@rib News, 08/10/2010 ● Sécurité - Des coups de feu se sont fait entendre ce jeudi vers 19h15 à Gasenyi en commune de Buganda, dans la province de Cibitoke. Selon l’administrateur communal de Buganda, Isidore Ntakarutimana, il s’agit des bandits qui se sont affrontés avec les policiers du camp Buganda. La même source souligne également qu’aucune personne n’a trouvé la mort dans ces affrontements sauf un policier qui a été blessé. Il ajoute que ces bandits se sont repliés vers la RD Congo et les enquêtes ont débuté pour connaître l’identité de ces bandits, a souligné l’administrateur de Buganda qui ajoute que quatre personnes sont déjà entre les mains de la police pour des enquêtes. (Rtnb/Isanganiro)
- Une personne a été tuée dans la province de Ruyigi en commune de Nyabitsinda. Des sources sur place disent que la victime a succombé suite à un incendie qui a ravagé sa maison en pailles alors que sa femme était partie à la recherche d’eau. Les sources administratives croient à un acte des malfaiteurs qui aurait mis le feu à cette cabane couverte de paille. La femme de la victime se trouve dans une peur suite à cette mort inopinée et demande d’être protégée. (Rtnb/Isanganiro/Rpa) - Le parti au pouvoir le Cndd-Fdd se dit choqué par les disparitions des vies humaines ces derniers jours. Selon le porte-parole de ce même parti Onésime Nduwimana, il faut que des enquêtes soient faites pour connaitre les causes de ses disparitions des gens. Rejetant l’idée d’une arrestation sélective par la police, le porte-parole du parti présidentiel souligne que ceux qui sont arrêtés par la police devraient être sous sa protection. (Rpa) - Au parti UPRONA, son président se réserve de tout commentaire et souligne attendre les rapports des membres du parti UPRONA pour enfin s’exprimer. «Nous ne pouvons pas nous exprimer sur base de ce qui se dit à la radio », a déclaré Bonaventure Niyoyankana, président du parti UPRONA. (Rpa) ● Medias/Justice - La radio Publique Africaine regrette l’incarcération de son chef charroi Faustin Ndikumana. Selon le directeur de cette radio, la police présidentielle veut impliquer cette radio dans une affaire d’arme et dénonce un coup concocté par le pouvoir visant la déstabilisation de cette radio privée. (Rpa/Voa) - Le coup serait préparé par un certain Sindaye Joël, membre du parti présidentiel en collaboration avec la documentation nationale. Malgré ces coups montés contre la Rpa son directeur Eric Manirakiza dit que sa radio ne peut en aucun cas désarmer devant ce qu’il qualifie d’intimidation. (Rpa) - L’avocat de la radio Rpa, Me Jean Bosco Ngendakubwayo, avait souligné il y a quelques jours que la documentation nationale voulait établir une relation entre la radio et le parti Msd, et surtout en l’impliquant dans des dossiers de rébellion dans le but de noircir l’image de la radio. (Rpa/Renaissance) - Joël Sindaye accuse la Rpa et surtout le chef de charroi d’avoir reçu des armes des mains de Faustin Ndikumana pour les conduire dans la forêt naturelle de Rukoko, à l’ouest du Burundi, qui abrite des groupes armés. Selon la Rpa, ces accusations ne sont pas fondées aussi longtemps que l’accusé dit avoir des preuves qu’il n’a jamais quitté le périmètre de la ville de Bujumbura depuis deux ans. (Rpa) - Sindaye Joël dont il est question dans l’affaire de la Rpa est perçu comme un instrument de la police présidentielle, comme le dit les responsables de cette radio privée. Socialement, la population de la colline de Busiga à Ngozi, dont est originaire ce Joël Sindaye, dit ne pas être étonnée par son comportement. Certaines personnes qui se sont confiées aux journalistes dévoilent l’identité de celui qui est devenu l’instrument des services de renseignements. Selon une femme de la même colline que Sindaye, ce membre du parti présidentiel avait l’habitude de voler des chèvres mais chaque fois que cela arrivait, des boucs émissaires étaient conduits en prison et lui épargné par la justice. (Rpa) |