Jeune Afrique, 28 mai 2022 Au lendemain de la visite du président Évariste Ndayishimiye au Vatican, le ministère burundais des Affaires étrangères a annoncé que le souverain pontife comptait se rendre au Burundi en 2023. De là à construire une basilique…
Quoi de mieux qu’une onction pontificale pour normaliser le régime du catholique président burundais Évariste Ndayishimiye ? Dans les officines des capitales politique, Gitega, et économique, Bujumbura, il se murmure avec insistance que le souverain pontife pourrait fouler le sol burundais en 2023.
Séjour qui serait associé à un périple congolais du pape François et coïnciderait avec le 125e anniversaire de l’Église romaine au Burundi, tout juste vingt ans après l’attentat qui a coûté la vie au nonce apostolique, Michael Courtney. Le 26 mars dernier, le chef de l’État burundais avait rencontré le Saint-Père au Vatican, ainsi que la communauté Sant’Egidio, réputée pour ses interventions pacificatrices en Afrique, notamment dans le Burundi des années 1990. Fervent pratiquant, Évariste Ndayishimiye aime organiser des « séances de moralisation » et entend ériger une basilique sur la colline sacrée de Mugera, plus connu sous le surnom de « Lourdes burundaise ». Bâton de pèlerin Lire la suite dans Jeune Afrique
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