PANA, 16/04/2010

Bujumbura, Burundi - Plus de 90% de la population du Burundi ne bénéficieraient pas encore de la protection sociale, a déploré vendredi le premier vice-président de la République, en charge des questions politiques, administratives et sécuritaires, Yves sahinguvu.

Le haut responsable gouvernemental procédait à l'ouverture d'un atelier de validation d'une nouvelle politique nationale de protection sociale.

Les catégories qui ne sont pas encore couvertes par le dispositif existant de la protection sociale sont surtout les travailleurs du secteur informel et les populations du monde rural.

"Malgré des initiatives louables, à l'instar de la mise en place de l'Office national des pensions et risques professionnels (ONPRP), d'importantes franges des populations urbaines et rurales, y compris les travailleurs journaliers, ne bénéficient que des systèmes rudimentaires de protection sociale, particulièrement pour les soins de santé dispensés par le système public", a déploré le vice-président burundais.

Les participants à l'atelier vont se pencher prioritairement sur l'analyse de trois axes ayant trait à l'orientation d'une nouvelle politique nationale de protection sociale, le cadre institutionnel et stratégique de la politique nationale de protection sociale ainsi que le programme de sa mise en œuvre à moyen terme.

On rappelle que le dispositif social le plus connu et performant au Burundi est la Mutuelle de la fonction publique (MFP) qui soigne les quelque 72.000 fonctionnaires de l'Etat, toutes catégories confondues, et l'Institut national de sécurité sociale (INSS) qui veille sur les retraités.