@rib News, 17/09/2008 – Source APA 

L’opposition sud-africaine notamment Alliance démocratique (DA) a déclaré mardi qu’elle intentera des poursuites privées contre Jacob Zuma si le parquet national de l’Afrique du Sud (NPA) refuse de poursuivre le président de l’ANC, au pouvoir, Jacob Zuma, pour les chefs d’accusation liés à la vente d’armes.

Le chef de la DA, Helen Zille, a confié aux journalistes lors d’une conférence de presse au Parlement situé au Cap qu’à la suite du verdict rendu par la Haute cour de Pietermaritzburg vendredi dernier, le parquet a l’obligation constitutionnelle d’agir contre Zuma, en particulier s’il croit détenir des preuves bien fondées contre lui.

« Ce serait une erreur judiciaire si Zuma devait se tirer d’affaire en raison d’une technicité juridique. Si le parquet refuse de le poursuivre en justice, la DA étudiera les possibilités de poursuites privées contre lui », a déclaré Zille, soulignant que son parti devrait d’abord attendre la fin de la procédure judiciaire en cours avant d’entamer quoi que ce soit.

« Nous, en tant que l’opposition officielle, devons étudier toutes les dispositions légales en droit qui nous permettent de prévenir une situation de se produire, qu’une personne qui fait face à de graves allégations de corruption devienne Président de l’Afrique du Sud », a-t-elle estimé.

« Nous devons être sûrs de son innocence par une cour avant qu’il n’assume le poste de présidence, et si un tribunal le déclare coupable, qu’il n’a aucune chance d’assumer ce poste », a encore dit le leader de l’opposition.

« Si quelqu’un est coupable de ces graves accusations de corruption tout en occupant grave charge dans la plus haute fonctions de ce pays, alors que la gangrène va se propager rapidement dans la société, et ce sera la catastrophe pour tout le monde », a encore estimé Mme Zille.