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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Un Burundi toujours un peu vert mais qui va vers ... Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Opinion

@rib News, 09/10/2021 

Extraits des petits carnets de voyage d'une bourlingueuse "Mudiaspora":
un Burundi toujours un peu vert mais qui va vers ...

Par Asia Ndimaso

On est début octobre 2021. Les premières gouttes de pluies ont déjà arrosé la vaste plaine nourricière de l'Imbo ainsi que les collines ondulées s'étendant au-delà du surplomb du grand rift d'effondrement ouest ; arrosés aussi les étendues dépressions septentrionale et orientale et le plateau central. Je rentre du Burundi où l'onde céleste vient encore inaugurer (les années n'étaient pas civiles, mais bien culturales, regrettée époque jadis !) un deuxième anus horribilis que le virus a hypothéqué... Je rentre à la fois quasi heureuse, mais perplexe. Pas traumatisée comme tel, mais frustrée et la tête pleine de souvenirs diffus et de questionnements transis.

Fichtre alors ! On se croirait les années '80 sous Bagaza : même les fameux gros cahiers d'enregistrement des "inconnus" sont de retour et d'application dans les quartiers et sur les collines. J'ai circulé à travers les 27834 km carrés, mais le regard alerte, l'œil aiguisé et vif et la bouche prudente, plutôt parcimonieuse pesant et mesurant les paroles de liberté contre celles politiquement correctes (femme avertie...). Il faut savoir à qui tu dis quoi !  Sinon les drôlement nommés Mbonerakure ont vite rapporté à je ne sais qui. Et la suite sera plutôt moins sûre !

J'y ai séjourné durant la saison que les autres appellent été, mais qui en termes propres de géo élémentaire burundaise se nomme saison sèche. Par opposition non à la saison humide, mais bien celle dite pluvieuse. La verdure demeure certes, malgré la poussière rougeâtre qui vole dans l'air à la moindre brise ou au passage d'engins roulants, du vélo aux camions bennes ! Partout. Je vous l'accorde : le soleil a l'air de toujours se lever au-dessus du Buyogoma, autrement nommée Buhumuza, ou du moins une partie de cette belle région, apparemment un rien en arrière en termes d'infrastructures et d'offre sociale à la population. Ce n'est pas la seule. Busoni au Nord, Vugizo au Sud, Mabayi à l'Ouest et même Giheta (!) ne sont pas mieux lotis ; bref partout même situation. Soleil levant quand même drôlement décalé vers le Nord-Est, du moins est-ce l'impression qu'il donne.

Ça m'a laissée songeuse : serions-nous donc rendus sous un certain effet cosmique non encore élucidé par les savants, quelque part dans notre vaste galaxie laiteuse, dans la course folle des douze milliards de km de notre système solaire se mouvant à corps perdu autour du centre de celle-ci, à l'insu total des 12 millions d'âmes dont la plupart obéissent plutôt à des préoccupations platement terrestres et localement burundaises, mêmes pas mondiales ? Mais revenons sur terre.  La terre de Sokuru Nyaburunga.

J'ai fait un saut au Nord de ce pays au croquis de cœur d'Afrique : les légendaires lacs aux oiseaux se sont asséchés ou presque et les oiseaux envolés. Loin. Depuis belle lurette. Au Kenya peut-être ou en Tanzanie. Signe de mauvais augure. Ils ont sûrement flairé, avant les humains, l'avènement de l'EAC ! Bravo à eux, car au moins ils peuvent bénéficier des retombées avant les bien-pensants. Comme les frontières sont drastiquement fermées, il faut être assez curieux pour lorgner sur un aéroport international qui se construit de l'autre côté du lac, au Bugarama. Deux mondes diamétralement opposés ou des frères siamois se toisant en chiens faïence ! Quand cela cessera-t-il ?

