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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Viols et assassinats en hausse au Burundi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Droits de l'Homme

Tribune des droits humains, 24 septembre 08

David Nahimana, Président de la Ligue ItekaDe passage à Genève pour la 9ème session du Conseil des droits de l’homme, David Nahimana, président de la Ligue burundaise des droits de l’homme explique les raisons de cette recrudescence de violence. Interview.

Propos recueillis par Carole Vann

La principale ligue burundaise des droits de l’Homme, Iteka, a recensé plus de 640 cas d’assassinats au Burundi en 2007, un chiffre en hausse par rapport à 2006. Et ce, alors que, lors de cette 9ème session du Conseil des droits de l’homme, les Etats devaient décider du renouvellement du mandat du rapporteur spécial pour le Burundi.

Raison pour laquelle David Nahimana, président de Iteka, est venu à Genève plaider le maintien de l’œil de l’ONU dans son pays. Interview.

Comment expliquez-vous la recrudescence de la violence au Burundi depuis 2 ans ?

L’insécurité est liée à la détention illégale d’armes. Sur plus de 100’000 armes qui circulent dans la population, seulement 5’000 ont été remises aux autorités. Nos enquêtes montrent que 55% des assassinats et meurtres ont été commis avec des armes à feu, ce qui démontre la forte nuisance de leur libre circulation.

Les violences sexuelles envers les enfants et les femmes prennent aussi une ampleur inquiétante, ainsi que les cas de torture dans les cachots de police. En 2008, nous avons recensé plus de 301 cas de tortures et 455 cas de viols.

Cette insécurité augmente avec le pouvoir d’achat qui dégringole dramatiquement et la paupérisation qui touche toutes les couches de la population.

Le rapporteur spécial sur le Burundi au Conseil des droits de l’homme a relevé la volonté du gouvernement de coopérer avec l’ONU. Le Burundi s’est même désolidarisé des autres pays africains en 2007 en demandant le renouvellement du mandat de l’expert de l’ONU. Cela semble en contradiction avec une répression des libertés que vous relevez dans vos rapports. Comment l’expliquez-vous ?

En effet, jusqu’à ces derniers mois, le gouvernement montrait une ouverture envers les défenseurs des libertés. Le secrétaire d’état s’était même déplacé l’année passée pour rencontrer les représentants de la société civile.

Mais malgré cette bonne volonté du gouvernement, la situation ne s’est pas améliorée. Il faut dire que, même si les affrontements armés entre rebelles et armée gouvernementale ont cessé, la mise en application de l’accord de cessez-le-feu piétine.

Et je pense que, à l’approche des élections qui auront lieu en 2010, le pouvoir ne veut pas que l’on continue à dénoncer les situations des droits de l’homme. Raison pour laquelle les exactions à l’encontre des défenseurs des libertés s’amplifient. Tout récemment, trois membres de notre Ligue Iteka ont été appelés à comparaître au parquet suite à des informations mensongères diffusées par une radio locale. Et un journaliste ainsi qu’un responsable syndical ont été emprisonnés sans jugement.

Durant cette 9ème session du Conseil, le Burundi a beaucoup hésité à soutenir le renouvèlement du mandat de son rapporteur spécial. Pourquoi ?

Je ne peux en voir la cause que dans la configuration géopolitique des pays au Conseil. Si, dans les pays voisins, la RDC par exemple, le mandat a été stoppé, c’est moins évident pour le Burundi de déclarer qu’il veut garder son rapporteur.

Le gouvernement burundais a-t-il pris des mesures concrètes pour endiguer la violence dans le pays ?

Une commission de désarmement a été mise en place, mais elle n’est pas encore opérationnelle. Le problème au Burundi est que les soldats démobilisés détiennent toujours leurs armes. Et il y a toutes celles qui circulent depuis plus de dix ans.

Concernant les violences sexuelles, un texte de loi a été déposé sur la table du parlement burundais qui demande que les responsables soient sévèrement punis.

Il est question d’instaurer une Commission Vérité Réconciliation. Comment voyez-vous ce mécanisme et quelles sont les attentes du Burundi face à la communauté internationale ?

On ne peut parler de réconciliation sans justice. Il faut que les victimes soient indemnisées et que les responsables soient punis. Nous avons besoin d’appuis logistiques et d’assistance technique pour la mise en place de mécanismes de justice transitionnelle, cela pour faire face aux problèmes d’impunité qui minent le pays.

 
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