@rib News, 29/11/2011 ● Sécurité - Les médecins italiens qui travaillaient à l’hôpital de Kiremba au Nord du Burundi ont décidé de quitter leur posté d’attache, après l’attaque qui a couté la vie à deux européens, dont un docteur d’origine italienne et une autre de sœur de la Croatie, qui était de la congrégations des Sœurs de la charité. [Isanganiro]
- Selon l’un des médecins de cet hôpital, au moins 9 médecins pourraient quitter l’hôpital de Kiremba, après la mort de leurs camarades, et des conséquences néfastes risquent de se multiplier. « Nous appelons le gouvernement à nous assister car les choses vont s’empirer » a souligné le directeur de cet hôpital. [Isanganiro/Rtr[ - Même les professeurs d’origine italienne qui travaillaient à l’Université de Ngozi ont été obligé d’interrompre leurs cours alors qu’ils venaient à peine de les commencer, et ont quitté les lieux, apprend-t-on des sources sur place à Ngozi. [Isanganiro] - Les malades de l’hôpital de Kiremba qui se sont confiés aux médias sont inquiets par le relâchement de la sécurisation de ces médecins car, selon eux, même les femmes qui allaient être soigné de la fistule obstétrique sont condamnées à quitter l’hôpital par manque de médecins spécialisés dans ce domaine. Au moins 6 femmes avaient bénéficié des soins et certaines d’autres étaient sur la liste pour être opérées par ces médecins. [Rtr] - Un journaliste correspondant de la Radio France Internationale, Hassan Ruvakuki, a été arrêté ce lundi par des agents renseignement. Selon des sources de la radio Bonesha FM, où il travaillait. Selon le Directeur de la radio Bonesha FM, ce journaliste a été arrêté alors qu’il était en train de suivre des activités de la conférence sur le lac Tanganyika qui se déroulait au Burundi. [Rtr/Isanganiro/Bonesha] - Patrick Nduwimana se dit également inquiet pour la sécurité de ce journaliste car, selon lui, il a été arrêté et conduit dans un endroit inconnu. Selon lui, il avait d’abord reçu des appels de la part de deux haut responsables des renseignements, à savoir le chef de cabinet, le Général Agricole, et l’autre du nom de Buranje. « Si la santé de ce journaliste est en danger, ces agents de renseignement seront les premiers à avoir des comptes à rendre » a déclaré le directeur de la Radio Bonesha FM. [Isanganiro/Bonesha/Rpa] - Le président de l’Union des Journalistes Burundais (UBJ) Alexandre Hatungimana se montre inquiet par cette arrestation qu’il qualifie déjà d’enlèvement. Selon lui, la police a franchi les limites en accusant un journaliste de prête main forte à la rébellion alors que la même police souligne que cette rébellion n’existe pas. Selon le président de l’UBJ, la police fait une chose et son contraire. [Rtr/Rpa/Isanganiro/Bonesha] - Pierre Ambroise de Reporter sans Frontières s’est aussi montré inquiet par cette arrestation de Ruvakuki, qui a été suivi par une fouille perquisition de sa maison. Selon lui, il faut que les Services de Renseignement burundais fassent tout pour ne plus arrêter les journalistes de la sorte et surtout respecter leur travail. Il ajoute également que ce journaliste doit être libéré immédiatement et sans conditions. [Rpa] - Cependant, le porte-parole de la police présidentielle, Télesphore Bigirimana, fait une lecture différentes des faits. Il précise qu’un journaliste est un citoyen comme d’autres et qu’il peut être arrêté à n’importe quel moment quand il a des comptes à rendre. Il ajoute néanmoins que si les enquêtes prouvent qu’il n’est pas complice, il sera libéré. [Isanganiro/Rpa/Rema] - Parce que le Burundi participe au maintien de la paix en Somalie, l'organisation terroriste somalienne Al-Shabaab a menacé de mener des attaques terroristes au Burundi. Il peut également cibler les intérêts américains au Burundi selon un communiqué de la part du département d’Etat à la Diplomatie. Selon le communiqué, des « échanges de tirs et des attaques à la grenade sont courants même dans les zones urbaines densément peuplées », tandis que les bandits font rage à travers tout le pays. [Isanganiro] - Les citoyens américains doivent être conscients que même les rassemblements et manifestations pacifiques peuvent tourner dans des violences. Les citoyens américains résidant ou voyageant au Burundi sont rappelés à maintenir un niveau élevé de sensibilité sur la sécurité en tout temps et éviter les rassemblements politiques, des démonstrations et des foules de toute nature. [Isanganiro] - La situation sécuritaire dans tout le pays est en général bonne malgré quelques cas isolés de criminalité dans certains coins du pays liés aux motifs variés dont le banditisme avec armes à feu, des règlements de comptes, des conflits fonciers, selon le Chef d’Etat-major General de l’Armée Godefroid Niyombare dans une conférence de presse ce lundi à Bujumbura. [Rpa/Isanganiro/Rtnb/Bonesha] - Dans cette conférence de presse, quelques heures après l’attaque qui a couté la vie à deux coopérants européens dont une sœur croate, le Général Major Godefroid Niyombare se montre confiant que même un certain Pierre Claver Kabirigi qui venait de se déclarer chef rebelle il y a une semaine, n’est pas en mesure d’inquiéter le Burundi. [Isanganiro] - Se prononçant sur la vie de Pierre Claver Kabirigi, qui se nomme nouveau chef d’Etat-major de la nouvelle rébellion, Niyombare souligne qu’il s’agit d’un simple aventurier, aux moyens intellectuels limités. Selon lui, l’armée et la police avait su qu’il se préparait à un banditisme armé raison pour laquelle son groupe a été démantelé, en tuant même certains de ce groupe. [Rtnb/Rpa/Isanganiro/Bonesha/Rema] |