@rib News, 29/11/2010 ● Politique - Le porte-parole du gouvernement burundais Philippe Nzobonariba s’en est pris à Human Rights Watch qui accuse le pouvoir de Bujumbura de réduire au silence l’opposition politique. Selon Nzobonariba, le rapport de HRW est un acte de vengeance contre le pouvoir de Bujumbura qui avait expulsé Neela Ghoshal en mai dernier. (Rtnb)
- Les partis membres de la coalition ADC-Ikibiri félicitent Human Rights Watch et sa représentante Neela Ghoshal au Burundi sur le rapport récemment publié dénonçant la restriction de l’espace politique pour les partis d’opposition. Selon Chovineau Mugwengezo, porte-parole de cette coalition de 11 partis, le pouvoir de Bujumbura devrait plutôt féliciter la représentante de HRW sur son rapport qu’elle vient de publier. (Rtr) - Le délégué général du Forum pour le Renforcement de la Société Civile, Pacifique Nininahazwe se dit lui aussi préoccupé par les propos du porte-parole du gouvernement burundais Philippe Nzobonariba. Selon Nininahazwe, le gouvernement burundais s’est contenté de qualifier HRW comme étant en train de se venger à cause de l’expulsion de sa représentante au Burundi, il y a quelque mois. « Le gouvernement devrait plutôt donner des explications sur des accusations portées contre lui que de crier de la vengeance contre lui », a laissé entendre le délégué général du Forsc. (Rtr) - Le Centre d’Alerte et de Prévention des Conflits (Cenap) fait savoir que le Burundi pourrait faire face à une autre guerre civile si jamais le pouvoir de Nkurunziza ne dialogue pas avec les partis d’opposition. Selon une étude menée par les experts de cette institution, les conflits ethniques ont laissé place aux conflits politiques et cela risque d’occasionner des affrontements politiques si le pouvoir de Bujumbura ne fait pas tout ce qu’il fait pour écouter les partis d’opposition et respecter les droits de l’homme. (Rtnb) ● Sécurité - Un homme du nom de Leon est emprisonné dans les cachots de la police à Buganda suite à des allégations selon lesquelles il serait impliqué dans une vente de spermatozoïdes qu’il recueille chez de jeunes adolescents. Des sources sur place à Buganda disent que des rumeurs circulaient depuis longtemps sur un commerce des spermatozoïdes sans pour autant savoir qui sont ces trafiquants, leurs clients ou leurs fournisseurs. Selon l’administrateur de Buganda où a été surpris cet homme, les enquêtes ont déjà commencé mais on avance déjà une hypothèse de sorcellerie derrière cette vente de spermatozoïdes des adolescents de Buganda. (Rtnb) - Une femme et son enfant de 6 mois ont été tués par grenade dans la nuit de ce dimanche à lundi sur la colline Kavumu de la zone Kiyenzi de Bujumbura Rural. Selon le père de la famille Egide Bizimana qui avait réussi à se cacher sous son lit, les tueurs étaient armés de fusils et ont demandé à la femme où était son mari et celle–ci avait fait savoir que son époux était absent. Les malfaiteurs ont par la suite lancé une grenade à travers la fenêtre et cette femme et son bébé de 6 mois sont morts sur le champ. Ce père de famille soupçonne certains membres de sa famille à cause de conflits liés aux propriétés. (Isanganiro) - Le chef de Zone Kiyenzi a fait savoir que deux personnes de cette famille ont été arrêtées par la police pour des raisons d’enquêtes. Il a fait savoir également que la population avait refusé d’inhumer ces corps qui étaient en morceau suite à cette attaque à la grenade qui les avait dépecés en petit morceau. Selon ce chef de zone, la population voulait juste se faire justice n’eut été l’intervention de l’administration et de la police. Ces corps ont été enterrés dans la mi-journée par la même population. (Isanganiro/Rpa) - Une personne a été tué par un certain Jimmy à Bubanza tandis qu’un enfant qui était avec lui a été grièvement blessé. Le tueur est qualifié de malade mental. Des sources de cette partie du pays font état de la dégradation de la sécurité ces derniers jours. Ces mêmes sources disent que la victime venait du marché avec un enfant du voisin quand ce malade mental les a vu et a couru derrière eux jusqu’à les rattraper et les a poignardé sur place. Cependant, l’enfant qui a été blessé légèrement selon des sources médicales, doit rester à l’hoptital pour des raisons de contrôle médical. (Rpa/Bonesha) ● Société - Le directeur du Lycée Makamba au sud du Burundi réfute les allégations selon lesquelles il aurait usé de son pouvoir pour violer une élève de la classe de 10è de son établissement. Selon Jean Baptiste Ndayiragije, il s’agit tout simplement de personnes qui veulent noircir son image et qui sont mécontents de la position qu’il occupe dans ce lycée le plus vaste de la province Makamba. (Isanganiro) - Des associations de défense des droits des enfants se disent cependant étonné par la lenteur de ce dossier alors que le violeur avait déjà avoué avoir commis le forfait. Selon Petronie Ndayirorere, de l’Association ABANA Makamba, le directeur du Lycée Makamba devrait être déjà en prison pour ce forfait. Selon la direction de l’éducation à Makamba des enquêtes sont en cours pour connaitre la réalité sur ces accusations. (Isanganiro) |