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Melchior NDADAYE, Héros de la Démocratie & Prince Louis RWAGASORE, Héros de l’Indépendance

Feu Cyriaque SABINDEMYI, premier président de l'ARIB asbl


 

Umusambi (grue couronnée)

Sites touristiques

La Source du Nil : Petite pyramide à la fois indicative et commémorative, au sommet du mont Gikizi, à 2.145 mètres d'altitude. C'est au pied de cette montagne que surgit, d'abord frêle et timide, la source la plus méridionale du Nil, découverte en 1934 par l'explorateur allemand Burckhard Waldecker.

Pyramide "Source du Nil"

 

Au sud-est du Burundi, dans la province de Rutana, commune de Mpinga-Kayove, sur  la colline de Shanga, se trouvent les chutes et la grotte de Karera. Karera est constituée de quatre chutes d’eau qui sont d’une hauteur variant entre 30 et 60 mètres.

Les chutes de Karera

 

La Faille de Nyakazu, située en province de Rutana dans le Sud-Est du Burundi. L'histoire de cette faille débute en 1914, au début de la Première Guerre mondiale, Nyakazu était un poste militaire allemand construit pour contrôler toute la partie orientale du pays. Le plateau de Nkoma sur lequel il a été édifié aurait été, dit-on, entaillé par les bottes des soldats allemands en fuite devant les forces belges.

La "Faille des Allemands"

 

La "Pierre Stanley et Livingstone" à Mugere où l'explorateur Stanley rencontra le célèbre savant Livingstone le 25 novembre 1871.

Pierre 'Stanley-Livingstone

Info pratique

Bilan 2008 selon Nkurunziza : Ce que j'ai réalisé « c’est beaucoup, et c’est beau ! » Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
Politique

@rib News, 02/01/2009 – Source Présidence

Pierre NkurunzizaIntégralité du Message à la Nation délivré le 31 décembre 2008 par Son Excellence Pierre Nkurunziza, Président de la République du Burundi

Bujumbura, le 31 décembre 2008

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

1. L’année 2008 s’achève, l’année 2009 commence. C’est le temps favorable pour dire merci au Dieu Tout Puissant, Lui qui nous a gardé en vie jusqu’à ce jour. Que gloire et honneur lui soient rendus pleinement. Nous L’implorons de rester à nos côtés tout au long de cette nouvelle année que sa bonté a daigné nous accorder.

2. C’est également un temps favorable pour faire le bilan de nos activités, de relever les réussites et les échecs, en vue d’élaborer les nouveaux programmes à mettre en œuvre les jours qui viennent.

3. Je formule mes vœux de paix, de bonheur, de prospérité et de bonne santé à tout le peuple burundais ainsi qu’aux étrangers qui vivent dans notre pays.

La devise de cette année 2009 que nous commençons est :

« TRAVAILLONS PLUS, PRENONS UNE PART ACTIVE A NOTRE SECURITE, C’EST LE CHEMIN DROIT VERS LE DEVELOPPEMENT DURABLE. »

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

Nous voudrions vous rappeler brièvement les grandes réalisations de cette année écoulée.

4. Dans le secteur politique, trois nouveaux partis politiques ont été agréés, trois autres attendent la réponse à leur requête.

5. Le Gouvernement a organisé mensuellement une rencontre avec les représentants des partis politiques agréés, dans le but d’avoir une lecture commune de la loi les régissant et échanger sur d’autres points.

6. Les associations et organisations de la société civile ont également un rôle important à jouer dans la vie nationale. Aujourd’hui, le pays en compte plus de trois cent cinquante (350).

7. Pour mieux mener sa politique nationale de développement, le Gouvernement a organisé le recensement général de la population et de l’habitat. Il a en outre lancé le programme de la décentralisation afin de faciliter aux Burundais la recherche des solutions à leurs préoccupations.

8. Nous avons fait des descentes sur terrain dans toutes les Communes du pays, descentes au cours desquelles nous avons dialogué avec la population et effectué avec elle les travaux communautaires de développement.

