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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

RSF demande au pouvoir de sortir de son mutisme sur l’affaire Jean Bigirimana Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Droits de l'Homme

@rib News, 25/07/2023 – Source Reporters sans frontières

La vérité contre l’oubli : la longue quête de justice pour le journaliste Bigirimana disparu depuis sept ans au Burundi

Publié le 21.07.2023

 

Sept ans après la disparition du journaliste Jean Bigirimana, la famille et les proches continuent de réclamer vérité et justice. Reporters sans frontières (RSF) demande au pouvoir, en place depuis trois ans, de sortir expressément de leur mutisme sur une affaire qui pourrait impliquer les autorités de l’époque.

Le 22 juillet 2016, le journaliste burundais Jean Bigirimana s’attendait à une chose : rejoindre sa famille après sa journée de travail. Il ne reverra ni épouse ni enfants. Sept ans plus tard, la vérité sur les circonstances et les responsabilités de sa disparition reste toujours inconnue. Pour ses proches et confrères, la quête de justice est longue, mais n’altère pas leur désir d’aller jusqu’au bout. Malgré le changement de régime en 2020, les autorités du pays n’ont jusque-là montré aucune volonté politique réelle pour faire toute la lumière sur cette affaire.

« RSF s’associe de nouveau à la demande de justice des proches du journaliste Jean Bigirimana, disparu dans des circonstances troubles il y a sept ans. L’ouverture d’une véritable enquête indépendante, telle que demandée par RSF dans une pétition dès 2016, est nécessaire. Elle devrait, enfin, faire toute la lumière sur les responsabilités dans cette affaire. Il appartient au gouvernement du président Évariste Ndayishimiye de sortir de son mutisme à ce sujet et de s’en saisir. Le paysage médiatique doit retrouver son pluralisme, sa diversité et sa liberté. La quête de vérité et de justice dans la disparition du journaliste d’un des médias indépendants les plus lus du pays, Iwacu, en est une condition. »

Sadibou Marong - Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF

Disparu à l’âge de 37 ans, Jean Bigirimana travaillait à l’époque pour Iwacu, le média indépendant le plus lu du pays. Le 22 juillet 2016, le journaliste se rend à Muramvya, une ville du nord-ouest du pays pour un rendez-vous professionnel avec une source. C’est là qu’il a été vu pour la dernière fois. Selon sa veuve, Godeberthe Hakizimana, des dires de plusieurs témoins, “il  aurait été embarqué par des agents des renseignements généraux à bord d’un pick-up aux vitres teintées”. Mais la police dément. Quelques jours plus tard, deux corps en mauvais état sont repêchés dans une rivière non loin. L’un d’eux serait celui de Jean Bigirimana. Godeberthe Hakizimana se rappelle de la “très forte émotion” qui l’avait envahie quand la police lui avait demandé de venir à la morgue pour identifier le corps de son mari parmi les repêchés. 

Une plainte contre X est déposée par le journal Iwacu et les proches avec une demande de tests ADN sur les corps non identifiables. Les autorités n’ont jamais accédé à cette requête. À cette période, le président Pierre Nkurunziza – mort en 2020 – est au pouvoir et les atteintes à la liberté de la presse sont légions, en toute impunité.

À la suite de la disparition de son mari, la veuve de Jean Bigirimana devient alors la cible de plusieurs messages anonymes d’intimidation et de menaces. Elle est obligée de s’exiler, en juin 2017, avec ses deux enfants, actuellement âgés de 15 et 10 ans. Du Rwanda voisin où elle se trouve toujours, Godeberthe Hakizimana, réitère sa demande de justice et de pouvoir procéder à un “enterrement digne” de son mari.   

La porte-parole du procureur général de la République, Arlette Munezero déclare, en 2021, que le dossier de la disparition du journaliste reste ouvert et que les enquêtes sont toujours en cours. Le porte-parole du ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique accuse, lui, publiquement le journal Iwacu, l'employeur de Jean Bigirimana, “de ne pas vouloir collaborer dans l’enquête”. Ce qu’Antoine Kaburahe a réfuté en estimant que la plainte déposée par le journal a été classée sans suite. “Des commanditaires aux exécuteurs, personne n’a jamais été inquiété. Ils lui ont pris la vie, mais  jamais ils n’auront  notre silence. Nous serons là pour perpétuer le souvenir de Jean Bigirimana. Son nom traversera le temps. Ses enfants seront fiers de porter le nom d’un journaliste honnête, un père de famille, tué pour rien,” ajoute le fondateur d’Iwacu, contraint lui à l’exil après des campagnes de harcèlement incessantes envers son média. En 2019, quatre reporters du journal ont été arrêtés au cours d’un reportage. Bloqué pendant cinq ans à partir de 2017, le média d’information a contourné la censure grâce à l’opération Collateral Freedom, menée par RSF. C’est en 2022 que les nouvelles autorités  ont rendu le site de nouveau accessible dans le pays. 

 
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