@rib News, 03/12/2011 – Source PANA Bujumbura, Burundi – L'année dernière, moins de 30% de femmes enceintes se sont présentées dans des structures sanitaires officielles du Burundi pour se faire dépister du VIH/SIDA et prévenir la transmission du VIH de la mère à l'enfant (PTME), a-t-on appris jeudi, de source médicale à Bujumbura. L'information a été donnée au cours d’un débat public organisé dans le cadre du lancement du projet Médias d’Afrique contre le VIH/SIDA (MA-VIH) qui est piloté par l’Institut Panos Paris avec l’appui financier de la commission de l’Union européenne (UE).
Le projet MA-VIH couvre le Burundi, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda et la République centrafricaine (RCA). Il vise à perfectionner les journalistes des trois pays dans la couverture de la lutte contre le VIH/Sida. Au Burundi, renforcer le dépistage du VIH chez les femmes enceintes reste un des défis majeurs, surtout dans un contexte où le suivi prénatal fait défaut et où les femmes accouchent encore à domicile, a indiqué le responsable du programme de lutte contre la transmission du VIH/SIDA de la mère à l’enfant (PTME) au ministère burundais de la santé publique, Dr Céline Kayonga. Selon lui, le programme PTME a été mis en place par le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida en 2000 et malgré les efforts réalisés depuis, peu de femmes enceintes viennent aujourd’hui encore se faire dépister du VIH/SIDA. A titre illustratif, sur 8. 733 femmes enceintes qui étaient attendues en 2010 pour se faire dépister et bénéficier d’une protection contre le risque de transmission du VIH de la mère à l’enfant, 2.617 d’entre elles et 1.394 nouveau-nés se sont présentés chez un médecin, soit un taux de couverture global de 29,96 %. |