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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Burundi : Les proches de Patrice Faye dénoncent un complot Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Justice

La Croix, 2/8/11

Patrice Faye, un Français condamné à vingt-cinq ans de prison au Burundi

Patrice Faye condamné à 25 ans de prisonÀ 58 ans, le Français, qui avait été désigné « troisième personnalité » du Burundi, a été condamné lundi 25 juillet à vingt-cinq ans de prison pour viols, notamment sur mineures. Ses avocats feront appel cette semaine.

Face aux accusations de viols et d’incitation à la débauche, Patrice Faye a toujours clamé son innocence. À 58 ans, ce Français vient pourtant d’écoper de vingt-cinq ans de prison au Burundi. « Une véritable condamnation à mort vu son âge », clame l’un de ses avocats, Me  Fabien Segatwa.

Natif de Lyon, plombier de formation, Patrice Faye est installé au Burundi depuis plus de trente ans. Jusque-là, il y a toujours fait figure d’ami et de bienfaiteur, au point d’avoir été nommé en 2010 « troisième personnalité » du pays par un journal national. « Doux rêveur » pour sa sœur, Mireille Faye, « baroudeur » pour son avocate, Me  Anne Monseu, « passionné de reptiles et de sauriens » pour les brochures touristiques du coin, le quinquagénaire a joué les guides pour de nombreux documentaires animaliers et animé plusieurs émissions de télévision.

Il a monté dans le pays trois écoles, nommées PIF (pour « Patrice International Faye ») et des orphelinats accueillant au total plus de 800 enfants. Il a aussi mis en scène des pièces de théâtre avec une troupe mêlant Hutus, Tutsis et Pygmées qui « titillaient le pouvoir en place », selon son avocate.

Des manquements graves de la procédure

Depuis le 4 avril, Patrice Faye vit ce qu’il appelle « un cauchemar » à la prison de Mpimba, à Bujumbura, la capitale. Sa sœur raconte qu’il vit dans un cachot sans lumière, dans lequel il ne peut être qu’accroupi ou allongé parmi les cafards et les punaises : « Il a refusé que je vienne le voir. Il a dit que jamais je ne m’en remettrais. »

Depuis l’annonce du verdict, lundi 25 juillet, la France cherche à défendre son ressortissant. « Nous nous interrogeons notamment sur les incohérences du dossier et les manquements graves de la procédure, a indiqué le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero. Tout État qui se veut démocratique doit respecter le droit à un procès équitable. »

Or le procès du 16 juin, au sortir duquel le parquet avait requis trente-cinq ans de prison, s’est déroulé en langue kirundi et en l’absence d’interprète officiel français. Me  Anne Monseu dénonce aussi une instruction « lamentable ». « Pour démontrer qu’elles avaient vu mon client nu, les victimes présumées ont affirmé à l’audience qu’il était circoncis. Or il ne l’est pas du tout, et ce n’est pas très difficile à prouver ! » s’exclame-t-elle.

Vers une expulsion négociée ?

Ses cinq accusatrices, parmi lesquelles se trouvent des mineures, font toutes partie des écoles PIF qu’il a créées juste après la guerre (1993-2001). Mais la principale d’entre elles s’est rétractée dans une lettre datée du 25 mars et intitulée « Demandes d’excuses pour les déclarations mensongères ». Elle explique avoir agi par vengeance, alors que le Français l’avait exclue de l’établissement. Une autre jeune fille a également reconnu avoir reçu de l’argent pour l’accabler.

Mais de l’argent de qui ? Les proches de Patrice Faye dénoncent un complot qui aurait été ourdi par une fondation allemande, Stamm : « Avec leurs écoles et leurs orphelinats, ils sont en concurrence directe avec les activités de mon client, explique Me  Monseu. La directrice d’alors, une Française qui n’est restée que trois mois dans le pays, détestait Patrice Faye. Alors quand une jeune fille est venue se plaindre qu’elle avait été violée, même si c’était une menteuse notoire, pour elle, c’était du pain bénit. »

« On parle également d’une très grande parcelle (entre 3 et 4 ha) qu’il possède sur le bord du lac Tanganyika, et qui serait convoitée par certains gros pontes de la place, mais cela reste à prouver », raconte à La Croix Édouard Madirisha, le journaliste burundais qui a couvert l’affaire Patrice Faye et n’a aucun doute sur le fait qu’il soit « victime d’une grave injustice ».

Les avocats ont annoncé qu’ils feraient appel cette semaine. En vain ? « L’État burundais, qui a pris position très tôt dans cette affaire, ne voudra pas se dédire », redoute Me Anne Monseu. Les avocats, la famille et le comité de soutien de Patrice Faye, au Burundi, ont déjà demandé au ministère qu’il négocie l’expulsion. Car, murmure Mireille Faye, « je crains que mon frère ne tienne même pas jusqu’à l’appel ».

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L’avocate des parties civiles inquiétée, les médias muselés

Me  Suzanne Bukuru, l’avocate des cinq jeunes filles parties civiles dans l’affaire Patrice Faye, a été arrêtée pour complicité d’espionnage et écrouée, le 15 juillet dernier. En signe de solidarité, les avocats du barreau burundais se sont mis en grève la semaine dernière. Lundi 1er  août, Me  Bukuru a été relâchée par les autorités.

Vendredi 29 juillet, quatre journalistes qui couvraient l’affaire ont été convoqués par la justice. « Le pouvoir burundais est sur les nerfs, car il traverse une passe très difficile », a expliqué un diplomate sous le couvert de l’anonymat. La communauté internationale craint une reprise des hostilités dans ce pays marqué par une longue guerre civile qui a fait près de 300 000 morts entre 1993 et 2006.

MARION QUILLARD

 
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