9. Cette année que nous achevons, nous avons accueilli plus de quatre-vingt-dix huit milles rapatriés (98 000), et nous avons construit des villages de paix pour installer les sans adresse. Les réfugiés Burundais qui sont encore en Tanzanie ont bénéficié d’un temps supplémentaire afin qu’ils se préparent suffisamment à leur retour, et que le Gouvernement apprête le nécessaire pour leur accueil. Un bon nombre de déplacés de guerre à l’intérieur du pays ont regagné leurs anciennes propriétés.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

10. En matière de sécurité publique, même si en général tout a bien marché, l’on aura enregistré pas mal de cas de crimes, de délits et de délinquances. Nous nous réjouissons du fait que les auteurs ont été appréhendés et transférés aux juridictions compétentes à plus de quatre-vingt-cinq pour cent (85%).

11. Il est malheureusement arrivé que la sécurité soit perturbée par certains parmi ceux-là mêmes qui devaient la sauvegarder. Cela est déplorable. C’est pourquoi environ cent trente-cinq membres de la Police Nationale du Burundi (135) reconnus coupables ont été arrêtés et mis en prison, pendant que deux cent soixante-quatorze (274) autres ont été révoqués de leurs fonctions.

12. Les forces de l’ordre ont redoublé d’effort dans les opérations de fouille -perquisition des armes illégalement détenues par la population. Ainsi, quatre cent fusils (400), plus de trente-neuf mille munitions (39 000) et plus de vingt-et-un mille explosifs (21 000), dont les grenades, ont été de gré ou de force récupérés.

13. Le Gouvernement vient de procéder à une redynamisation de la Commission Nationale chargée du désarmement de la population civile en apportant des améliorations dans les stratégies de travail de ladite Commission, pour plus d’efficacité.

Dans le but de renforcer la sécurité, la population a été conviée à plus de collaboration avec les forces de l’ordre et l’administration.

14. Nous avons tenu des rencontres avec les dirigeants du Mouvement Palipehutu-FNL et, avec l’aide de la Sous-Région et du Facilitateur, nous avons trouvé des réponses à toutes les questions qui faisaient obstacle à la mise en application des Accord déjà signés.

15. Le Gouvernement a déjà demandé que lui soit transmise la liste des membres de ce mouvement pour occuper les postes convenus, et nous avons pris la décision de libérer les combattants du Palipehutu-FNL en détention pour des raisons politiques et la guerre.

16. Nous espérons que ce mouvement respectera les engagements pris et qui sont consignés dans les Accords, même si nous observons une certaine lenteur dans ses rangs.

17. Dans le secteur de la défense nationale, des camps militaires ont été réhabilités, et les Forces de Défense et de Sécurité ont servi d’exemples dans les travaux communautaires.

Nous avons volé au secours des pays qui avaient des problèmes de sécurité en envoyant nos hommes au Soudan, en Côte d’Ivoire et en Somalie.

18. Les militaires ont bénéficié également d’une formation relative à la lutte contre le terrorisme, à la prévention et la gestion des catastrophes naturelles.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

19. Notre pays a poursuivi sa politique de bonnes relations avec tous les Etats. Aujourd’hui, le Burundi n’est en mauvais terme avec aucun pays. Les visites qu’ont effectuées dans notre pays les Chefs d’Etats amis en sont un signe évident. Nous citons ici le Président de la République Unie de Tanzanie, le Président de la République du Rwanda, le Président de l’Ouganda, et le Président de la Zambie.

20. Nous saisissons cette occasion pour désapprouver publiquement les Burundais sans cœur qui se sont fait enrôler dans les combats qui ont resurgi en République Démocratique du Congo. Nous apprécions beaucoup l’attitude des dirigeants de ce pays voisin, qui ont compris que ces hommes n’ont été nullement envoyés par le Burundi. Nos relations sont restées très bonnes comme avant.

21. Le Burundi a abrité cette année beaucoup de rencontres réunissant les Ministres ou les délégations des Gouvernements.

Cette année a également été caractérisée par des tournois de compétitions internationales, spécialement sportives et culturelles. Nous saisissons cette occasion pour redire nos remerciements aux lauréats qui ont redoré le blason de notre pays en occupant des places primées. Nous félicitons Mademoiselle Claudia NIYONZIMA pour son classement dans la Compétition de Miss East Africa 2008.