Sauf quelques villes, petites ou grandes. Bujumbura en tête. Vous vous surprendrez sûrement en pensant n'être jamais partis du Burundi depuis les années... longtemps. Les mêmes paysans (c'est comme cela qu'on les nomme communément et dédaigneusement) marchent toujours pieds nus, en haillons déchiquetés, sur le bord des routes bitumées ou en latérite ; le réseau goudronné n'a pas avancé d'un pouce, à part la route Jenda-Gitega en phase finale, Ngozi-Gitega, pour ne citer que ces tronçons qui améliorent un rien le "circuler chez soi" ! L'habitat a certes quelques tôles ça et là, mais les huttes en adobe et en chaume sont toujours légion devant lesquelles jouent (fort heureusement), pieds nus et souvent également torse nue, des enfants aux ventres ballonnés, qui souriant candidement et s'étripent à tue tête. A l'œil nu on voit qu'ils ne demandent qu'à être heureux. Souvenir agréable malgré tout : ces bambins constituent l'espoir et l'obligation pour tout le monde d'œuvrer pour des lendemains meilleurs.

Mais l'ambiance n'est pas vraiment toujours à la fête. Le soir au coin d'un bar, faut jouer au quidam, sinon gare aux gorilles aux longues oreilles. A en croire ce que j'ai vu et entendu cet été au Burundi, j'ai l'intime impression que le discours "nkurunzizien" vilipendant "abakoroni" n'est pas révolu, mais seulement mis en sourdine, puisqu'on en est venu à presque courtiser la "diaspora", une des sources de devises on le sait, bien que maigre, devises qui constituent la chose qui manque le plus au pays de Samandari wa Mandaranga ! Vous avez sûrement entendu parler de semaine de la "diaspora" ! Avec point d'orgue en Août 2021. J'ignore de quoi ça discutait, car je n'y suis point allée.

Mais sans faire de la pub gratis, j'invite toutes celles et tous ceux qui sont au bord d'une certaine déprime COVID-19, de faire un saut "au pays", non pour échapper au virus (faut vivre malin pour ne pas l'attraper où que vous soyez, surtout ses fameux variants méchants qu'un certain vent semble d'ailleurs avoir charriés par je ne sais quelle voie ces derniers temps vers le Burundi !). Allez-y seulement, rien que pour prendre une pause vitale, nécessaire, une trêve salvatrice, comme une éclaircie dans la morose ambiance de sa gestion calamiteuse et sibylline par l'ordre occidentalis.

J'y étais, moi aussi, mais je n'ai pas été conviée à la séance avec le sénat à Gitega, ni aux festivités de clôture rehaussées par la présence du couple présidentiel "nevaesque". Et pour cause. Je fais partie de la classe des gens qui "ne comptent pas" ! Aussi ai-je décidé d'avoir quand même une trace, un souvenir de mon séjour dans la terre ombilicale. Par de petits carnets de voyage : est heureux qui comme moi a fait un heureux séjour. Heureuse d'en être revenue vivante ; pas évident par les temps qui courent où la faux mortifère fauche des citoyens lambda n'importe où n'importe quand, alors qu'on est censé être sorti de la guerre depuis qu'Agathon Rwasa, le désormais silencieux opposant, est rentré avec armes et bagages ...

Petits carnets, dis-je. Petits par leurs dimensions, ces carnets, comme l'est le pays des milles collines et mille et une difficultés qu'ils content. Petits aussi sous un œil affectueux et hypocoristique, car mon âme y est attachée, comme le cordon ombilical d'un bébé au sein de sa mère. D'ailleurs le mien y est enterré ; c'est vous dire. Et peu me chaut le sobriquet de "bakoroni" accolé aux membres de ladite diaspora burundaise par les hommes et les femmes (peu, hélas !) au pouvoir ou du moins les suppôts zélés de ce dernier. J'aime ma mère-patrie et je ferais tout pour qu'elle reluise ou reverdisse ; même si je ferais tout autant pour ma seconde patrie outre-mer qui n'est pas amère-patrie malgré les sbires de la République qui l'ont en aversion.

