@rib News, 18/03/2021 Ce témoignage nous révèle deux femmes d’exception : Lydia et sa maman, qui font preuve de ressources inépuisables pour survivre au Burundi dans des conditions extrêmes, en octobre 1993, au milieu de la violence génocidaire. À neuf ans, Lydia est témoin de scènes d’une violence insoutenable : son père, Englebert Sentamo, gouverneur de province à Karuzi, et deux de ses frères sont massacrés sous ses yeux. Elle survit miraculeusement, mais garde une terrible cicatrice à sa tête. Et dans son âme !
La Cicatrice est le récit d’une errance dans une région gangrenée par la haine ethnique : du Burundi au Congo, en Tanzanie, au Rwanda puis encore au Burundi. Longtemps, Lydia a caché sa cicatrice. Aujourd’hui, elle la porte dignement là où elle est. Elle s’est mariée, elle se reconstruit. Elle a pardonné grâce à une paix qu’elle puise au plus profond de son être. Lydia Ininahazwe-Sentamo est née à Bujumbura. Enfant, elle a été témoin de la tragédie qui a frappé sa famille en 1993. Fuyant l’horreur de la guerre civile, elle seréfugie dans l’est de la RDC, en Tanzanie et au Rwanda. En 2005, elle part en Belgique, où elle va étudier la comptabilité. Depuis 2018, elle vit aux États-Unis.
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