22. Nous sommes fier que les Burundais percent et gagnent la confiance au niveau international. Ils font preuve de courage et de discipline, et nous les en félicitons. Nous profitons de cette occasion pour rappeler à tous les Burundais qu’il ne faut plus attendre la mort de nos frères et sœurs pour leur faire des compliments, mais plutôt leur témoigner soutien pendant qu’ils accomplissent des exploits.

23. Le Gouvernement a demandé à plusieurs citoyens leur point de vue sur l’entrée de notre pays dans la Communauté des Pays de l’Afrique de l’Est, et sur la fédération dans cette Communauté. Quatre-vingt pour cent (80%) soutiennent l’entrée dans la Communauté, et plus de soixante-dix pour cent (70%) sont pour la fédération.

24. Les réalisations du Gouvernement en matière de promotion et de défense des droits de l’homme sont nombreuses dans notre pays. Nous en citons quelques unes :

a. Dans le domaine de l’éducation : Le Gouvernement a continué la mise en pratique de son programme de l’enseignement gratuit au niveau du primaire. Nous voudrions rappeler ici à toute la population que la formation est l’une des clés pour le développement. La formation doit donc se conformer aux impératifs de l’heure et correspondre aux souhaits exprimés par la population, de telle sorte que les lauréats des écoles puissent subvenir à leur besoins, se faire vivre et faire vivre leurs familles, au lieu de gonfler les effectifs des chômeurs qui attendraient tout de la Fonction Publique.

b. Dans le domaine de la santé publique : Le Gouvernement a poursuivi son programme de faire soigner gratuitement les enfants âgés de moins de cinq ans, et d’assurer gratuitement les soins aux mères qui accouchent dans les infrastructures sanitaires publiques. Cette mesure a fait que les mères qui jouissent des soins de la maternité dépassent quarante-huit pour cent (48%), et le nombre d’enfants se faisant soigner dans les hôpitaux ou les centres de santé s’est vu multiplié par plus de quatre.

A cause de cette mesure, aucune mère n’est plus tenue prisonnière à l’hôpital pour incapacité de payer les soins de maternité ; cette mesure a également fait qu’aucune famille ne soit plus obligée de vendre sa petite terre pour payer le coût d’un accouchement par césarienne.

Maintenant, le Gouvernement est entrain d’analyser les voies et moyens de faciliter les soins de santé à toute la population. Les médicaments et le matériel nécessaire ont été distribués dans tous les hôpitaux et centres de santé du pays.

Le Gouvernement a beaucoup fait dans l’approvisionnement en produits anti- rétroviraux pour les malades du SIDA, et la campagne de réveil pour la lutte contre cette pandémie a été intensifiée. La Communauté Internationale a promis de financer le programme du Gouvernement de cinq ans dans la lutte contre le Sida. Mais nous appelons toute la population à plus de médecine préventive.

Aux responsables de l’orientation scolaire et aux préposés à la distribution des médicaments et du matériel de santé , de l’affectation du personnel de santé et dans la construction des infrastructures sanitaires, nous demandons de toujours vérifier s’il n’y a aucune Province qui soit défavorisée, mal servie. Nous demandons aux médecins Burundais qui font leurs prestations à l’étranger de penser à leurs familles, et qu’ils viennent de temps en temps poser un geste de solidarité en soignant au Burundi.

Ces différentes mesures ainsi que la participation de la population aux travaux communautaires de développement ont fait que le Burundi a été pris en exemple à DOHA (au Qatar) dans la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement, surtout en matière d’éducation et de santé publique.

c. Dans le domaine de la communication et de l’information :

Les radiodiffusions, les télévisions et les journaux écrits ont connu un développement spectaculaire au Burundi, et fonctionnent au grand jour.

Dans le cadre de la promotion de ce métier, le Gouvernement ne cesse d’organiser des rencontres avec les responsables des médias. Cette seule année qui s’écoule, nous avons fait deux rencontres. Nous sommes largement satisfait des fruits des échanges que nous avons eus, car une amélioration des services à la population auditrice est nette. Nous leur demandons de continuer à travailler dans le respect de la loi et de l’éthique qui est propre à cette profession.

