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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, est décédé Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Afrique

Jeune Afrique, 04 mai 2021

 Le fondateur de Jeune Afrique s’est éteint ce lundi 3 mai à l’âge de 93 ans. Il était hospitalisé à Paris depuis la fin du mois de mars.

Né à Djerba le 2 avril 1928, dans une Tunisie sous protectorat français, Béchir Ben Yahmed, fondateur et patron historique de Jeune Afrique, est décédé lundi 3 mai à l’hôpital parisien Lariboisière des suites d’une contamination au Covid-19.

Militant du Néo-Destour aux côtés de Habib Bourguiba, Béchir Ben Yahmed avait été, très jeune, ministre dans le premier gouvernement de la Tunisie indépendante. Mais la tentation du journalisme l’habitait déjà : en 1956, il lançait l’hebdomadaire L’Action puis, en 1960, Afrique Action qui, un an plus tard, allait devenir Jeune Afrique.

Après avoir mené de front ses carrières ministérielle et journalistique, il avait finalement opté pour la seconde et, pour se donner les moyens de son indépendance, avait décidé en 1962 de quitter Tunis pour Rome. Puis, deux ans plus tard, pour Paris où le groupe est toujours installé.

Des générations de lecteurs

Fondé pour accompagner le mouvement d’émancipation des peuples qui, à l’orée des années 1960, accèdent à l’indépendance, Jeune Afrique a pris une part active dans tous les combats qui ont depuis rythmé l’histoire du continent : contre les partis uniques et pour la démocratisation dans les années 1970-1980, pour l’indépendance économique dans les années 1990-2000 et pour l’inclusion de l’Afrique dans la mondialisation dans les années 2000-2020.

Considéré à ses origines comme une gageure, le groupe qu’il a créé célèbre cette année son soixantième anniversaire. Véritable école de journalisme où sont passés Frantz Fanon, Kateb Yacine et, plus récemment, les prix Goncourt Amin Maalouf et Leïla Slimani, « JA » a marqué des générations de lecteurs. Son influence lui a même valu d’être qualifié de « 55e État d’Afrique ».

Autour de l’hebdomadaire Jeune Afrique, un groupe s’est constitué au fil des années, s’étoffant d’autres titres, de lettres d’information, d’une maison d’édition, d’un département consacré à l’organisation d’événements et, bien sûr, de sites d’information en ligne. À la fin de la décennie 2000, Béchir Ben Yahmed avait passé les rênes du groupe à ses fils, Amir et Marwane, ainsi qu’au directeur de la rédaction, François Soudan. Son épouse Danielle, qui a joué un rôle essentiel à son côté tout au long de l’histoire du journal, avait notamment lancé la maison d’édition du groupe.

Toujours passionné par l’actualité, il s’était investi en 2003 dans un nouveau projet : La Revue, magazine de réflexion sur l’actualité internationale (et non plus seulement africaine) qui fut mensuel pendant plusieurs années avant de devenir bimestriel.

Houphouët-Boigny, Guevara, Lumumba…

Témoin privilégié de tous les soubresauts de l’Afrique et du Moyen-Orient, observateur et éditorialiste engagé, Béchir Ben Yahmed a fréquenté tout au long de sa carrière des personnalités déterminantes pour le continent : le Sénégalais Senghor, l’Ivoirien Houphouët-Boigny, le Marocain Hassan II ou encore les Français Jacques Foccart – dont il a coédité les Mémoires – et François Mitterrand.

Dans les années 1960, il avait côtoyé Che Guevara à Cuba, rencontré à Hanoï, en pleine guerre du Vietnam, Ho Chi Minh, et bien connu l’Égyptien Nasser, le Ghanéen Nkrumah, le Congolais Lumumba et l’Algérien Ben Bella.

Avec lui, c’est l’un des derniers grands témoins de l’Afrique des indépendances et de la période postcoloniale qui disparaît.

 

 
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