@rib News, 28/02/2020 - Source Amnesty International Burundi. Les ONG ne doivent pas être contraintes à divulguer l’appartenance ethnique de leur personnel Il faut que l’État burundais renonce à exiger des organisations non gouvernementales internationales (ONGI) qu’elles divulguent l’appartenance ethnique de leur personnel burundais, a déclaré Amnesty International le 27 février 2020.
Dans une lettre datée du 13 février, le ministre de l’Intérieur, de la Formation patriotique et du Développement local, Pascal Barandagiye, a enjoint aux ONGI de fournir des données personnelles détaillées et sensibles sur tous leurs employé·e·s le 28 février au plus tard. S’agissant des ressortissant·e·s burundais, ces informations devront inclure l’appartenance ethnique de chaque employé·e, cité nommément. « Compte tenu des violences ethniques qui ont été commises au Burundi par le passé, il est extrêmement préoccupant de constater que les autorités exigent des ONGI qu’elles dévoilent l’appartenance ethnique de chacun de leurs employé·e·s locaux. Les pouvoirs publics n’ont pas véritablement expliqué comment ces informations seraient utilisées ni quelles garanties sont en place pour éviter toute discrimination fondée sur l’appartenance ethnique, a déclaré Seif Magango, directeur adjoint du programme Afrique de l’Est, Corne de l’Afrique et Grands Lacs à Amnesty International. Lire la suite sur Amnesty International |