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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Sud-Soudan : Independence Day Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Afrique

● Sud-Soudan, l'aube d'une nation

Associated Press, 09-07-11

 Le drapeau de la République du Sud-Soudan flotte désormais sur Juba. Samedi, des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux dignitaires et chefs d'Etat, ont porté sur les fonts baptismaux la plus jeune nation de la planète à voir le jour, fruit de longues décennies de guerre civile, après un accord de paix signé en 2005 et dans la foulée du référendum sur l'autodétermination qui a validé, en janvier dernier, la sécession d'avec le Nord.

La fête avait éclaté avec le jour, dans les rues de Juba, devenue la plus jeune capitale au monde, se poursuivant dans la nuit de vendredi à samedi. A la mi-journée, sous une soleil de plomb, devant une foule compacte, le président du Parlement sud-soudanais a lu la proclamation officielle d'indépendance.

Puis le drapeau du Soudan a été amené, remplacé par les couleurs du Sud-Soudan, hissées pour la première fois, déclenchant les cris de joie et les applaudissements de la foule, venue par dizaines de milliers fêter cette naissance.

"Halleluiah!", a crié un des huit millions de désormais Sud-Soudanais, tandis que d'autres ne retenaient pas leurs larmes. "C'est un grand jour, parce qu'il reflète toute la souffrance que tous les Sudistes ont vécue depuis près de 50 ans", a déclaré David Aleu, étudiant en médecine de 24 ans.

Salva Kiir, jusque-là dirigeant de l'autonomie, a ensuite prêté serment comme premier président du Sud-Soudan indépendant. Le chef du régime militaro-islamiste de Khartoum, le président Omar el-Béchir, recherché par la justice internationale pour crimes de guerre au Darfour, très impopulaire à Juba, assistait à la cérémonie, accueilli par un mélange de sifflets et de réflexions de surprise.

Le Soudan, qui fut le plus vaste pays d'Afrique, est désormais coupé en deux. Pendant plus de 50 ans, les tribus africaines du Sud, majoritairement chrétiennes et animistes, auront combattu la domination des régimes successifs au pouvoir à Khartoum, émanant tous du Nord à majorité arabo-musulmane.

La dernière guerre civile, menée par la guérilla de l'Armée populaire de libération du Soudan (APLS) dirigée par John Garang, a duré vingt ans, de 1983 à 2005, faisant deux millions de morts, quasiment deux fois plus de déplacés, dévastant le Sud.

Samedi, danseurs et tambours traditionnels, habitants brandissant des drapeaux miniature côtoyaient dans les rues de Juba des militants venus du Darfour (Ouest) réclamant "El-Béchir, mort ou vif". Le président soudanais est le premier chef d'Etat en exercice à avoir été inculpé par la Cour pénale internationale (CPI) pour le conflit du Darfour, dans lequel Khartoum combat les ethnies de l'ouest soudanais et est accusé de nombreuses violations des droits de l'Homme.

Pour le président américain Barack Obama, l'un des premiers à reconnaître cette nouvelle nation souveraine, ce jour de fête est un message d'espoir, qui vient confirmer qu'"après les ténèbres de la guerre, la lumière d'une aube nouvelle est possible". "L'indépendance n'est pas un cadeau qu'on vous a fait. Vous en avez payé le prix", a renchéri Susan Rice, ambassadrice de Washington auprès de l'ONU, représentant les Etats-Unis à la cérémonie.

Dans son discours, le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a quant à lui rappelé les nombreux défis qui attendent la jeune nation, soulignant que Khartoum et Juba étaient loin d'avoir résolu tous leurs différends, et exhortant les parties à les régler autour de la table de négociation. Le statut de la région contestée d'Abyei, reste en suspens, et les forces du Nord et du Sud-Soudan y maintiennent un statu quo tendu. Et le Sud-Kordofan, partie du Nord mais où nombreux sont ceux qui veulent le rattachement au Sud, les combats font rage depuis des semaines.

Le Sud-Soudan deviendra officiellement la semaine prochaine le 193e pays reconnu par les Nations Unies, et son 54e membre en Afrique.

Après la liesse de l'indépendance, les défis s'annoncent innombrables pour la jeune nation. Bien que riche de ses réserves pétrolières, le Sud-Soudan dépend du Soudan pour ce qui est du raffinage et de la distribution. Il est aussi l'un des pays les plus pauvres et moins développés de la planète: tout est à bâtir pour répondre aux besoins de base de la population, diversifier l'économie, réformer une armée pléthorique et prédatrice, lutter contre une corruption endémique, instaurer l'équilibre des pouvoirs entre des dizaines de factions ethniques et militaires...

En outre, les tensions Nord-Sud persistantes risquent bien de rallumer un nouveau conflit, de part et d'autre de la nouvelle frontière internationale, longue de 2.100 km, mais au tracé est contesté en en moins cinq secteurs, dont plusieurs sont occupés illégalement par soit les Sudistes soit les Nordistes.


