APAnews, 26 février 2024

Un groupe armé burundais a revendiqué l’attaque.

BUJUMBURA (BURUNDI) | Des explosions d’armes lourdes et légères ont retenti dans la zone de Buringa, district de Gihanga, province de Bubanza (Ouest du Burundi), causant des blessés, selon plusieurs correspondants locaux.

Les médias burundais ont relayé que les assaillants auraient émergé du parc de Rukoko, le long de la rivière Rusizi, qui marque la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC).

Red Tabara, un groupe armé burundais basé dans la partie orientale de la RDC, a revendiqué cette attaque.

Les premiers bilans font état de deux décès et d’une personne blessée. Les dommages matériels semblent considérables, d’après les rapports recueillis.

Selon un résident local, les assaillants étaient un groupe d’hommes fortement armés.

C’est la deuxième attaque présumée perpétrée par des rebelles à la frontière entre le Burundi et la RDC en l’espace de deux mois.

En décembre dernier, une attaque rebelle dans l’ouest du Burundi a causé la mort de 20 personnes, presque toutes des civils.

Red-Tabara, dans un communiqué, a revendiqué cette attaque, affirmant avoir neutralisé 10 membres des forces de sécurité.

L’incident s’est déroulé en soirée dans la ville de Vugizo, près de la frontière avec la RDC, où les rebelles ont une base.

Fondé en 2011, Red-Tabara compte entre 500 et 800 combattants et est responsable de la majorité des attaques meurtrières survenues au Burundi depuis 2015.

À la suite de cette récente attaque, les autorités burundaises ont fermé la frontière avec le Rwanda, accusant ce pays voisin de soutenir les rebelles ayant mené des attaques sur le territoire burundais.