@rib News, 13/02/2012

● Sécurité

- Quatre corps sans vie ont été découverts dans ce week-end dans la commune de Mutimbuzi en province de Bujumbura. Un d’eux a été retrouvé dans un champ de palmerais dans la zone Rubirizi. Des sources concordantes affirment que cette personne a été tuée ailleurs et que son corps a été jeté à cet endroit. [Rpa]

- L’administrateur communal de Mutimbuzi affirme qu’il a décidé d’enterrer cette personne tout de suite puisque le corps commençait à se décomposer. En outre, d’autres corps ont été découverts sur les rives du lac Tanganyika dans le même état et dont l’enterrement était imminente suite à leur état de décomposition qui inquiète tout un chacun. Là aussi la population affirme que ces personnes n’ont pas été tuées à cet endroit. Elles seraient mortes ailleurs et jetées à cet endroit. [Rpa]

- Un autre corps sans vie a été découvert sur la colline Makaba, en zone Makaba, commune Ngozi. Les causes et les circonstances de sa mort n’ont pas été élucidées. [Rpa]

- Les tueries qui visent certaines personnes laissent un climat de désespoir chez les familles éprouvée. L’exemple est celui d’un certain Vianney Habonarugira, ancien membre du FNL d’Agathon Rwasa, assassiné il y a de cela 9 mois. Sa famille et surtout sa mère reste touchée et sans espoir. La famille demande que le président vienne en assistance aux orphelins laissés par ce Vianney, que les biens volés (le véhicule qu’avait Vianney) leur soient remis et que les auteurs de cet assassinat soient traduits devant la justice et punis conformément à la loi. [Rpa]

- A Ruvumvu en commune Bubanza, une personne qui se rendait dans un champ de l’école de Ruvumvu a été battue par la police pour empêcher les gens des environs de cultiver les champs avoisinant cette école. L’administrateur communal de Bubanza affirme que ces propriétés serviront dans la construction d’autres écoles. Ceci n’est pas de l’avis des populations qui affirment que ces propriétés seront distribuées à certaines personnalités. La personne battue a été hospitalisée mais par après elle a été conduite en prison vers le soir. [Rpa]

- Pour l’ancien président Sylvestre Ntibantunganya, la liberté d’association des partis politiques doit être garantie par le pouvoir en place. L’Etat doit protéger les partis politiques de l’opposition. Pour l’ancien président Pierre Buyoya, le problème est que les partis politiques ne sont pas véritablement enracinés dans la politique burundaise. Quant à l’ancien président Domitien Ndayizeye, le problème est que les partis sont considérés comme un passage obligé de certains politiciens pour s’enrichir. Ainsi, on observe à une multitude de paris politiques. [Rpa]

● Justice

- Le porte-parole de la Cour suprême fait savoir que Manwangari et ses codétenus ne devraient pas quitter la prison puisque le Ministère public avait interjeté appel. En cas d’appel du Ministère public, les détenus doivent rester dans les mains de ce dernier. Il affirme que le Ministère public a émis un autre mandat d’arrêt conformément à l’article 87 du Code de procédure pénale, ce que dément l’avocat de la défense. [Bonesha/Rpa]

- Comparution ce matin du président de l’APRODH devant le Tribunal de grande instance de Bujumbura Mairie. A sa sortie de cette audience, il a fait savoir qu’il a été interrogé sur des accusations d’un certains Josué des services de renseignement qui avait porté plainte en affirmant que Mbonimpa l’avait cité parmi ceux qui ont torturé l’étudiant Pacifique Ndayisaba. Il s’est déchargé en affirmant qu’il n’a fait que reprendre les déclarations de la victime au cours d’une réunion tenue chaque lundi en présence de certains des cadres du service des renseignements à qui il avait demandé de faire des enquêtes pour savoir le rôle de ce Josué dans cette torture. [Rpa/Bonesha/Rtr/isanganiro]

- Un habitant de la province de Bururi accuse les autorités de ladite province de se mêler dans le travail de la justice. En effet, il se base sur une correspondance des autorités de la province qui demandait à la justice de lui prendre une propriété. [Rpa]

● Economie

- Certains agents de la police seraient impliqués dans le fonctionnement des banques communément appelés Banque Lambert. Ils seraient chargés par les bailleurs d’intimider les bénéficiaires pour qu’ils donnent ce à quoi ils se sont engagés faute de quoi ils pourraient être emprisonnés. Les victimes disent qu’elles ne peuvent pas faire autrement devant les policiers alors qu’ils savent que ces agents sont investis d’emprisonner les personnes. [Rpa]

- Le Directeur général de la SOSUMO fait savoir que le sucre est en abondance cette année et que la question du manque de sucre ne se fera plus entendre. [Rtnb]

- Pour la 8ème fois, l’OLUCOME vient d’adresser une correspondance au chef de l’Etat pour lui demander d’user de son pouvoir constitutionnel afin d’exiger la poursuite de certains dossiers qu’il à précisés. Il s’agit de L’achat des jets qui n’ont jusqu’à présent pas volé, la vente du Falcon 50 présidentiel, l’affaire Louberski/Etat du Burundi, et d’autres qui représente valeur de plus de 130 milliards de Fbu. [Rpa]

● Société

- L’Ombudsman et le ministère de la Solidarité nationale vont travailler de pair pour résoudre la question des personnes dont les maisons ont été détruites par les autorités en commune de Rumonge. [Rtnb]

- Les femmes qui avaient pris l’habitude de mendier dans la capitale burundaise ont été regroupées par le Centre Guilgal et l’Association Tubabariranire. Elles ont été formées à renouer avec la vie en famille et elles ont pris par la suite la décision de retourner chez elles. Le ministère de la Solidarité nationale a donné à chacune 30 kilos de riz, 25 kilos de haricots, 2 pagnes et 1 houe. Il a affrété un bus qui les conduira jusqu’à leur destination. [Rtnb/Rtr]

● Politique

- La crise à l’Uprona perdure toujours. L’élection de Jean Baptiste Manwangari dans le comité exécutif du parti Uprona dans la province de Kirundo témoigne que les Badasigana de cette province sont conscients des vrais problèmes qui minent le parti et qui sont contre les comportements de son président. Ce sont les propos de Tatien Sibomana. Quant à Cassien Sindimwo, il fait savoir qu’en aucun cas un membre qui a été suspendu du parti ne peut figurer dans un comité de ce parti. [Rtr]