● Le Soudan du Sud accède officiellement à l'indépendance

Reuters, 09/07/2011

Les Soudanais du Sud ont dansé, chanté et exulté samedi pour célébrer l'avènement de leur nouvel Etat, dont l'indépendance proclamée en présence de nombreux dignitaires étrangers laisse toutefois planer des menaces sur la stabilité de la région.

A minuit, la République du Soudan du Sud, pays en voie de développement producteur de pétrole, est devenue officiellement le 193e Etat de la communauté internationale et le 54e pays du continent africain.

L'indépendance de cette ancienne province soudanaise a été acquise dans la douleur. Des accords de paix signés en 2005 entre le Nord et le Sud lui avaient ouvert la voie, en mettant fin à des décennies de guerre civile.

Mais c'est en janvier, lors d'un référendum d'autodétermination que les Soudanais du Sud se sont prononcés massivement en faveur d'une partition d'avec le Nord.

Comme un symbole, lors de la cérémonie officielle, le nouveau chef de l'Etat du Soudan du Sud était assis à côté de l'homme qu'il a combattu pendant des années, le président soudanais, Omar Hassan al Bachir.

Submergées par les hordes de Soudanais du Sud venus assister à ce moment historique, les forces de sécurité de la nouvelle république ont vite abandonné l'idée de maintenir l'ordre dans les rues de la capitale, Djouba.

PARIS ET WASHINGTON RECONNAISSENT LE NOUVEL ÉTAT

Et lorsque le moment tant attendu est arrivé, à savoir la lecture de la déclaration officielle d'indépendance par le président du Parlement, certains se sont évanouis, bien aidés par la chaleur ambiante qui régnait sur une grande place de la ville.

Les mots responsables de cette ferveur furent les suivants: "Par la présente, nous, représentants démocratiquement élus du peuple, déclarons le Soudan du Sud un Etat indépendant et souverain".

Juste après cette lecture officielle, orchestrée par James Wani Igga, le drapeau soudanais a été symboliquement amené, avant que les nouvelles couleurs du pays ne soient hissées et que le président, Salva Kiir, ne prête serment.

A ce moment précis, les Soudanais du Sud ont levé les bras en l'air, se sont enlacés, pendant que certains d'entre eux étaient en larmes. Dans les rues de Djouba résonnaient des sons de tambours, des slogans à la gloire du nouveau pays et nombreux étaient ceux qui dansaient pour manifester leur joie.

Des dizaines de dignitaires étrangers étaient présents lors de cette cérémonie, au premier rang desquels figuraient le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, mais aussi une trentaine de chefs d'Etat africains. La France était de son côté représentée par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Une série de pays ont immédiatement reconnu le Soudan du Sud comme nouvel Etat. Le premier fut le Soudan, symboliquement, puis vinrent l'Egypte, les Etats-Unis et la France notamment.

"Après tant de luttes menées par le peuple du Soudan du Sud, les Etats-Unis d'Amérique saluent la naissance d'une nouvelle nation", a déclaré le président américain Barack Obama dans un communiqué diffusé par la Maison blanche.

DES REBELLES DE DARFOUR ÉTAIENT PRÉSENTS

La France a emboîté le pas à cette initiative.

"Cet événement est l'aboutissement d'un processus exceptionnel, initié par l'accord global de paix de 2005, que l'ensemble de la communauté internationale a soutenu, et que le Nord et le Sud ont mené courageusement jusqu'à son terme", déclare le président de la République dans un communiqué.

"La France reconnaît et accueille le Soudan du Sud parmi la communauté des Etats", poursuit l'Elysée.

Si la présence d'Omar Hassan al Bachir dans les tribunes était une preuve de la bonne volonté affichée par le Nord, celle-ci a dû en revanche embarrasser nombre de diplomates occidentaux.

Et pour cause, la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d'arrêt à l'encontre du chef d'Etat soudanais pour crimes de guerre, crimes contre l'humanité et génocide au Darfour, une autre province soudanaise en proie à un conflit.

D'ailleurs, environ 200 personnes originaires de cette région s'étaient invitées à l'événement, avec en tête d'affiche le chef rebelle Abdel Wahed Nour.

Ses partisans, membres de l'Armée de libération du Soudan (ALS), portaient des tee-shirts à son effigie et chantaient des slogans du type "Bienvenue au nouvel Etat". L'un d'entre eux tenait notamment une pancarte où on pouvait lire: "Al Bachir, recherché mort ou vif".

Ce fait est là pour rappeler que si l'indépendance du Soudan du Sud est désormais officielle, les inquiétudes concernant l'avenir demeurent nombreuses.

Les dirigeants du Nord et ceux du Sud ne se sont notamment toujours pas mis d'accord sur un ensemble de questions sensibles, dont les plus importantes concernent le tracé de la frontière et le partage des revenus tirés du pétrole, essentiels pour l'économie des deux Etats.

 
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