@rib News, 10/11/2011 – Source Xinhua

Le Burundi a célébré jeudi pour la première fois la journée nationale de l'horticulture, une journée dont les organisateurs se sont fixés entre autres objectifs de rassembler un bon nombre d'intervenants dans le secteur et de renforcer la concertation, le plaidoyer, les échanges d'expériences et de promouvoir cette profession, ont indiqué les organisateurs.

Cette journée a rassemblé, dans les enceintes du Jardin Public situé au cœur de Bujumbura, des producteurs de fruits, de légumes, de fleurs, de tubercules et de champignons, les chercheurs dans le domaine, les éducateurs, les étudiants, les élèves, les vendeurs, les transformateurs et les consommateurs de tous ces produits afin de contribuer à la promotion de l'horticulture au Burundi, en commençant par le périmètre urbain et pari-urbain de Bujumbura.

Un projet intitulé "Appui au développement de l'horticulture urbaine et périurbaine" a été lancé à cette occasion, avec le financement de la Belgique pour appuyer les petits producteurs dans la ville de Bujumbura et ses périphéries.

« D'une durée de 4 ans avec un budget de plus de 2 milliards de FBU (près de 1,6 million de dollars), ce projet appuie le gouvernement au travers le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage à organiser le secteur Fruits et Légumes dans les grandes villes du Burundi », a indiqué un délégué de la FAO au Burundi.

Le projet a déjà fait des réalisations et d'autres sont en cours. Il y a entre autres la signature de 7 protocoles d'accords pour appuyer la recherche sur la production des légumes.

Le projet appuie également 70 associations en semences de qualité pour relancer les activités maraîchères et 25 autres associations sont en préparation pour recevoir un appui en microcrédit pour leur permettre d'améliorer la production.

Il a déjà appuyé la restructuration de 150 associations maraîchères et 80 autres sont en cours de validation dans la mairie de Bujumbura et dans la province de Bujumbura rurale.

On compte pour le moment 3 257 bénéficiaires dont 71% sont des femmes, mais il compte dans ses perspectives d'avenir étendre ses activités dans les provinces de Cibitoke à l'ouest du pays, de Bujumbura rurale et de Muramvya.