@rib News, 09/10/2012 ● Politique - Le courant de réhabilitation du parti Uprona s’insurge contre les statues érigées partout dans le pays en mémoire du Prince Louis Rwagasore. Thacien Sibomana se demande d’où ils ont tiré les photos auxquelles ils se sont référés. Il constate que le parti se dirige droit dans un gouffre suite à des intérêts de quelques uns. Il demande que le courant de réhabilitation soit chargé de la mission de les ériger ou qu’on fasse recours à des photos au lieu des statues. [Isanganiro]
- Le président d’une des ailes de l’UPD-Zigamibanga demande que le président de ce parti dans la commune de Buganda soit relâché puisqu’il est accusé d’avoir refusé d’adhérer au CNDD-FDD. Chevineau Mugwengezo précise que si rien n’est derrière cette arrestation et si les autorités sont conscientes de la démocratie au Burundi, le plus juste et équitable est de libérer Pascal Manirambona, président de l’UPD en commune de Buganda. [Bonesha] ● Justice - Fouille-perquisition au domicile du président de l’UPD-Zigamibanga dans la commune de Buganda en province de Cibitoke le matin du 9 octobre 2012, mais rien n’a été trouvé. Pascal Manirambona a pourtant été arrêté par la police avec 9 autres personnes. La police affirme qu’elle les accuse de trafic de la bière prohibée et autres drogues. Mais leurs familles affirment qu’ils sont victimes de leur appartenance politique puisque en plus de ce président de l’UPD et deux de ses membres, deux autres arrêtés sont du FNL. La famille de Pascal Manirambona fait savoir qu’elle ne connaît pas l’endroit où il est détenu. [Rpa/Bonesha] - Après le report de l’audience publique dans le procès de Ruvakuki et consorts, le représentant de Reporters Sans Frontières, le Directeur de la RSF Bonesha FM ainsi que l’avocat de Ruvakuki déplorent cette remise alors qu’il était prévu que Ruvakuki soit entendu. Pourtant, ils apprécient que le tribunal ait écouté tout le monde pendant l’audience et ils sont tous confiants que l’audience du 18 octobre sera une occasion de libérer Ruvakuki. [Bonesha/Rpa] - Le syndicat des travailleurs non-magistrats du ministère de la Justice ont lancé un préavis de grève. Ils dénoncent le comportement des ministères de la Fonction publique et des Finances concernant le déboursement de leurs arriérés de 2007. Selon le président de ce syndicat, les deux ministères sont en train de jouer à cache-cache puisqu’ils ne voient pas où réside le problème. Dans un délai de deux semaines, si rien n’est fait, ils vont entamer d’autres procédures légales qu’ils n’ont pas voulu révéler. [Isanganiro] ● Economie - Pénurie d’essence dans la ville de Bujumbura. Les transporteurs se lamentent du fait qu’ils passent trop de temps dans les files d’attente sur les stations. Ils affirment aussi que même s’il y a pénurie, les prix de transport ne vont pas augmenter pour autant si du moins ils continuent à en avoir au prix normal puisque même le gouvernement n’a pas encore haussé le prix de l’essence. Toutefois, ils font savoir que cela va dépendre du prix auquel ils vont acheter l’essence. Ils se plaignent de l’attitude du gouvernement qui ne dit rien dans cette situation. Pourtant, le directeur général du commerce fait savoir qu’il n’y a pas de problèmes de carburant. Jérémie Banirwaninzigo affirme qu’il y a beaucoup de camions qui transportent du carburant en direction du Burundi. [Rpa] - La ministre de l’Agriculture et de l’Elevage a annoncé que le gouvernement va libéraliser la vente des engrais chimiques. Odette Kayitesi fait savoir que cette pratique va faciliter l’accès aux engrais pour toute la population du Burundi qui en aura besoin. La ministre l’a annoncé dans la province de Cankuzo lors de l’ouverture de la semaine dédiée à une bonne alimentation. Cette décision arrive au moment où les utilisateurs d’engrais chimiques se lamentent de l’indisponibilité de ces produits tant nécessaires à une bonne production agricole. [Isanganiro/Rtnb] - Réception d’une ligne électrique d’éclairage publique utilisant l’énergie solaire sur le Boulevard du 1er novembre. Le ministre de l’Energie et des Mines fait savoir que ce don est venu à point nommé puisque ce secteur est miné par de sérieux problèmes. La société chinoise HUWAWEI qui a mis en place cette ligne a utilisé une somme de plus de 2.000.000.000FBu. L’ambassadeur chinois au Burundi a fait savoir que ce don est une contrepartie de la part de la Chine suite au soutien que le Burundi n’a pas cessé de lui apporter devant les autres nations quant à ses projets. [Isanganiro] ● Sécurité - Le chef de poste de Mushasha dans la province de Gitega a été battu par des jeunes Imbonerakure et ses lunettes ont été cassées. OPP2 Donatien Manirambona n’a pas voulu fournir plus de précisions à la presse, mais il a précisé qu’il a soumis son dossier à la police et espère qu’une suite favorable lui sera réservée. Les autorités administratives n’ont pas voulu s’exprimer sur ce dossier. [Rpa] - Pluies torrentielles sur la colline de Busaga dans la commune de Burambi en province de Bururi. Plusieurs maisons ont été détruites et les champs endommagés se comptent en centaines d’hectares. La population demande des aides de la part des bienfaiteurs pour replanter des cultures. [Bonesha] ● Droit de l’homme - Un enseignant de la province de Bururi qui était accusé de viol sur une fille de sa classe a été relâché par le Parquet de Bururi. La famille de la victime demande qu’il soit de nouveau appréhendé puisque le dossier est déjà devant le juge. Elle s’inquiète aussi que le violeur présumé ne puisse prendre le large vers l’étranger pendant cette période. [Rpa] - Les enfants de la rue de la ville de Bujumbura affirment que la majorité d’entre eux sont envoyés par leurs parents dans la rue pour quémander. D’autres font savoir qu’ils n’ont d’autre choix puisqu’ils n’ont pas de parents. Selon ces enfants, il est temps que le gouvernement pense à leur formation pour des métiers. C’est le même son de cloche chez les parents et organisation de la société civile. [Bonesha] - La Ligue des droits de l’Homme Iteka et le vice-président du parti Uprona dans la province de Bubanza s’insurgent contre les décisions de la Commission Nationale Terre et autres Biens dans cette province. Selon eux, le comportement de la CNTB risque de déstabiliser les bonnes relations entre la population. Ils l’accusent de s’ingérer dans des affaires pendantes en justice alors que la loi le lui interdit formellement. [Bonesha] |