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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Au Burundi, les massacres de 1972 font toujours débat Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Société

Deutsche Welle, 30.04.2022

Un demi-siècle après les événements, les Burundais ne parviennent toujours pas à s'entendre sur la qualification des faits.

"La commission vérité et réconciliation déclare solennellement que le crime de génocide a été commis contre les Bahutu du Burundi en 1972-1973."

Cette déclaration est celle de Pierre-Claver Ndayicariye, le président de la Commission vérité et réconciliation (CVR) du Burundi, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès le 20 décembre 2021. Ce jour-là, la commission présente son rapport après des années d'enquêtes et la découverte de plusieurs fosses communes dans différents endroits du pays.

"La vérité guérit à la fois la victime et le bourreau" (I. Bakanibona)

Le terme "génocide" est employé pour qualifier des événements qui ont débuté le 29 avril 2022 par des tueries perpétrées par des extrémistes hutu contre les Tutsi alors au pouvoir. La répression qui s'en suit se transforme rapidement en massacres systématiques de l'élite hutu, ethnie majoritaire dans le pays.

Fin 2021, le rapport de la commission est adopté immédiatement par les élus. Mais le travail de la commission déçoit certains Burundais. Pour François-Xavier Nsabimana par exemple, président du collectif des survivants des massacres de 1972, le rapport de la CVR n'est que partiellement satisfaisant : "Ce n'est pas une satisfaction totale d'autant plus que ce n'est qu'une étape qui ouvre la vérité qui vient donner la lumière à un événement qui avait été longtemps caché."

Incompétence de la commission

Un avis que partage l'association AC Genocide Crimoso. Cette organisation de défense des droits humains dénonce l'incompétence de la CVR dans la qualification des faits. Entre autres raisons, elle évoque le fait que la commission est dirigée par celui qui a été l'ancien et controversé président de la commission électorale nationale indépendante de 2010 à 2018.

Pierre-Claver Ndayicariye, président de la commission vérité et réconciliation a aussi été proche de l'ancien président Pierre Nkurunziza.

Pierre-Claver Ndayicariye, président de la commission vérité et réconciliation a aussi été proche de l'ancien président Pierre Nkurunziza.

"La qualification du crime de génocide relève de la compétence des Nations unies," rappelle par ailleurs Thérence Mushano, le vice-président de l'association contre le génocide. "C'est le Conseil de sécurité des Nations unies qui en a la compétence. Dans sa composition [de la commission] il devrait y avoir des membres de l'Onu, mais la configuration actuelle de la CVR a omis les mandataires de l'organisation des Nations unies, ce qui est une lacune. Les membres de l'Onu sont neutres, indépendants et non-manipulables."

Une mémoire à réconcilier

Malgré cela, les faits sont têtus, rétorque Isaac Bakanibona, expert en justice transitionnelle.

"Malgré notre incompétence à qualifier les faits de génocide, toutes les preuves qui sont là montrent bel et bien que c'était un génocide contre les hutu. Je tranquillise ceux qui ne sont pas contents du travail de la CVR de ne pas avoir peur. La vérité guérit à la fois la victime et le bourreau. Nous voulons la vérité et la réconciliation."

Cinquante ans après, les massacres de 1972 continuent de meurtrir le pays et il n'y a toujours pas de version officielle qui fasse consensus. Si pour la commission vérité et réconciliation, les tutsi alors au pouvoir ont visé l'élite et les intellectuels de la majorité hutu, la partie adverse estime au contraire que ce sont les tutsi qui ont été visés. Les bilans des tueries divergent eux aussi allant de 100.000 à 300.000 morts.

 
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