@rib News, 13/09/2011 – Source France Footbal 

Le sélectionneur national du Burundi, l'Algérien Adel Amrouche est indécis quant à sa présence à la tête Hirondelles. Il ne devrait pas poursuivre son aventure au Burundi, estimant avoir atteint ses objectifs, malgré l’élimination de la course à la CAN 2012, sans écarter, cependant, la possibilité de prolonger son bail si les autorités « mettent le paquet » pour l'équipe.

« Aujourd'hui, mon objectif est atteint, et j'ai l'impression que c'est le moment de partir. L'équipe peut continuer sans moi. Maintenant, si les autorités mettent le paquet pour cette équipe-là, pourquoi ne pas prolonger ? », a déclaré Adel Amrouche dans un entretien publié par le magazine spécialisé France Football.

« J'ai insisté sur le professionnalisme qui doit régner en sélection. J'ai aussi conseillé aux dirigeants de développer le travail à la base, chez les jeunes. Raisonnablement, je pense que le Burundi peut envisager une première qualification à la CAN (Coupe d'Afrique des nations) en 2015. Mais l'équipe a besoin de vécu. Elle n'a pas joué un seul match amical depuis quatre ans ! », a-t-il ajouté.

Adel Amrouche termine un cycle de quatre ans à la tête du Burundi, modeste 145e nation mondiale. Pour lui, il est temps de tourner la page. Selon la presse, le technicien algérien est courtisé par le club danois du FC Copenhague, mais aussi par des clubs norvégiens et qataris.

« J’ai commencé à travailler avec la sélection nationale du Burundi en août 2007. Auparavant j’ai passé trois ans en RDC, au DC Motema Pembe de Kinshasa. Quand je suis arrivé, on n’avait pas ou peu de joueurs expatriés en Europe. J’ai débuté avec les moins de 20 ans, et on a réussi un nul (0-0) contre la grande Egypte. C’était parti. J’avoue que les commentaires positifs de Roger Lemerre, après un match où on avait joué la Tunisie, m’ont fait comprendre qu’il ne fallait pas lâcher », a-t-il expliqué à France Football.

Le Burundi occupe la 2e place du groupe H des éliminatoires de la CAN-2012 avec 5 points, loin derrière la Côte d'Ivoire, leader avec 15 points. Un classement synonyme d'élimination pour les Hirondelles qui ne peuvent pas aspirer à se qualifier parmi les deux meilleurs deuxièmes. « Nos joueurs ne sont pas encore compétitifs », a justifié Amrouche.