topleft
topright

Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Burundi: la présidentielle de 2020 aura-t-elle lieu ? Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Politique

La Libre Belgique, 28 décembre 2019

L’année 2020 devrait être importante pour le Burundi. En janvier, le parti au pouvoir CNDD-FDD (ex-guérilla hutue transformée en parti politique) devrait choisir son candidat à la présidentielle du 20 mai.

Le président sortant Pierre Nkurunziza, qui a plongé le pays dans une crise profonde en imposant en 2015 un troisième mandat pourtant interdit par l’Accord de paix d’Arusha (qui mit fin à la guerre civile, 300 000 morts), a assuré qu’il ne se présenterait pas, sans convaincre les Burundais qu’il abandonnera réellement le pouvoir. Les supputations vont de l’élection d’un Président fantoche au rétablissement de la monarchie avec proclamation de la royauté de Nkurunziza…

Un pays sous la terreur

Depuis 2015, la situation est devenue catastrophique: plusieurs milliers de morts et disparus; 480 000 personnes parties en exil; crise économique et malnutrition; destruction de la plupart des médias indépendants; la population placée à la merci de la milice du CNDD-FDD, les Imbonerakure, qui font régner la terreur. Et elle continue à se dégrader, au point que “la vie quotidienne devient de plus en plus périlleuse”, indique une source à La Libre Afrique.be.

Politiquement, bien que le pouvoir affirme que le calme est revenu et que les réfugiés doivent rentrer au pays, les entraves sont systématiques pour empêcher le fonctionnement des partis d’opposition qui n’ont pas pris la route de l’exil: réunions, congrès, meetings, création d’une permanence – tout est interdit sous un prétexte ou l’autre, chaque activité d’un parti devant être autorisée par le ministère de l’Intérieur ou l’administration provinciale ou locale. Si l’activité se déroule quand même, les Imbonerakure intimident ou battent les récalcitrants – voire les tuent – ou incendient leurs locaux. De nombreuses personnes disparaissent. 

Le CNL dans le collimateur

La principale victime de cette répression est le parti hutu CNL (ex-FNL, obligé à changer de nom) d’Agathon Rwasa, dont la popularité croît au rythme du rejet du CNDD-FDD par le public; plusieurs analystes pensent qu’il serait le vainqueur de la présidentielle si elle avait lieu honnêtement aujourd’hui. 

Le Frodebu, autre parti hutu, fait également les frais de toute velléité de s’opposer, comme l’a montré le rapt puis l’annonce de la détention par la police, en novembre dernier, du fils de Léonce Ngendakumana lorsque celui-ci s’est préparé à annoncer sa candidature à la présidentielle pour son parti. Dans les deux cas, le pouvoir s’en prend aux formations qui pourraient capter le vote hutu à son détriment. 

D’autres partis ont, plus “simplement”, été victimes du détournement de leur nom au profit de vassaux du pouvoir, soudainement reconnus détenteurs légaux de la formation.

Les scrutins auront-ils lieu?

L’impopularité du CNDD-FDD est si grande que d’aucuns s’attendent à une suppression des scrutins de mai (présidentiel, législatif, communal). Le prétexte pourrait aisément être trouvé: le manque d’argent. Bien que les Imbonerakure obligent la population à contribuer “volontairement” au financement des élections, on serait loin du compte, le régime ayant rejeté l’aide internationale pour ne pas avoir à accepter d’observateurs. 

La crise économique contribue à la fatigue de la population. Tous les prix augmentent, en raison de la rareté des devises. Celle-ci s’explique par la suppression des aides bilatérales au gouvernement, sanctionnant ses exactions; mais les centres de santé, ponts, hopitaux, écoles et l’agriculture sont toujours subventionnés par les donateurs, par ONG interposées. En outre, la diminution du contingent burundais sous casque blanc en Somalie pour le compte de l’Union africaine a privé le régime d’importantes rentrées en devises. “Catastrophique dans un pays où on importe quatre fois plus qu’on exporte”, indique à La Libre Afrique.be une source à Bujumbura.

La Banque centrale a indiqué, il y a peu, ne disposer de devises que pour moins d’un mois d’importations – au lieu des 4 mois exigés par l’East African Community, dont le Burundi est membre. 

“Les Burundais meurent en silence”

Affaiblis par la malnutrition, “les Burundais meurent en silence”, dit une de nos sources, alors que plus de 60% des 12 millions d’habitants sont infectés par le paludisme et, de plus en plus, par le choléra qui a gagné Bujumbura. Mais le régime refuse de reconnaître ces épidémies.

A cela s’ajoutent des offensives de rebelles armés depuis trois mois. A chaque fois, les assaillants arrivent du Congo, par la forêt de Kibira; l’armée burundaise n’arrive cependant pas à défendre cette zone réduite. 

Trahisons

“Il ne faut pas oublier que ces assaillants sont largement des anciens de l’armée burundaise et comptent des amis dans les rangs des militaires et policiers”, souligne une de nos sources. “D’autres sont d’anciens rebelles de Nkurunziza ou Rwasa qui ont repris le maquis et connaissent bien la Kibira. Sans compter que les forces armées sentent que le régime arrive à sa fin; elles n’ont pas envie de mourir pour lui. Alors elles envoient au front des Imbonerakure, jeunes désoeuvrés affamés et sans perspectives, pas ou peu formés et mal équipés, qui meurent par dizaines. Même vêtus d’un uniforme, on les reconnaît à leurs baskets” au lieu de bottes militaires.

Par Marie-France Cros.

 
< Précédent   Suivant >

Les Grands Hommes

Paul MIREREKANO, Martyr de la lutte pour l’émancipation des masses paysannes & Pierre NGENDANDUMWE, Martyr de la lutte pour l’unité nationale
Mirerekano/Ngendandumwe

Les Monuments

La Place de l'Indépendannce à Bujumbura

Place de l'Indépendance

 

Monument de l'Unité nationale, à Bujumbura

Monument de l'Unité


Mausolée du prince Louis RWAGASORE, sépulture du héros de l'Indépendance nationale

Mausolée de Rwagasore

Les bureaux de la Présidence du Burundi

Présidence

Palais de Kigobe, siège de l'Assemblée nationale

Assemblée nationale

Siège du Sénat

Sénat

Les partis politiques

Majorité
Opposition
Maintenance: Synexis Agence Web
www.arib.info - Site web de l’ARIB
Copyright © ARIB.INFO 2002 - 2021

parking aéroport pas cher