"Ubi bene ibi patria", disaient mes ancêtres les ... Pharaons !!! Quoi ? Vous pouvez bien me toiser car l'école conçue par l'usurpateur de la vérité vous a bien sûr caché, depuis le double incendie volontaire de la bibliothèque d'Alexandrie et sa destruction après son pillage systématique la relation entre les langues bantu, le pharaonique et le latin.  Revoyez donc la classification linguistique de Guthrie ; elle est dépassée, sinon déchirez vos diplômes de linguistes, d'historiens ou d'anthropologues... bonnes gens !!! Mais ceci est une autre histoire.  

Petits Carnets, mes carnets burundais, du pays que je chéris comme un enfant sorti de mes entrailles. Mes carnets indolents qui ne racontent point le Burundi, car quoique minuscule territoire face à ses voisins austral et occidental, on ne peut en capturer l'essence en quelques lignes au crayon tracées sur du papier blanc, ou plutôt sur un écran tapées. Juste une impression, comme un succédané d'une photo prise au hasard et à la volée et qui n'en relate que quelques aspects ; quelques clichés glanés ça et là, à la faveur d'un regard furtif comme un moment volé en un clic, chipé à la vie fugace des habitants et de la verte nature, au hasard d'une rencontre, d'un voyage, d'un souvenir, d'un discours public ... ou de bistrot ... (je n'ai pas dit d'ivrogne).

Je vous vois penser que je ne donne qu'une image négative de ce beau pays. Pas du tout, car j'ai entendu l'invite du Président Neva nous enjoignant à rester de bons Ambassadeurs. De bonnes volonté, s'entend, car il y en a qui sont payés pour d'autres missions moins bona fide ! En plus j'ai aussi savouré les bons fruits de saison de chez moi. Mangé le ndagala et le mukeke, quoique devenu rare et très rapetissé. Rien que pour ça j'en vanterais les beautés. Quelques-unes. Pendant qu'on y est, juste un clin d'œil à toutes celles et tous eux qui ne sont jamais sortis du Burundi : il faut avoir mangé le n'importe quoi d'ailleurs pour apprécier l'exquis goût de la nourriture de "Basokuru". Et vous saurez la vraie signification de "chez moi". Chez moi, le vrai chez moi qui ne sera jamais substitué à la terre sans mal que narre notre écrivain bien national que le Canada nous a ravi, M. Mbonimpa pour ne pas le nommer. 

Oui, je rentre de la mère-patrie, et ce n'est pas qu'on y mange bio que je tairai que j'y ai aussi vu des morts qui sont bien morts, hélas, pour faire écho à mon bien-aimé écrivain plus haut évoqué, écho malheureusement contraire à l'autre non moins bien africain A. Diop chez qui les morts ne sont jamais morts. Et là bas, ils sont dans le buisson ... qui crie au secours, sur les routes coupées et dans les "véhicules" de transport en commun, des pro-boîtes calcinés (leur nom authentique ferait une pub gratos) ; les portés disparus par-ci par-là, par dizaines et au quotidien. Etc. On en bave tellement qu'il vous vient une envie de ne plus lire ou écouter ces "média" qui charrient les mauvaises nouvelles de mères éventrées, de bébés brûlés, de vieilles accusées de sorcellerie, de mineures violées par leurs malveillants éducateurs, si ce n'est leur mentor/tuteur de parent ; des horreurs qui vous bousillent l'existence rien que par vos tympans et iris pénétrés. De mauvaises nouvelles hélas avérées.

Ces mêmes médias, en ligne pour certains et sur lesquels le pouvoir voudrait jeter un discrédit éternel (du moins le temps de son mandat, un temps hélas encore long...), s'ils n'étaient justement virtuels pour l'essentiel. Ceux-là notamment que Kigali, pour négocier la normalisation quasi impossible des relations avec Gitega, a accepté de fermer momentanément, entendre d'empêcher d'émettre à partir de son territoire. D'ailleurs mal lui en a pris, car un électron, une onde (sonore, électromagnétique ou autre), ça participe du virtuel, notamment d'un autre MSF - pour Media Sans Frontière- pardon pour l'invention trouble du French Doc, qui ne fait pas que soigner... mais aussi moucharde de temps à autre...

