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@rib News, 18/04/2011 ● Politique - Les membres des partis de l'Alliance des Démocrates pour le Changement au Burundi, ADC-Ikibiri ont manifesté ce lundi matin à Bruxelles devant le Parlement européen. (Rpa/Bonesha/Isanganiro) - « Amener le pouvoir en place au Burundi à arrêter les mesures oppressives prises à l’endroit des Leaders de l’opposition, de leurs partis politiques et leurs militants, de la société civile et des médias ; à libérer tous les prisonniers politiques et cesser les actions impopulaires de tout bord», est l’une des raisons qui ont poussé ces partis à faire cette descente dans les rues de Bruxelles. (Bonesha/Rpa)
- Les membres de ces partis demandent à l'Union Européenne d'« Etre témoin et limiter les aides matérielles et financières qu’à des fins humanitaires et faire une pression sur le Président Nkurunziza dans l’aboutissement de ce dialogue dans l’ultime but de créer l’espace de libre action politique, le retour des leaders de l’opposition exilés, le renouement de la confiance et la mise en place des institutions véritablement démocratiques ». Selon ces partis, la vie politique devient de plus en plus compliquée ces derniers jours, suite à la chasse aux leaders de l’opposition politique et surtout ceux de l’Alliance des Démocrates pour le Changement, ADC-Ikibiri. (Rpa/Isanganiro/Bonesha) - Aimé Magera, l’un des initiateurs de cette marche de Bruxelles a fait savoir que l’objectif de montrer à la communauté internationale ce qui ne va pas au Burundi a été totalement atteint. Il a appelé le gouvernement burundais à ne pas s’entêter et à ouvrir des négociations dans les plus brefs délais. (Rpa) - Selon Cimpaye Pancrace, porte-parole du Frodebu et actuellement en exil en Belgique, l’heure des négociations entre le gouvernement et l’opposition a sonné et le gouvernement est interpellé pour manifester sa bonne volonté et lancer ces négociations avant qu’’il ne soit tard. (Bonesha) - Jacqueline Nibaruta, l’un des manifestants a fait savoir que le pays fait face aux défis énormes à titre d’exemple la corruption, la chasse aux politiciens de l’opposition, le harcèlement de la société civile burundaise, et le détournement des fonds de l’Etat par une poignée de gens, a souligné la manifestante. (Rpa) ● Sécurité - Les enfants du député Nzobonimpa se disent menacés ces derniers jours par des agents de la documentation nationale qui les filent partout où ils vont. L’avocat de la famille de Naobonimpa a fait savoir que l’un de ses fils avait été arrêté par la documentation nationale, ce dimanche à Mabanda, au Sud du pays, alors qu’il se rendait chez une parenté. Il a été libéré plus tard et la femme du député Nzobonimpa se serait volatilisée dans la nature sans laisser de trace. (Rpa) - Au moins 18 corps ont été découverts flottant dans la rivière Ruvubu au Nord du Burundi. Selon des sources sur place à Muyinga, ces corps flottaient depuis une semaine. Certains étaient emballés dans des sacs ou ligotés, comme le souligne les mêmes sources. D’autres sources ont précisé que ces corps ont été vus pour la première fois par des pêcheurs, qui ont directement prévenus les autorités communales de Butihinda. Cependant, il est à noter que ces autorités des communes traversées par la rivière Ruvubu disent ne pas savoir s’il y a des gens qui auraient disparus et par conséquents morts. (Isanganiro/Rpa/Bonesha) - Au moins 8 personnes ont été tuées dans les communes de Muhuta et Kanyosha de la province de Bujumbura au cours de la semaine dernière. Deux membres du parti Cndd-Fdd ont été tués mercredi dernier. Une action de vengeance qui s’en est suivie a coûté la vie à deux membres du parti FNL d’Agathon Rwasa. D’autres membres du FNL ont été tués et les agents des services de renseignement sont pointés du doigt. (Isanganiro) - Le porte-parole du gouvernement s’est montré inquiet par cette monté des violences dans la province de Bujumbura pendant que les autres pays connaissent une accalmie relative. Il souligne que chaque personne qui meure est une perte de trop. (Isanganiro) - Un habitant de Kanyosha a demandé au président de la République de tout faire pour arrêter les massacres des populations civiles de Bujumbura rural. « La province de Bujumbura est toujours la province du pays et il faut la traiter comme une partie du pays » a insisté le citoyen de Kanyosha. (Isanganiro) ● Transport - Une centaine de chauffeurs de camions de transport de marchandises, essentiellement des Tanzaniens, ont fait grève ce lundi matin à Bujumbura pour dire non à la lenteur des procédures pour avoir des documents de travail, une lenteur qui est imputable aux autorités des douanes. Le chargé des douanes au sein de l’OBR a fait savoir que des mesures urgentes seront prises pour que le travail de ces camionneurs reprenne dans les meilleurs délais. (Rpa/Rtnb/Rtr) |