Nous avons tenu des conférences de presse, et nous avons organisé des conférences publiques pour répondre en direct aux questions de toute la population.

d. Dans le domaine propre des droits de l’homme et à travers la justice :

Le Gouvernement a prévu la mise en place d’une Commission Nationale Indépendante pour la Promotion et la Défense des Droits de la Personne Humaine. La Loi y relative a été analysée au Conseil des Ministres, il reste que l’Assemblée Nationale et le Sénat l’adoptent.

Le respect des Droits de l’Homme passe à travers la justice. Dans ce sens, beaucoup d’actions ont été faites :

  La révision du Code Pénal pour préciser les punitions et peines à infliger à ceux qui violent les Droits de l’Homme. La Loi est au Sénat pour adoption ;

  La réinstauration des compétences des Cours Martiales pour juger les criminels qui volent à main armée, ceux qui violent les femmes, etc. A ces Tribunaux, Nous demanderions de ne pas se lasser, et surtout de rendre publics les jugements rendus ;

  La construction des Tribunaux de Résidence et l’équipement des Tribunaux de Grande Instance (TGI) en véhicules en vue de faciliter l’exécution des jugements rendus.

  Les visiter des maisons de détention pour voir de nos propres yeux les conditions dans lesquelles vivent les prisonniers.

  La formation appropriée aux policiers et autres fonctionnaires des prisons, surtout en matière de droit et de sociologie.

  L’organiser des visites médicales dans les maisons de détention. Dans le but de développer les capacités du personnel de justice, des séminaires ateliers ont été organisés ayant pour thèmes l’éthique et la déontologie du juge, la justice et le droit international en matière des droits de l’homme.

e. Dans le secteur des travailleurs et de l’emploi.

Divers syndicats des travailleurs fonctionnent au grand jour. Ce que nous demandons aux premiers responsables, c’est qu’ils soient aussi des mobilisateurs pour le travail. Nous voudrions leur rappeler que même les grèves devraient s’organiser dans le respect de la loi et l’intérêt général de la population.

Le Gouvernement restera à l’écoute des travailleurs, essayant de satisfaire à leurs revendications légitimes, mais il se gardera de leur promettre ce dont il n’est pas capable d’honorer ; il demande aux travailleurs à leur tour de ne pas faire exiger l’impossible.

Le Gouvernement s’est engagé à travailler dans la transparence. Voilà pourquoi, lors de la dernière session de l’ONU tenue à Genève sur l’état des lieux des droits de l’homme dans le monde, le Burundi a été félicité pour les efforts faits dans le domaine, même si tout n’est pas parfait, surtout parce que notre pays est en période post-conflit, et qu’il est encore confronté à plusieurs difficultés.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

25. La bonne gouvernance est parmi les meilleures solutions aux problèmes qui se posent, que ce soit au niveau politique, économique ou social. Dans notre pays, la lutte sans merci contre la corruption, les détournements et les malversations économiques est restée entière. Le gouvernement a continué son action à travers les organisations de contrôle de la bonne gestion de la chose publique, et il a renforcé le dispositif légal pour consolider la bonne gouvernance.

26. En l’espace d’une année et demie que la Brigade anti-corruption vient de passer en fonction, elle a déjà remis au Parquet plus de cent dossiers (100), et elle a fait récupérer au profit des caisses de l’Etat plus de deux cent quarante-trois millions de nos francs (243 000 000 ).

27. L’existence et l’exercice des fonctions de ces mécanismes de contrôle ont contraint à la modération certains agents publics, qui avaient passé pour maîtres dans la pratique des pots de vin : certains parmi eux ont été traduits en justice.

28. Ceci ajoutée à la révision des textes, à la réforme des procédures suivies dans les finances publiques ainsi que l’engouement pour le travail que l’on a observé cette année 2008, le pays a encaissé un montant supplémentaire de trente trois milliards de francs burundais sur les prévisions des recettes intérieures.

29. L’Inspection Générale de l’Etat a beaucoup aidé dans le recouvrement, et un bon nombre de ceux qui faisaient le distrait pour ne pas payer leurs dettes envers l’Etat s’en sont acquitté. Aussi a-t-on fait entrer deux milliards six cent millions (2 600 000 000).