Diaspora, disais-je ; j'y reviens. Pour me rappeler l'étymon de ce mot, son référent historique renvoyant au juif errant, qui comme on le sait, deviendra plus tard le titre d'une chanson quasi interdite du poète et chansonnier Moustaki. On ne fait plus ni grec ni latin dans les lycées et collèges burundais, certes. Donc peu parmi les jeunes burundais de ... 50 ans savent que le mot est construit sur une racine grecque "diasporá", signifiant "dispersion", un ensemble fait du préfixe "dia" (à travers) et "sporá" dont le sémantisme n'est ni plus ni moins qu'un "ensemencement" ! Et toc. Peut-être le si religieux Burundi de Neva hérité de son gourou Nkuru a-t-il envie de renaitre à nouveau par un ... ensemencement ?

Comme jadis les Juifs, les Burundais de 2021 sont en effet dispersés à travers les quatre coins du monde. Non depuis la fin de la captivité d'une certaine Babylone burundaise, mais depuis qu'en ... 1966, les démons destructeurs ont sonné le glas de la monarchie multiséculaire qui les avait réunis en communauté de destin durant des siècles ! Les premières "hordes" de réfugiés et donc futurs membres mal aimés de ladite diaspora datent de ces époques-là, avec un premier summum après le génocide commis contre les Hutu par le régime hima de Micombero. Aujourd'hui on en est à un nième round de ... réfugiés.  1988, 1993, décennie 90' et 2000, puis, 2015 etc. Ça fait beaucoup, n'est-ce pas ? Dieu seul a les vraies statistiques. Mais ça se compte par centaines de milliers.

Je rentre donc du Burundi où les chantres de "Leta Mvyeyi" sont partout. Loin, à l'orée des collines et en off l'on parle de "Leta Mbomozi" (ça pourrait se traduire par "régime-démolisseur"), sans doute en référence aux nombreux petits kiosques boutiques et autres constructions des pauvres gens débrouillards, démolis sans sommation ça et là sur les routes nationales et autres voies principales des quartiers. A l'exception des monuments et autres propriétés des gens au pouvoir (quelle injustice flagrante !). Le même Burundi de Sebarundi Neva, virant aujourd'hui et séance tenante les propres cadres nommés par ses décrets hier. Vous avez dit se renier ?

Un Burundi où, sauf œil attentif de natif averti, tout pourrait sembler normal. J'ai dit "sembler": le vacarme et les vrombissements des moteurs et des gens, le va et vient des populations dans les rues, dans les quartiers des communes redessinées et rebaptisées de Buja la belle, sur les routes cabossées de l'intérieur du pays devenues incertaines par endroit, sur les places des marchés apeurées en attendant la prochaine grenade lancée par des gens qui ne sont jamais identifiés; de gais et bonnes gens bon an mal an en apparence en bonne santé en dépit du virus de Sars 2, des gens toujours sapés multicolores, des gens de la rue de tous âges (et on m'a dit de tous niveaux de formation), des gens braves et dynamiques essayant de vendre tout ce qu'ils peuvent se mettre sous la main pour avoir de quoi se mettre sous la dent ; les marchés et les échoppes bondés à craquer, les bus, les taxis dans Bujumbura, les fonctionnaires et les travailleurs du privé... Tout, absolument tout bouge. Y compris les fameux bajaji, tricycles jaunâtres de leur état, plus ou moins bringuebalants. Juste à peine supposés plus sûrs que les taxis vélos côté sécurité, car plus cher aussi. Ça bouge dans tous les sens.

