@rib News, 01/04/2012 – Source APA L’ombudsman burundais, Cheikh Mohamed Rukara, s’est saisi mercredi dernier du problème de représentation au sein de la Communauté islamique du Burundi (COMIBU) déchirée depuis novembre dernier par une querelle de leadership entre Cheik Sadiki Kajandi et Cheik Aruna Nkunduwiga. Sur demande du Comité des mosquées, « j’ai reçu les théologiens qui connaissent bien le droit islamique pour que l’on puisse étudier ensemble le fond du problème afin de trouver une solution », a indiqué Cheik Rukara dans son mot liminaire.
« Ne regardons pas les gens mais regardons le fond », a-t-il dit, ajoutant que le problème pourrait se situer à trois niveaux, à savoir l’ethnie, la politique et les antagonismes entre ceux qui ont fait des études coraniques et ceux qui ont fait des études classiques. Après son mot liminaire, l’ombudsman a prié la presse de quitter les lieux afin de lui permettre de poursuivre, à huis clos, les échanges auxquels les deux protagonistes n’étaient pas invités. Cheik Haruna Nkunduwiga se considère comme le « représentant légal ad intérim » de la COMIBU, une place qui lui a été conféré, selon ses propos, par le Conseil supérieur des Sheik après la suspension de Sadiki Kajandi de ses fonctions le 11 novembre dernier. Le ministre de l’Intérieur chargé des confessions religieuses n’a pas pris acte des résolutions de la réunion qui a suspendu Sadiki Kajandi parce qu’il le considère toujours comme représentant de la COMIBU. |