30. L’Inspection générale a pu publier le montant dû au trésor public, soit un chiffre de quatre milliards (4 000 000 000). Il y a des créanciers reconnaissent cette dette, d’autres n’ont pas encore fourni des preuves de non-redevabilité.

31. Nous demandons aux institutions chargées du recouvrement des dettes publiques de prendre pour référence ces rapports de l’Inspection Générale et de rassembler tous ces montants pour les verser le plus vite dans le trésor.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

32. Dans l’application du cadre stratégique de lutte contre la pauvreté et plus spécifiquement pour améliorer l’agriculture, le Gouvernement a disponibilisé les intrants agricoles à des prix abordables, spécialement l’engrais chimique, même si les quantités ont été insuffisantes. Il a également aidé la population dans le besoin en lui donnant la semence, de même que les houes et les produits phytosanitaires.

33. Nous n’avons pas oublié la formation de perfectionnement accordée aux moniteurs agricoles dans des séminaire. Dans les marais, plus de cinq cents hectares (500 ha) ont été aménagés, et le travail continue.

34. A commencer par le Chef de l’Etat lui-même, le Gouvernement a pris les devants pour stimuler la population à planter et à multiplier les arbres fruitiers.

35. S’agissant des produits d’exportation tels que le café, le thé et l’huile de palme, la production s’est augmentée ; le Gouvernement est entrain de multiplier de nouvelles variétés de cultures d’exploitation.

36. Quant à l’élevage, le Gouvernement a appuyé la population en lui accordant deux mille sept cent neuf vaches (2.709), trente-neuf mille deux cent quatre chèvres (39 204), et deux cent trente-quatre porcs (234).

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

37. Dans le domaine du commerce et de l’industrie, une réglementation de la commercialisation des produits pétroliers a été établie et le code des investissements. Il est manifeste que le nombre de ceux qui viennent investir dans notre pays ne cesse de s’accroître, et que les Burundais commencent à s’intéresser aux affaires pour le développement.

38. Nous voudrions rappeler ici que le Gouvernement s’est engagé à suivre jour par jour la question du prix des produits pétroliers.

39. Suite à la situation de guerre qu’a connue notre pays, plusieurs hommes d’affaire se sont trouvés dans l’impossibilité totale d’honorer leurs engagements envers les Banques. Nous avons demandé à ces dernières de reconsidérer la mesure prise contre eux et qui leur interdisait de contracter d’autres crédits. Cette demande a été faite dans le but de les laisser reprendre le travail afin de pouvoir rembourser les dettes, mais également pour qu’ils puissent se relancer et développer le pays. Les Banques ont bien accueilli la requête, maintenant le dossier de chaque homme d’affaire est analysée avec la banque dont il est client.

40. Nous voudrions par cette occasion attirer l’attention et la vigilance de la population, de l’administration, des forces de l’ordre, de la Justice et de la Banque centrale (la BRB) qu’il est un phénomène de vol et d’escroquerie tout à fait nouveau. Des gens créent des soi-disant micro finances, ramassent des sommes des pauvres citoyens, puis disparaissent dans la nature.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

41. Dans notre discours de fin d’année 2007, nous avions donné la listes des dossiers qu’il fallait étudier en priorité, car ils étaient importants, même s’ils demandent beaucoup de moyens, de courage, et un temps assez suffisant.

42. Il s’agit du dossier Luberski, le dossier Ruzizi, le dossier des avions achetés mais qui n’ont jamais décollé, le dossier AFFIMET, le dossier Interpetrol, le dossier des actions de l’Etat perdues avec la faillite des institutions financières CAMOFI, BCD, Banque Populaire, le dossier des biens de l’Etat subtilisés dans nos Ambassades, le dossier des salaires versés à des fonctionnaires fictifs et le dossier du troc Café/Carburant.,

43. Tous ces dossiers ont été étudiés par les Institutions compétentes. Certains demandent un approfondissement, d’autres sont déjà aux et tribunaux. Le dossier FALCON quant à lui, est aux mains du Parlement.