Ça bouge déjà depuis l'aéroport. Petit aérodrome, pas vraiment l'air d'un international, malgré le cadre idyllique de la plaine de l'Imbo dans le creux de laquelle dort mais ne somnole pas le mondialement connu lac Tanganyika, celui-là même qui, ces derniers temps, a rappelé aux mémoires oublieuses que la nature a toujours ses secrets et que son ire peut faire des dégâts quand on la provoque. Sans les activités reconnaissables et habituelles sur les aéroports internationaux. Et le sars 2 Covid 19 y en a rajouté une couche : un ami arrivé en début juin 2021, soit un petit mois et quelques semaines plus tôt que moi me racontait le calvaire enduré dans la longue file d'attente, dans ce hall sous tente, attendant d'être piqué dans le nez en guise de prélèvement à la faveur du fameux test PCR, puis 8 heures sous 38° à l'ombre mais sans l'once d'une ombre, dans la chaleur ardente des bus non climatisés des hôtels participant alors au confinement obligatoire des trois jours, sans une goutte fraiche d'eau minérale ni un coin pour aller se soulager ! Il a vu, m'a-t-il dit mordicus, des femmes de toutes provenances et de toutes couleurs raser l'enceinte murale servant de clôture de l'aéroport, en désespoir de cause et au grand dam de la pudeur habituelle, à la recherche d'un coin plus ou moins retiré des regards, pour délivrer rien que la petite commission.

Officielle raison de tout ce calvaire, mais hélas non communiquée aux suppliciés: attendre que les passagers du dernier vol (ils sont plutôt si rarissimes, les vols) soient débarqués et "testés", afin de n'organiser qu'un seul convoi escorté par des policiers, voire des militaires armés jusqu'aux dents pour que lesdits passagers arrivant de partout et soupçonnés porteurs du coupable virus et ses dangereux "variants" (le mot n'est pas encore passé en français courant!) indiens et autres Delta ne s'échappent. Allez savoir. Une rumeur insistante circulait dans la ville que la fille de M. l'ombudsman aurait été exfiltrée par un agent de police véreux et que mal lui en a pris ! Le récit de mon compère diasporique raconte pourtant le laxisme avec lequel on traitait les voyageurs, de trois jours prisonniers malgré eux, une fois dans les hôtels : va et vient du personnel dans les chambres et ce sans masques ni désinfectant, des agents de police qui laissaient venir non seulement le personnel, mais aussi quelques visiteurs en provenance de partout. A part les hôtels qui s'en gargarisaient, et probablement quelque deux ou trois autorités ayant été soudoyées, autrement c'est une grosse arnaque, dit-il que ce confinement, dont on ne sortait que moyennant un ultime test négatif et un fichage au QR !

Allez savoir avec quel organisme national ou international les données personnelles sont partagées !!! Ça c'est une autre histoire. Toujours est-il que c'est une firme non entièrement burundaise qui a créé la plateforme d'enregistrement des personnes, à la fois pour les hôtels, mais aussi pour la base de données des tests et autres liés au fameux virus longtemps nié intra muros, mais qui a fini par emporter certains de ses négateurs et changé la donne dans la nouvelle administration Neva ! On en est aujourd'hui à accepter des milliers de doses de "vaccins" qui sont "stockés dans les frigos", dixit Ndakugarika, tonitruant ministre de l'intérieur etc. Rebelote pour le test quand vient le temps de sortir de cet autre pays mien. Un véritable parcours de combattant !

J'ai aussi visité la ville Capitale. Vous avez compris "ville" ? Façon de parler, n'est-il pas ! Mais avant que je ne vous conte le panorama épars et presque chaotique de l'ancienne ville-Capitale coloniale de "Kitega", ou la poussière moite de ce tronçon de la route défoncée et poussiéreuse près de Muramvya, ou encore je ne sais quel autre déboire, sinon la peur bleue que l'on éprouve en passant par le sinistrement connu désormais comme goulot d'étranglement des "coupeurs de routes"... l'arrivée du gros oiseau des cieux qui nous transportait depuis Addis a failli heurter un chien errant sur la piste perdue dans cette plaine jadis immense et potentiellement nourricière, mais aujourd'hui sauvagement jonchée de villas et d'immeubles qui probablement s'enfoncent de jour en jour dans le sol marécageux et argileux des rizières en bordure du Tanganyika.

(A suivre dans nos prochaines livraisons).

 

 
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