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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Burundi : Pierre Nkurunziza, l'homme qui aimait trop le pouvoir Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Politique

Le Point09/06/2020

Pierre Nkurunziza, décédé lundi 8 juin d'un « arrêt cardiaque », a dirigé le Burundi d'une main de fer pendant quinze ans.

 La nouvelle ne fait plus aucun doute : au pouvoir depuis 2005, Pierre Nkurunziza, qui devait diriger le Burundi jusqu'au 20 août prochain, est décédé le lundi 8 juin, officiellement des suites d'un « arrêt cardiaque », a annoncé le gouvernement, qui a décrété un deuil national de 7 jours.

« Le gouvernement de la République du Burundi annonce avec une très grande tristesse aux Burundais et à la communauté internationale le décès inopiné de Son Excellence Pierre Nkurunziza, président de la République du Burundi, survenu à l'hôpital du Cinquantenaire de Karuzi, suite à un arrêt cardiaque », indique le communiqué.

Une information également confirmée par Willy Niamitwe, conseiller auprès du président défunt. « Très attristé par le décès inopiné de SE@pnkurunziza, président de la République & guide suprême du Patriotisme. Contrairement aux rumeurs, il a été victime d’un arrêt cardiaque. Le @BurundiGov annonce un deuil de 7 jours et adresse ses condoléances à la famille et à la nation » a-t-il commenté sur le réseau social Twitter.

Il faut souligner que des rumeurs persistantes et insistantes sur sa mort circulaient depuis quelques jours. Plusieurs sources expliquent même qu'il aurait été positif au Covid-19, tout comme son épouse, Denise Nkurunziza hospitalisée à l'hôpital privé Aga Khan, un des plus réputés du Kenya depuis la semaine dernière.

Un décès « inopiné »

Tout aurait commencé dans la journée du samedi 6 juin : après avoir assisté à un match de volley-ball, le chef de l'État sortant « a senti un malaise et s'est vite rendu à l'hôpital de Karuzi pour se faire soigner » dans la nuit.

Mais ensuite, « le dimanche, son état de santé s'est amélioré et il s'est entretenu avec les personnes qui étaient à côté de lui », poursuit le communiqué. « À la très grande surprise » de chacun, dans la matinée « du lundi 8 juin 2020, son état de santé a brusquement changé avec un arrêt cardiaque », révèle le texte du gouvernement, qui donne beaucoup de détails sur les derniers instants du disparu.

« Malgré une prise en charge intense, continue et adaptée, l'équipe médicale n'a pas pu récupérer le patient », ajoute le communiqué, précisant que l'équipe médicale pluridisciplinaire a tenté pendant « plusieurs heures » de le réanimer.

Président du Burundi par « volonté divine »

Né le 18 décembre 1964 à Ngozi, dans le nord du pays, dans une famille aisée, Pierre Nkurunziza présidait aux destinées du Burundi, l'un des pays les plus pauvres de la planète, depuis 2005. En 1972, son père, député, est tué lors de massacres interethniques qui déciment l'élite hutue. « Nkurunziza, comme la plupart des dirigeants de la rébellion des FDD » formée au début de la longue guerre civile (1993-2006), « est un orphelin de 1972 », explique un haut fonctionnaire. À la sortie du lycée, il veut devenir officier ou économiste : impossible, du fait des restrictions contre les Hutus instaurées par le pouvoir tutsi d'alors. En 1991, il devient finalement professeur d'éducation physique.

Il rejoint la rébellion en 1995. Gravement blessé, il survit quatre mois dans des marécages. De là date sa conversion à l'évangélisme, car Dieu, dit-il, lui serait apparu pour lui annoncer qu'il dirigerait un jour le Burundi. Reconnaissable à son éternel crâne rasé, grand sportif, Pierre Nkurunziza est ainsi devenu un chrétien évangélique « born again » prosélyte. Il avait fait de son rapport à la religion l'un des piliers de son pouvoir. Son parti, le CNDD-FDD, l'avait élevé au rang d'« Imboneza yamaho » (« visionnaire » en français).

« Nkurunziza croit en effet qu'il est président de la République de par la volonté divine et « organise donc toute sa vie et sa gouvernance » en conséquence, confirmait le responsable de la communication présidentielle, Willy Nyamitwe. Chaque année, lors de grandes « croisades de prières », le président et son épouse, pasteur évangéliste, prêchent devant les citoyens et hauts responsables du pays.

Alexis Sinduhije, opposant en exil, ne croit pas à cette piété affichée : « La pauvreté s'est accrue, les violations des droits de l'homme sont la règle et la corruption s'est généralisée depuis que Nkurunziza est au pouvoir » a t-il maintes fois alerté.

« Sous ses dehors de gentil, c'est un homme impitoyable. Gare à ceux qui se mettront en travers de sa route », résumait un ancien proche. Pour renforcer son pouvoir, il n'avait pas hésité à diviser profondément le Burundi et à l'isoler sur la scène internationale.

Sa candidature à un troisième mandat très controversé en 2015 avait plongé son pays dans une crise politique majeure qui a fait plus de 1 200 morts et contraint 400 000 Burundais à l'exil.

Mais l'emploi du temps du président, avec des heures quotidiennes consacrées au football ou au basket, faisait tiquer ses adversaires. Il se déplaçait rarement sans sa propre équipe de football et sa chorale, jouant avec des équipes locales et organisant des prières là où il passait.

Pour ses nombreux partisans, cela ne l'empêchait pas d'avoir réalisé une oeuvre « titanesque », notamment la construction de plus de 5 000 écoles et dix stades omnisports, dont un, dans sa localité natale, à Buye (Nord), lui était exclusivement réservé.

Au dernier moment et alors qu'il était attendu au tournant, il avait décidé de ne pas se représenter à la présidentielle de mai 2020. Mais non sans avoir choisi son dauphin et successeur. Le scrutin s'est tenu en dépit de l'épidémie de nouveau coronavirus : des milliers de partisans avaient afflué aux meetings de campagne et le jour du scrutin, les électeurs se pressaient les uns contre les autres dans les files d'attente, sans véritable mesure de prévention.

Quoi qu'il arrive, Pierre Nkurunziza s'est maintenu au pouvoir jusqu'au bout. Élevé au rang de « guide suprême du patriotisme » en février par l'Assemblée nationale, l'ancien chef rebelle devait rester le président du très influent conseil des sages du parti. Ironie de l'histoire, son dauphin, Évariste Ndayishimiye, a été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle, un résultat immédiatement qualifié de « mascarade électorale » par le parti de son principal adversaire, Agathon Rwasa. Pierre Nkurunziza devait rester en fonction jusqu'au 20 août prochain et l'investiture de son successeur. En attendant sa disparition soudaine crée un vide institutionnel. Officiellement, selon l'article 81 de la Constitution, c'est le président de l'Assemblée nationale qui devrait assurer l'intérim.

 

 
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