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@rib News, 29/09/2010 Ø Le 29 septembre 2010 ● Justice / Droits de l’Homme - Le président de l’ordre des avocats Me Rufyikiri trouve que l’emprisonnement de Me Nyamoya est une décision pour faire plaisir au directeur des services de renseignements du Burundi. Me Nyamoya n’a aucune infraction à sa charge pouvant le conduire en prison, a déclaré le président du barreau burundais qui dit aussi que les textes en vigueur au Burundi et ailleurs dans le monde ne punissent jamais ceux qui demandent le remplacement des dirigeants incompétents par ceux qui le peuvent. « Que le DG de la documentation se rappelle qu’un jour il sera remplacé, car ce n’est pas un poste définitif », a déclaré Me Ruyfikiri. (Rpa/Télé Renaissance)
- Une vielle femme de 60 ans a été arrêtée puis relâchée par la police ce mercredi. Marceline Sindayigaya a passé plus de 10 heures devant le procureur de Bubanza suite à son rôle présumé dans la collaboration avec des groupes de malfaiteurs comme l’indiquent des sources policières de Bubanza. Cette vielle femme avait passé toute la nuit enfermée dans sa boutique par peur d’être arrêtée et sa maison était encerclée par la police qui disait avoir des informations selon lesquelles cette femme avait des relations avec des groupes de malfaiteurs des environs. (Rpa) ● Sécurité - La population de Musigati de la province Bubanza passe la nuit dans les marais par peur d’être attaqué par des hommes armés qui sillonnent cette partie du nord-ouest du Burundi. Les collines les plus touchées par cette situation sont Muyeke, Buvyuko, et ailleurs dans la même commune de Musigati. Dans la commune de Mpanda, la population de Zina souligne avoir peur suite aux mouvements des hommes en uniformes policières et militaires. La commune de Bubanza elle aussi n’est pas épargnée. Le chef de zone Bubanza, Alexis Ntahomvukiye souligne que les collines de Nyabitaka et Karinzi sont visitées par des hommes en uniformes militaires et policières. Cette panique de la population du nord-ouest du Burundi s’est accentuée suite aux mouvements d’hommes armés dans la nuit du 25 septembre 2010, quand ils ont sillonné ces collines armés de fusils et en uniformes militaires en direction de la province de Cibitoke. (Rpa) - Un homme âgé de plus de 60 ans a été tué par son propre fils sur la colline Nyabisindu de la commune Musongati dans la province de Rutana au sud-est du Burundi. Ce vieil homme dont les relations avec son fils ainsi que sa femme se détérioraient du jour au lendemain a été tué ce dimanche suite aux coups et blessures lui assénés par son propre fils. Ce crime serait lié aussi à la mort du neveu du vieil homme qui a avait été tué vendredi alors qu’il tentait de monter à bord d’un camion benne. Celui-ci aurait trébuché et a trouvé la mort sur place broyé par le camion lourdement chargé. Le fils de la victime qui savait que son cousin serait le plus favori aux yeux de son père a minimisé l’événement, ce qui aurait fâché son père. Le père du fils se serait lamenté comme quoi la mort s’est trompé en remportant son neveu au lieu d’emporter sa femme et son fils. Le fils fâché par les propos du père a pris un gourdin avec lequel il a battu son père et celui-ci a succombé quelques heures après son admission à l’hôpital. (Abp) ● Politique - Le secrétaire général et porte-parole du parti UPD-Zigamibanaga Chauvineau Mugwengezo déplore l’arrestation et l’incarcération depuis ce lundi du porte-parole du parti MSD Me François Nyamoya. Selon Chauvineau Mugwengezo, ce ne sont pas les propos de Me Nyamoya François qui lui ont valu cette inculpation. C’est juste un petit motif lié aux différentes fouilles perquisitions de la police dernièrement à la résidence du président du parti MSD et à sa permanence (Rpa/Isanganiro) - M. Mugwengezo souligne en plus que l’arrestation de Nyamoya s’inscrit dans le cadre d’autres arrestations des membres des partis d’opposition de la coalition pour le changement au Burundi (ADC-Ikibiri). « Nous avons des informations selon lesquelles je serais bientôt arrêté de même que le président du parti Frodebu, Léonce Ngendakumana »,a déclaré le porte parole et secrétaire général du parti UPD. (Rpa) - La santé du président de la République Pierre Nkurunziza n’est pas menacée, souligne son porte-parole Léonidas Hatungimana. Lors de son séjour en Inde, il en a profité pour se faire opéré pour enlever les éclats des bombes qui ont touché sa jambe, lors de la guerre. « Actuellement, il est capable de faire trois kilomètres à pied » a continué le porte-parole présidentiel, qui ajoute aussi que le congé du président prendra fin le 5 octobre prochain. (Isanganiro) ● Mal Gouvernance - Le directeur général de la Société Sucrière de Mosso (SOSUMO), Alexis Ntaconzoba vient de passer une nuit entre les mains de la police judiciaire à Bujumbura. Auditionné par la police anticorruption, il répond sur « les détournements et malversations économiques », a-t-on appris sur place. La SOSUMO que dirige Alexis Ntaconzoba avait connu des difficultés financières ces deniers jours. Des rumeurs circulaient sur son état déficitaire et le ministre de l’époque Mme Euphrasie Bigirimana avait souligné elle aussi que la santé de l’entreprise n’était pas bonne bien qu’elle ne soit pas à l’agonie. (Rpa/Isanganiro)
