@rib News, 27/04/2012 – Source Xinhua Le gouvernement burundais cherche à limiter l’impact budgétaire lié à l’ouverture de nouvelles missions diplomatiques à Londres (Angleterre), Téhéran (Iran), Oslo (Norvège), Lusaka (Zambie), Riyad (Arabie Saoudite) et Brasilia (Brésil), a déclaré vendredi le ministre burundais des Relations Extérieures et de la Coopération Internationale, Laurent Kavakure. Le gouvernement essaie de « rester dans la fourchette des 13 milliards de francs burundais (plus de 9,2 millions USD) constituant le budget de fonctionnement pour l’ensemble des 26 missions diplomatiques (24 ambassades et 2 consulats) à l’étranger en mettant en avant le redéploiement du personnel diplomatique », a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse.
A propos de la controverse autour de l’ouverture d’une mission diplomatique burundaise à Téhéran, accueilli froidement par les Etats-Unis, M. Kavakure a indiqué qu’en tant que pays souverain, le Burundi compte d’abord sur ses propres intérêts. « Ce n’est pas une ouverture controversée », a affirmé M. Kavakure, avant de souligner que l’une des missions prioritaires confiée à la diplomatie burundaise, est celle de renforcer les relations de coopération à travers la diversification des partenaires. « Qu’il y ait renforcement des relations avec l’Iran, c’est tout à fait normal », a-t-il martelé. |