44. Nous demandons que tous ces dossiers soient traités diligemment, que les procès débutent sans plus tarder, et publiquement, qu’à la fin de cette année que nous commençons tout burundais puisse savoir les conclussions déjà tirées.

45. En ce qui concerne la mise en place de l’Institution de l’Ombudsman, le Gouvernement a déjà analysé le projet de loi pour sa création. Il reste que l’Assemblée Nationale et le Sénat l’approuvent et l’adoptent.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

46. Nous avons un grand espoir que le Burundi va se développer. En effet, il est maintenant connu que le sous-sol contient des minerais tel que l’or, le nickel, le coltan, le vanadium, et bien d’autres. Les sociétés pour faire la prospection de ces richesses ont déjà commencé, et les travaux avancent normalement.

47. A propos de l’énergie électrique, plusieurs centrales hydro-électriques ont pu être réhabilitées, d’autres sont en cours.

48. Des routes ont été couvertes de bitume ou sont en cours de travaux. Il s’agit de la route Kirundo-Gasenyi ; Gitega-Karuzi- Muyinga ; Bujumbura-Rumonge et Bujumbura-Gatumba. Ceux qui habitent la capitale ou qui y viennent sont témoins de la réfection des voies urbaines. Les travaux avancent bien, rapidement, et de façon excellente. Ces travaux donnent également de l’emploi à beaucoup de personnes, ce qui contribue à la réduction de la pauvreté et du chômage.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

49. Nous vous avions annoncé le projet de construire cent vingt écoles secondaires (120) au cours des travaux communautaires, Le projet a été réalisé par la population, et elle est allée bien au-delà de ce nombre. Les écoles secondaires construites au cours de cette année sont au nombre de cent nonante (190), tandis que les salles de classes ont dépassé le millier (1000) pour les écoles primaires. En terme de pourcentage, nous atteignons deux cents pour cent (200%).

50. Nous félicitons très vivement la population pour cette parole tenue, et l’honneur dont elle vient de s’entourer. Nous saisissons cette occasion pour remercier les personnes physiques, les sociétés, les partis politiques et les Etats qui ont donné un coup de main à cette population en lui donnant ce dont elle était incapable de se procurer entièrement.

Les contributions ont valu au total quatre milliards et nonante millions de nos francs (4 090 000 000 FBU). Nous remercions les Confessions Religieuses et les privés qui ont entendu l’appel leur lancé, et qui se sont construit des écoles primaires, secondaires, et même supérieures. Nous n’avons pas oublié la contribution combien importante des natifs et ressortissants des Communes, aussi bien ceux qui sont au pays que les Burundais en diaspora. Ils se sont donnés corps et âme pour la réussite de ce grand projet.

51. Nous félicitons également les populations qui, ici et là à travers le pays, sont entrain de se construire des terrains de jeux. Tout cela montre que nous avons compris l’importance de l’école, et que nous devons d’abord compter sur nos propres forces.

Nous tous alors, mettons nous ensemble au travail, participons à la Consolidation de notre sécurité, car c’est la voie directe vers le développement durable.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

52. Nous venons de retracer en grandes lignes les réalisations du Gouvernement au cours de cette année que nous clôturons. C’est beaucoup, et c’est beau. Vous aurez un temps suffisant de les suivre en détails, lorsque chaque Membre du Gouvernement aura son tour de dire à la population les réalisations dans les domaines de son ressort.

Nous voudrions pour le moment vous faire part de certaines difficultés rencontrées.

a) Les aléas climatiques (la sècheresse et les inondations) ont occasionné une faible production, et la famine a frappé certaines contrées ;

b) La lutte contre la corruption, les malversations économiques et le détournement des deniers publics n’a pas encore atteint le niveau satisfaisant.

c) Les armes à feu pullulent encore au sein de la population, et des criminels s’en servent pour commettre des forfaits ;

d) Les moyens que nous prévoyons utiliser dans la réalisation de nos programmes n’arrivent pas au rythme que nous souhaitons, et certains programmes connaissent un retard dans leur exécution ;

e) La pauvreté est encore grande dans le pays ;

f) Certains travailleurs ne respectent pas les heures de travail, ce qui diminue la productivité des services ;

g) Ceux qui recourent aux pratiques obscurantistes sont encore nombreux, et ils provoquent l’insécurité dans le pays ;

h) On aura constaté que certains continuent à entretenir une confusion entre « crime » et « politique » ;

i) Il y a des gens qui prennent l’expression « dialogue et concertation » comme synonyme de « Substitution aux institutions » ;

j) Le mensonge, la non- dénonciation des malfaiteurs et leur protection sont encore une pratique courante ;

k) Il y a eu des grèves contraires à la Loi.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

