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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Le Burundi va de pénurie en pénurie : "On commence à manquer de tout" Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Economie

La Libre Afrique, 20 décembre 2023

Burundi : “On va vers une catastrophe, même les morgues sont privées d’électricité”

Bujumbura, la capitale économique, n’est plus ravitaillée depuis 10 jours.

“À Bujumbura, on commence à manquer de tout. Même les haricots et les bananes commencent à manquer sur les marchés”, constate, ce 20 novembre au matin, un habitant de la capitale économique du Burundi qui rentre, dépité, de ses emplettes.

Depuis plus d’un an, et la tentative du premier cercle du pouvoir du président Évariste Ndayishimiye d’évincer la principale société d’importation de pétrole pour reprendre à son compte ce business, le Burundi va de pénurie en pénurie.

Un souci majeur dans un pays où la majorité de l’alimentation en électricité est produite par des générateurs qui doivent être alimentés en essence.

“Cette pénurie prend des allures de véritables drames humains et risque de se transformer rapidement en gigantesque crise humanitaire et sanitaire. Cela fait plus de trois jours que plusieurs morgues de la ville sont privées de courant et ne sont donc plus réfrigérées”, poursuit notre interlocuteur, qui pointe la responsabilité du pouvoir en place qui, faute de devises et d’organisation, a laissé la situation empirer. “Cela fait aussi plusieurs jours que seul un bus sur trois ou quatre circule, ce qui signifie que des milliers de Burundais sont obligés de marcher, parfois pendant des heures, pour se rendre au travail ou au marché. Jusqu’ici, la population ne bronche pas. Ici, ce n’est pas comme au Congo voisin. La population reste calme, elle encaisse sans broncher”.

Il faut dire que les Burundais ont en mémoire les tueries orchestrées par le régime, sous le président Pierre Nkurunziza, en 2015, quand ce dernier a voulu imposer un troisième mandat présidentiel inconstitutionnel. “Il y a eu beaucoup de morts”, confirme Pierre K. qui travaille dans le centre de Bujumbura. “De nombreuses familles ont perdu des proches. C’est encore très traumatisant. Néva (surnom du président, NdlR) le sait, c’est pour cette raison qu’il laisse toujours des militaires et des policiers lourdement armés en ville. Il sait que ça dissuade”.

Plus de sucre, ni de “makala”

La ville importe pratiquement tout ce qu’elle consomme. La pénurie d’essence interdit désormais aux camions de venir jusque dans Bujumbura. “C’est un cul-de-sac ici. Les camions qui venaient des plateaux, du Rwanda ou de la Tanzanie ne sont plus arrivés depuis presque dix jours. Ces camions ne peuvent plus trouver une goutte d’essence ou de diesel, s’ils viennent, ils ne peuvent plus rentrer”, poursuit un autre habitant de la ville qui s’est mis en quête des fonds nécessaires pour voyager. “Si on reste, on va mourir.” “A Bujumbura, tout le monde cuisine au makala (charbon de bois, NdlR) qui vient des plateaux. Donc, il est devenu très compliqué de cuisiner. Le sucre est aussi très cher et très rare. C’est notre vie au quotidien, déjà pas terrible, qui est remise en cause par l’incapacité des gars au pouvoir de gérer le pays. Ici, on surveille de près ce qui se passe au Congo. Si la grogne devait exploser là-bas, chez l’ami de notre président, ça pourrait nous donner des idées…”, conclut Pierre K.

Hubert Leclercq

 
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