayibigi, Adrien etc.

[3] Marcelline Ndikumana, née en 1937, est l’épouse de Venant Ntwenga en 1952  par  un mariage coutumier à Kayanza-Ngozi. Un divorce légal est prononcé  au début de l’année 1963 à Bujumbura. Au cours du premier semestre 1967, sur les recommandations du major Thomas Ndabemeye, maman devient une « femme placée » à part entière aux côtés de mon père jusqu’en 1970.

Ainsi, sa présence à nouveau auprès de ses enfants (et de son ex-mari) a permis au Major de s’inviter à sa guise  au 135-136 du quartier 5, et  plus tard, au campement du secteur D. N° 19 de Kamenge. (…)

[4] Que le Roi Règne.

[5] Extrait de CORPUS CONSTITUTIONNEL - Recueil universel des constitutions en vigueur - Union académique internationale, Académie de Sciences Morales et Politiques, éditeur Brill Archive, 1968, ISBN 9004038876, 9789004038875, 269 pages - Chapitre sur le Burundi : Les institutions politiques du Burundi par J. VANDERLINDEN, Professeur à l’Université de Bruxelles

[6]  Le prince Charles  Ndizeye s’était rendu à Kinshasa (Congo), quelques jours plutôt, en compagnie entre-autres de Prime Niyongabo, animateur des Jeunesse Nationaliste Rwagasore, puis ministre par la suite.

[7] Source : Robert Cornevin, Chef du C.E.D.A.O.M.

Tiré de la chronologie de la revue l’Année Africaine de 1966.

[8] D’autres  personnes avancent, plutôt, son origine congolaise à chercher du côté des Otetela ou des Bakusu.

A compléter

[9]  Il fréquentait l’école des Hautes Etudes de Commerce ( H.E.C) de Lausanne ( Suisse).

[10] Source: Africa and Communism, F.R. Mitrovitch, scanned and converted in pdf par Shangani, mai 2005

[11] Source : Le Burundi Contemporain – l’état-nation en question  (1956-2002) par Augustin Nsanze, L’Harmattan, 2003

[12] Warren Weinstein Historical dictionary of Burundi, The Scarecrow Press, Inc., 1976

[13] Source : Le Burundi Contemporain – l’état-nation en question  (1956-2002) par Augustin Nsanze, L’Harmattan, 2003

[14] Source : L’armée Burundaise et les institutions démocratiques.

Par les Officiers burundais. Juillet 1994.

La dédicace de leur livre s’adresse à  tous les officiers et sous-officiers et soldats qui ont vu leur rêve de servir le Burundi brisé par l’Intolérance.

Elle s’adresse aussi à tous les Compatriotes présents et futurs qui aspirent à vivre ensemble harmonieusement et en toute sécurité.

 
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