- Le président de la République qui avait fait un déplacement sur terrain a Gatumba a fait savoir qu’il faudra prendre trois jours pour demander pardon au seigneur et faire de la prière intensive en mémoire des disparu. [Rtnb/Bonesha/Isanganiro/Rpa]
- Il a fait savoir qu’une enquête sera faite dans les plus brefs délais pour connaitre les noms et les mobiles de cette attaque qui a visé ce village touristique de la province de Bujumbura. Le président Nkurunziza a aussi qualifié l’attaque de crime contre l’humanité, appelant tous les habitants de cette localité du pays à collaborer avec les forces de l’ordre dans la traque des malfaiteurs qui, selon lui, se serait réfugié au Congo après le forfait. [Rtnb/Bonesha/Isanganiro/Rpa]
- Les membres de la société civile, qui avaient fait le déplacement sur terrain, ont fait savoir que les causes de cette attaque ne sont pas expliquées. Le président du Forsc, Pacifique Ninahazwe, a souligné qu’il n’a pas assez de mots pour qualifier ce carnage. Il a appelé le gouvernement burundais à faire de son mieux pour traquer les responsables de cette attaque qui a couté la vie à plus de 40 personnes. [Isanganiro]
- Selon le président de l’Olucome, qui était sur place à Gatumba, le pays vient de perdre toute une force de jeunes de travail. Il demande au le gouvernement qui a tout dans ses mains, de tout faire pour connaitre les cause de cette attaque et de traduire en justice toute personne qui sera reconnue coupable de cette attaque, selon le président de l’Olucome. [Rtnb/Bonesha/Isanganiro/Rpa]
- La ligue Iteka a fait savoir dans un communiqué que les vies humaines se perdent ces derniers jours au Burundi comme si tuer était permis. Selon cette ligue, il fait que le gouvernement prenne les choses en main pour punir toutes les personnes qui se seront rendus coupables de ces actes de tueries de jeunes qui partageant la bière dans la zone de Gatumba. [Rpa]
- Le président de la Commission Indépendante des Droits de l’Homme Frère Emmanuel Ntakarutimana a fait savoir que ceux qui font des actes pareils seront un jour puni par la loi. Selon un communiqué rendu publique ce lundi soir, le gouvernement doit tout faire pour mettre la vérité au grand jour. Par ce communiqué, il est demandé au gouvernement de tout faire pour établir les responsabilités, non seulement pour les auteurs de l’attaque de dimanche de Gatumba, mais aussi pour d’autres cas d’assassinat des membres des partis d’opposition dont le pays est témoin ces derniers jours. Selon ce même communiqué, personne ne devrait bénéficier d’une protection du gouvernement suite à une infraction du genre. [Isanganiro/Bonesha/Rpa]
- Les églises du Burundi ont aussi réagi face à cette attaque de Gatumba. Selon un communiqué rendu publique par les Evêque Catholiques du Burundi, les crimes de sang au Burundi deviennent de plus en plus nombreux sans qu’il y ait des mesures qui soient prises pour décourager les tueries. Ce même communiqué fait savoir que le pays a déjà perdu pas mal de gens suite aux attaques et aux exécutions extrajudiciaires. Ils appellent le gouvernement burundais à arrêter les coupables et à les traduire devant la justice. [Radio Maria/Bonesha/Isanganiro/Rpa/Radio de la paix]
- Les leaders de la communauté islamique du Burundi ont aussi souligné leur inquiétude vis à vis de cette attaque de Gatumba qui a couté la vie à plus de 36 personnes. Cheik Kajandi, président de la communauté musulmane du Burundi, a appelé les gens à la retenue et surtout au gouvernement à se mettre au travail dan les plus brefs délais pour traduire en justice qui ont planifié et exécuté ce plan macabre. [Isanganiro/Rpa]
- Les partis politiques ont aussi réagi. Le parti CNDD-FDD, a appris avec consternation la mort des 36 personnes tuées à Gatumba selon son porte-parole. Dans un communiqué de presse rendu publique ce lundi dans la journée, le parti présidentiel demande au gouvernement de mettre la main dans l’immédiat sur les assassins et de les traduire devant la justice. [Isanganiro/Rema/Bonesha/Rpa]
- Le parti Uprona a aussi réagi face à cette attaque. Le président de l’Uprona Bonaventure Niyoyankana demandé lui aussi au gouvernement de mettre la main sur les assassins, de les ligoter et de les traduire devant la justice. Dans un communiqué rendu publique, par l’autre aile de l’Uprona de Gabriel Sinarinzi, il faut que le gouvernement fasse des efforts supplémentaires dans la protection des citoyens quo continuent à mourir. [Isanganiro/Rpa/Bonesha]
Les partis d’opposition réunis au sein de l’Alliance des démocrates pour le Changement, ADC-Ikibri ont aussi réagi. Le porte-parole de cette coalition a fait savoir que l’attaque montre que le pays a besoin de tout faire pour faire régner la sécurité car, selon lui, la sécurité n’existe pas ces derniers jours au Burundi. [Isanganiro]
- Selon Léonce Ngengakumana, le président en exercice de cette alliance, il est grand temps que le pays songe à entamer des négociations avec ceux qui trouvent qu’il y a des problèmes dans le pays pour donner la paix à tout le monde. [Rpa/Isanganiro]
● Justice
Le président de l’ADC-Ikibiri vient d’être relâché plusieurs heures après son arrestation à son domicile par la police nationale, selon des sources sur place. Selon son avocat, Me Segatwa, le président de l’ADC-Ikibiri a été interrogé sur les récentes déclarations de son alliance appelant le gouvernement à négocier avec l’opposition. [Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rtnb]
- Selon son avocat, Léonce Ngengakumana a passé presque toute une journée à être interrogé sur ce qu’il a dit. Il a fait savoir qu’il ne peut pas en dire plus sur les questions posées à son client, selon Me Segatwa. [Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rtnb]
- Le président de l’Aprodh, Pierre Claver Mbonimpa, a lui aussi été convoqué pour donner des explications sur le fameux plan d’élimination des membres des partis d’oppositions. Selon lui, il n’a pas accepté de dire beaucoup de choses sur ce plan, car son avocat n’était pas disponible. Il a fait savoir qu’il a été convoqué pour ce mercredi. [Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rtnb]
- Les magistrats viennent d’entamer une grève de dix jours pour protester contre l’immixtion du gouvernement dans la fonction des magistrats de même que la non mise en application des conventions entre le gouvernement et les syndicats des magistrats. [Rtnb/Bonesha/Isanganiro/Rpa]