53. Nous venons de tracer les grandes lignes des réalisations du Gouvernement ainsi que les grands handicaps auxquels nous avons fait face. Pour le moment, nous allons vous présenter les perspectives de l’année 2009, les Membres du Gouvernement en feront surtout chacun dans le secteur qui le concerne.

54. Au cours de cette année, nous allons nous occuper davantage du secteur de l’agriculture et de l’élevage, en mettant au point des programmes qui changent les anciennes pratiques. Nous allons servir d’exemple à la population pour inculquer les habitudes d’irrigation et de fumage des champs, apprendre les techniques de conservation et de transformation des récoltes. Nous allons d’ailleurs analyser les voies et moyens de mettre en place une banque agricole qui pourrait accorder des crédits à faible taux d’intérêt aux agriculteurs et aux éleveurs exclusivement.

55. Mais cette politique n’aura l’effet désiré que lorsque la question des terres aura obtenu meilleur traitement. Nous rappelons que le nouveau code foncier a été donné à plusieurs citoyens Burundais pour avis et considérations pour sa révision est satisfaisant. Pour le moment, il reste que les procédures législatives légales pour cette révision.

56. Il est vrai que la Commission Terres et Autres Biens est sur terrain pour recenser toutes les terres domaniales et installer les rapatriés, quoique ce travail reste difficile. La Loi qui organise cette Commission vient d’être révisée en Conseil des Ministres en vue d’améliorer ses prestations, il reste que ce projet de loi soit adopté par le Parlement.

57. Nous poursuivons les pourparlers avec les pays de la sous-région à propos du projet du Pipe-line qui amènera le carburant jusqu’ici, et Nous allons également continuer la prospection du pétrole dans notre pays.

58. Le Gouvernement a prévu des fonds pour la construction de petites centrales électriques à l’intérieur du pays pour cette année. Nous avons espoir d’acquérir prochainement les moyens nécessaires à la construction d’un barrage hydro-électrique sur la rivière Mpanda, qui va aussi aider les populations de cette localité dans l’irrigation des champs de la plaine de la Rusizi.

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

L’an 2009 est une année spéciale, pleine d’espoirs. Nous y attendons réaliser beaucoup de choses, très importantes :

59. Premièrement : Nous sommes entrain de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que cette année soit marquée par une paix imperturbable, afin que les Burundais puissent dormir sans craindre d’être réveillés une seule seconde par les confrontations entre les Forces de Défense et de Sécurité et le Palipehutu-FNL.

60. Deuxièmement : Nous souhaitons que cette année soit caractérisée par une sécurité totale à travers tout le pays. Pour cela, nous demandons au corps de police ainsi qu’à la Commission chargée du désarmement de la population civile de redoubler d’efforts, chacun en ce qui le concerne, afin que nous atteignions cet objectif.

Nous lançons un appel pressant à toute la population burundaise ainsi qu’à tous les étrangers vivant au Burundi, de se mettre ensemble pour mener à bien cette lutte et laver définitivement nos yeux des larmes versées à cause de ces armes à feu.

61. Troisièmement : Nous invitons tous les Burundais à répondre massivement aux Consultations nationales pour la mise en place de la Commission Vérité Réconciliation ou d’un Tribunal Pénal Spécial pour le Burundi. Nous rassurons que les travaux de préparation de ces consultations sont encours et vont bon train.

62. Quatrièmement : Nous espérons que le Burundi va enfin arriver au grand rendez-vous de voir la remise totale de sa dette extérieure.

