PANA, 01 janvier 2018

Bujumbura, Burundi - A l'occasion du nouvel an, le président burundais, Pierre Nkurunziza, a accordé la grâce à 2.000 détenus, essentiellement des femmes enceintes ou allaitantes, des personnes vivant avec un handicap manifeste, des détenus ayant déjà purgé la moitié de leurs peines et des prisonniers ayant manifesté un bon comportement en prison. [Photo : Détenus à Mpimba, la prison centrale de Bujumbura.]

Les bénéficiaires de la grâce présidentielle sont des détenus qui purgeaient des peines ne dépassant pas cinq ans, précise-t-on.

En 2017, 2.576 détenus avaient recouvré la liberté dans les mêmes conditions, a rappelé le chef de l’Etat burundais dans son message à ses compatriotes.

Cette mesure de grâce permet notamment de désengorger les prisons burundaises, réputées surpeuplées.

Au Burundi, plus de 10.000 détenus sont actuellement recensés dans les 11 maisons d’arrêt du pays, d’une capacité de moins de 5.000 places, soit un taux d’occupation de l’ordre de 300 pc.

A la prison centrale de Mpimba, à Bujumbura, le taux d’occupation va au-delà de 445 pc, et à 670 pc dans la seconde grande maison d'arrêt de Muramvya, dans le centre du pays.