@rib News, 23/03/2012 – Source Xinhua La ministre burundaise du Tourisme, Victoire Ndikumana, a déclaré vendredi à l'Assemblée nationale burundaise que le secteur de l'hôtellerie et du tourisme est gangrené par plusieurs facteurs. Elle a fait cette remarque lors de la séance de l'adoption du projet de loi portant « suppression de la loi de 2008 portant réinstauration de la taxe hôtelière et touristique ».
Il s'agit de l'insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières des structures de gestion du secteur, le coût élevé de l'acheminement aérien en particulier au départ de l'Europe, la faiblesse des infrastructure d'accueil, l'absence de vision claire et la navigation à vue, dues aux manques de données statistiques fiables du tourisme, l'absence d'une formation officielle en la matière, les procédures complexes d'obtention de visa de visite, le mauvais état des routes d'accès secondaire aux attractions touristiques, l'environnement dégradé, la déforestation massive et continue ainsi que la forte pression agricole. Mme Ndikumana a encore reconnu que l'introduction du visa touristique n'est pas encore effective dans les pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. Cependant, a-t-elle dit, le principe de son instauration a été arrêté, les discussions sont en cours et portent sur les mécanismes de gestion, et les démarches sont en cours. Cependant, a-t-elle rassuré, le ministère burundais du Commerce, de l’Industrie, des Postes et du Tourisme a entrepris, avec l'appui financier du Programme des Nations Unies pour le Développement au Burundi (PNUD) et le concours technique de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), un projet d'élaboration « d'une Stratégie nationale de développement durable du tourisme du Burundi ou "Plan directeur » de développement du tourisme. |