63. Cinquièmement : Après avoir atteint ce point d’achèvement, nous prévoyons organiser des séances de débat sur la problématique des salaires des fonctionnaires pour savoir les montants alloués au traitement d’activité, examiner comment réduire les écarts qui existent entre les salaires (harmonisation), analyser ensemble les possibilités d’augmenter le salaire, sans oublier l’exploration des ressources, sur base de nos recettes nationales, surtout que cinquante pour cent (50%) de nos salaires proviennent des aides extérieures.

64. Vous aurez compris qu’il s’agit d’une année où nous allons attaquer de front les problèmes, et oser traiter des questions qui semblaient être tabous. Nous demandons que toutes ces rencontres se déroulent dans un esprit de sagesse et de patriotisme.

Encore au cours de cette année :

a) Nous allons faire les travaux de finissage des salles de classes construites l’an passée. Tout le matériel nécessaire est entrain d’être distribué. Après, nous allons organiser une journée d’inauguration officielle de ces infrastructures au cours de laquelle nous allons proclamer les pays, les organisations, les partis politiques et les individus qui auront contribué pour ce programme.

b) Nous voulons que, jusqu’au mois de mars, nous continuions la plantation des arbres fruitiers qui sont dans les pépinières. Nous apprécions beaucoup le travail accompli par la population, puisque nous avons atteint vingt-cinq millions de plants (25 000 000) alors que nous en avions prévu seulement dix-sept millions (17 000 000).

c) Nous allons construire, à l’occasion travaux communautaires, cinquante autres écoles secondaires (50) [certaines en étage pour ceux qui le veulent], cent écoles primaires (100), cinquante centres de santé, et des citernes d’eau au sein des écoles secondaires que nous avons terminées.

Ici nous lançons un appel vibrant aux natifs pour qu’ils participent activement au développement de leurs provinces d’origine, qu’ils ne se contentent pas de se cantonner à Bujumbura et de vanter uniquement les partis politiques auxquels ils appartiennent.

Nous demandons à tous les Burundais de retrousser les manches, de redoubler d’ardeur pour compter sur nos propres forces d’abord, au lieu d’attendre les aides venant de l’extérieur, plus spécialement en ces moments difficiles dominés par la crise financière à l’échelle mondiale.

Nous invitons tous les Burundais à multiplier par trois la volonté et les efforts qu’ils ont manifestés dans ces travaux de développement au cours de l’année qui s’achève.

d) Nous allons penser à une saine gestion du charroi de l’Etat, des consommations en carburant, en électricité, l’usage du téléphone et du papier dans les Institutions publiques.

e) Pour augmenter les recettes de l’Etat, nous allons mettre en place l’Office Burundais des recettes, et envisageons instaurer des taxes sur la valeur ajoutée (TVA).

Burundaises, Burundais, Amis du Burundi,

65. Pour clore ce discours, nous voudrions remercier tous les Burundais, ceux qui oeuvrent dans le secteur public comme ceux du privé, les administratifs, le Parlement, les Forces de défense et de sécurité, les pays amis, qui se sont donnés corps et âmes pour nous aider à arriver à la présente étape.

Nous remercions également les journalistes qui ont servi au jour le jour des informations suffisantes à la population sur l’évolution de la situation.

Nous disons infiniment merci aux Serviteurs de Dieu qui prient sans cesse pour notre pays.

A tout le monde, nous demandons de continuer l’œuvre commencée, pour que l’espoir de sécurité, de paix et de développement que nous avons ne devienne un rêve.

66. Nous profitons de cette occasion pour tranquilliser tous ceux qui vivent au Burundi. Que personne n’ait le cœur gros à cause des propos de certains politiciens qui prêchent l’apocalypse, sur base des élections de 2010.

67. Nous vous assurons que nous ne ménagerons aucun effort pour que ces élections se déroulent dans les meilleures conditions. Nous vous demandons de rester vigilants, de continuer à travailler pour le développement, de renforcer la paix, car le premier ennemi des élections, disons-nous, c’est la faim, la pauvreté et l’insécurité.

68. Nous terminons en réitérant nos vœux de nouvel an 2009. Que cette année soit pour vous une année de paix et de prospérité, une année d’espoir et de bonheur. « Travaillons plus, prenons une part active a notre sécurité, c’est le chemin droit vers le développement durable. »

QUE DIEU VOUS BENISSE

JE VOUS REMERCIE

 
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