@rib News, 07/07/2011 – Source Xinhua

Le cabinet de la présidence engage une vitesse de croisière dans sa démarche d’amener les politiciens burundais en exil à regagner le pays pour qu'ils viennent donner leurs contributions dans l'édification du Burundi.

C'est ce qu'on peut comprendre dans l'interprétation qu'a faite le porte-parole du président Pierre Nkurunziza du message que ce dernier a lancé à ces politiciens.

« Dans son message (du président), il a été comme un clin d'œil ou un ordre à tous ceux qui sont chargés de faciliter l'entrée ou la sortie des Burundais sur ou de leur territoire, par exemple les chancelleries ou les représentations diplomatiques à l'extérieur du pays ou la police nationale du Burundi (la police de l'air, des frontières et des étrangers) de tout faire pour que tous les partenaires politiques qui sont à l'extérieur puissent rentrer en bonne et due forme », a indiqué Léonidas Hatungimana au cours d'un journal diffusé en synergie par 10 radios locales jeudi.

Il a tenu à préciser que c'est un message pour que chacun puisse se préparer à bien accueillir ses frères et sœurs qui sont à l'extérieur du pays. Le porte-parole du président a également indiqué qu'une garde sera mise à la disposition de l'un ou l'autre de ces politiciens qui l'aura demandée pour sa protection.

Un de ces leaders qui sont en exil avait exprimé ses inquiétudes sur la sécurité de cette classe politique une fois arrivée au pays. Pancrace Cimpaye, porte-parole du parti Sahwanya Frodebu, avait même exigé comme préalable à leur retour la libération de tous les prisonniers politiques et celle de tous les prisonniers d'opinion incarcérés après les élections générales de 2010.

Le chef d l'Etat burundais avait lancé cet appel le 1er juillet dans son discours à la nation à l'occasion de la célébration du 49ème anniversaire de l'indépendance du Burundi.