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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Burundi : Percée politique des peuples autochtones Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Société

PANA, 09 août 2019

Bujumbura, Burundi - Le Burundi a célébré vendredi la 9ème édition de la Journée internationale des peuples autochtones (Batwa, en langue nationale, le Kirundi) sur un constat d’une « percée politique » de cette catégorie sociale longtemps marginalisée dans le pays, souligne une déclaration de circonstance du ministère des Affaires sociales, du Genre et de la Personne humaine.

La loi fondamentale reconnaît néanmoins indirectement ces droits aux premiers occupants du Burundi (environ 1% de la population) vers le 16ème siècle.

A titre indicatif, c’est à la faveur de la cooptation que six députés issus des rangs des Batwa siègent actuellement au Parlement national qui compte plus de 160 membres élus au suffrage universel direct.

Au parlement burundais, la part belle revient plutôt aux principales composantes ethniques « venues d’ailleurs», dans des proportions de 60% de Hutu et 40% de Tutsi, au terme de l’article 169 de la Constitution.

Par contre, la même Constitution ne précise pas comment les Batwa peuvent intégrer les instances politiques au niveau local.

Au niveau des droits socio-économiques, les Batwa du Burundi se disent marginalisés, surtout dans l’accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’habitat décent et à la terre dans un pays où 90% de la population mènent des activités agricoles.

Pour survivre, cette catégorie sociale sans terres doit cultiver les champs de chez les voisins Hutu ou Tutsi, moyennant une rémunération souvent en nature, tels les aliments, les habits et les ustensiles de cuisine usagés.

La chasse, la poterie, la forge et la vannerie ne font plus recette dans un pays qui se modernise, ce qui a aggravé l’extrême pauvreté des Batwa du Burundi qui vivaient de ces métiers traditionnels.

En 2015, l’ONG internationale norvégienne (Norwegian Church Aid) a mené une étude détaillée, en collaboration avec une autre ONG locale « Unissons-nous pour la Promotion des Batwa «  (UNIPROBA) sur les conditions de vie de cette catégorie sociale marginalisée au Burundi.

Les principaux résultats de cette étude montrent que la situation socio-économique des Batwa se caractérise par une forte jeunesse : plus de la moitié ont moins de 15 ans (50.8%) et près de 7 Batwa sur 10 (67.9%) ont moins de 25 ans.

La taille moyenne d’un ménage de Batwa qui s’élève à 5 enfants est légèrement élevée par rapport à la moyenne nationale.

Par ailleurs, 86.5% des ménages Batwa sont propriétaires des terres où ils sont installés, mais les superficies sont très modestes : plus de 60% des ménages ont une propriété foncière inférieure à 5 ares.

Concernant la scolarisation, 50.7% des Batwa n’ont pas été à l’école formelle (44.6% chez les hommes et 56.4% chez les femmes).

Parmi ceux qui sont allés à l’école, 89.1% en sont restés au niveau primaire, 10.7% ont franchi le secondaire et seulement 0.2% ont un niveau de l’enseignement universitaire.

D’autres résultats de l’étude montrent que les Batwa satisfont difficilement les besoins alimentaires puisque près de 80% de ménages ne peuvent prendre qu’un seul repas par jour.

Concernant l’accès aux soins, 83,9% des Batwa du Burundi éprouvent des difficultés à se faire soigner.

A l’échelle mondiale, les Nations Unies estiment à environ 370 millions, le nombre de personnes autochtones réparties dans 90 pays, soit 5% de la population mondiale et 15% des individus les plus marginalisés de la planète.

Ces peuples autochtones comptent plus de 5.000 cultures différentes et parlent quelque 7.000 langues de la planète.

Les Nations Unies ont dédié l’édition 2019 aux langues des peuples autochtones.

 
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