Ø Le 28 septembre 2010 ● Politique - L’aile du parti FNL dirigée par Emmanuel Miburo a animé une conférence de presse ce lundi dans laquelle il a accusé une fois de plus le président des FNL Agathon Rwasa de de préparer la guerre contre le pouvoir en place au Burundi. « Nous avons des preuves que Rwasa est en train d’organiser la rébellion dans la forêt », a affirmé le chef de file de la dissidence au sein du parti FNL. (Rpa/Isanganiro) - Emmanuel Miburo a souligné devant la presse que n’eut été le ministre de l’Intérieur Edouard Nduwimana le parti FNL se serait effacé lui-même de la scène politique burundaise après le départ de Rwsa Agathon. « Nous saluons le courage du ministre de l’Intérieur pour son amour envers les autres partis politiques autres que le sien » a déclaré Miburo qui remercie le ministre Nduwimana d’avoir accepté la tenue du congrès du FNL pour évincer Agathon Rwasa de la présidence de ce parti. (Rema) - Emmanuel Miburo dément les informations selon lesquelles le parti au pouvoir Cndd-Fdd aurait beaucoup contribué pour évincer Agathon Rwasa de la tête du parti FNL. Il souligne que le Cndd-Fdd et le FNL sont des partis tout à fait différents de part leurs idéologies et orientations politiques. Il dit cependant qu’il y a une bonne collaboration entre ces deux partis en tant que partenaires politiques. (Rema) ● Droits de l’homme La famille d’Augustin Nibizi trouvé mort et enterré au bord du lac Tanganyika demande que des enquêtes soient entreprises pour connaitre les motifs de cette mort subite. Sa sœur qui s’est confiée aux médias à partir de la colline natale de la victime souligne que toute la famille vivait grâce à sa contribution et chaque enfant de la famille recevait du matériel scolaire de la part de cet officier de police. Certains membres de la famille soulignent que les droits de l’homme ne sont pas respectés en témoignent les découvertes quotidien de cadavres au bord du lac Tanganyika. (Rpa) - Le porte-parole de la documentation nationale tranquillise la famille d’Irambona Innocent arrêté depuis le 10 aout 2010 à Bujumbura. Selon le porte-parole des services de renseignement, Irambona se trouve dans les mains de la police présidentielle pour des raisons d’enquêtes. Il demande au président de l’association de défense des droits de l’homme et des prisonniers (Aprodh) de faire attention à ce qu’il dit car il semble accuser la documentation nationale d’être responsables des tueries de ces derniers jours. (Isanganiro) - Le directeur adjoint de la police dément les allégations porté contre sa garde d’avoir arrêté Irambona Innocent alors qu’ils étaient en tenue civile. Le vice-DG de la police déclare que les agents de transmission ne sont que des gardes de corps et non des agents qui se chargent de l’arrestation des malfaiteurs. (Isanganiro) - Au niveau des associations de défense des droits de l’homme et des prisonniers (Aprodh), c’est une désolation totale. Pierre Claver Mbonimpa a souligné sur les ondes de l’une des radios privées de Bujumbura que ce n’est pas seulement d’Innocent Irambona dont on a perdu la trace, mais qu’il y a d’autres qui ont disparus mystérieusement et qui restent introuvables. M. Mbonimpa demande par voie de conséquence la fin de ces arrestations. Il demande aussi que les familles des personnes arrêtées aient une autorisation de leurs rendre visite et que les détenus ne passent plus beaucoup de temps en prison sans dossiers. (Isanganiro) ● Mal gouvernance - Le directeur de la Société Sucrière du Moso SOSUMO ; Alexis Ntaconzoba a été arrêté par la police anticorruption ce mardi à Bujumbura. Il serait accusé d’avoir dilapidé les richesses de la sucrerie ce qui a poussé à une perte de beaucoup d’argent. Son arrestation s’inscrit peut être dans le cadre de la lutte contre la corruption déclarée par le président de la République lors de son investiture. (Rpa) ● Société - Les femmes musulmanes de la ville de Kayanza au nord du Burundi s’insurgent contre le comportement de certains de leurs maris qui ne veulent pas aller à l’état civil pour les mariages. El Hadj Aboubacar, l’un des responsables islamiques de Kayanza, demande plutôt à ces jeunes musulmans de respecter les lois du pays en vigueur et par conséquent de nouer les relations durables devant les responsables étatiques que de se contenter à faire ce que la loi n’autorise pas. (Rema) ● Education - Les réformes de l’enseignement dans les Universités va bientôt démarrer au Burundi pour mettre en compétition les Universités du pays et ceux de la région des Grands Lacs, a déclaré le ministre de l’Enseignement supérieur Dr Julien Nimubona. Il a souligné qu’une lois sera étudiée par le gouvernement en Conseil des ministres puis envoyée à l’Assemblée Nationale pour vote. Notons que les programmes des Universités au Burundi sont vieux et devraient être actualisés et adaptés aux réalités du moment. (Rtnb) ● Sécurité - Un homme âgé de 70 ans a été tué la nuit de ce dimanche à lundi 27 septembre 2010, dans la commune de Murwi de la province de Cibitoke. Obed Nzikondi a été tué par des hommes armés de fusils et en uniformes de police. C’était aux environs de 19 heures locales quand ces hommes en uniformes de police se sont introduits dans la maison et ont immédiatement tiré sur lui. La victime a succombé immédiatement aux balles qui ont touché sa tête et sa poitrine, selon des sources sur place. Ces mêmes sources soulignent que les meurtriers sont parti sans rien prendre, ce qui prouvent que les causes de cet assassinat n’est pas du banditisme. Des des proches de la famille de la victime disent que celui–ci aurait été tué sur base d’accusations de sorcellerie. (Isanganiro/Rtnb/Rpa) |
