PANA, 29 juin 2012

Bujumbura, Burundi - Les catégories de détenus dont les femmes enceintes ou allaitantes, les malades à un stade avancé, les personnes âgées de 60 ans et plus ou encore les mineurs de moins de 18 ans au Burundi vont bénéficier de remise de peine en vertu d’une mesure de grâce présidentielle, a appris la PANA de source officielle à Bujumbura.

Le mesure tombe à la veille de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burundi et va encore s’étendre aux anciens condamnés à des peines de moins de 5 ans qui vont recouvrer la liberté totale, précise un décret de grâce du chef de l’Etat burundais, Pierre Nkurunziza.

La grâce présidentielle n’exonère pas, par contre, les infractions de viol, vol à mains armées, détention illégale d’armes à feu et atteinte à la sureté de l’Etat.

Par ailleurs, les condamnations à la peine capitale d’avant 2009, date de la dernière révision du code pénal, sont commuées en des peines de servitude pénale à perpétuité, sauf dans le cas des infractions de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et de viol.

Des remises en liberté provisoire avaient été déjà prononcées en cascade l’année dernière dans le cadre d’une mesure gouvernementale visant à désengorger les établissements pénitentiaires généralement surchargés du Burundi.