@rib News, 17/10/2012 ● Sécurité - Les corps découverts à l’embouchure de la rivière Rusizi avec le lac Tanganyika sont toujours là. Suite à l’état de décomposition avancé, les oiseaux viennent chercher de quoi manger sur ces cadavres. Le chef de zone Gatumba fait pourtant savoir que ses autorités supérieures ont donné l’ordre de les enterrer dignement et ajoute aussi qu’il a déjà entamé des démarche en compagnie des services habilités. [Rpa]
- Des hommes en armes ont attaqué dans la nuit de mardi à mercredi un kiosque au chef-lieu de la province de Gitega dans le quartier Nyamugari. Ils ont volé des téléphones portables et de l’argent. On ne déplore aucun tué ni blessé et un des bandits a été arrêté et se trouve actuellement dans les cachots de la police pour interrogatoire. [Bonesha] ● Justice - Quatre élèves du Lycée de Bururi sont depuis lundi incarcérés dans les cachots de la police. Les autorités de cet établissement affirment qu’elles détenaient des informations faisant état qu’il y aurait dans ce lycée des élèves qui vendent et consomment le chanvre. Lors d’une fouille, la police a découvert ce produit chez ces quatre élèves. [Bonesha] - Alors que la comparution d’Hassan Ruvakuki est programmée pour ce jeudi, le directeur de la division Afrique au sein de Reporters Sans Frontières demande que la Cour d’appel de Gitega fasse son travail dans la sérénité et affirme d’ores et déjà que les accusations portées contre ce journaliste ne sont pas fondées. Selon Pierre Ambroise, il ne mérite que le relâchement. La défense de Ruvakuki ajoute qu’il n’a fait que son devoir de journaliste et demande que les débats se déroulent dans la transparence. Maître Fabien Sagatwa précise aussi qu’ils ont demandé que Ruvakuki soit entendu ce jour même. Quant à l’Association Burundaise des Radiodiffuseurs, l’affaire Ruvakuki est devenue internationale et ceux qui veulent le garder en prison devraient plutôt se ressaisir. [Bonesha/Télé-Renaissance/Isanganiro] ● Gouvernance - L’OLUCOME affirme que certains enfants des hauts dignitaires de ce pays bénéficient souvent de bourses d’études au détriment d’enfants du petit peuple. Il pointe du doigt l’actuelle ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, l’actuelle ministre de la Solidarité nationale et du Genre, l’ancien ministre de l’Education nationale Saïdi Kibeya, l’actuel Recteur de l’Université du Burundi et son épouse ainsi que l’ancien chef de cabinet à la deuxième vice-présidence Toyi Gabriel. Il accuse également le Ministre de l’enseignement supérieur de complicité dans cette affaire. [Isanganiro/Bonesha/Télé-Renaissance] - Le syndicat des travailleurs de l’aviation civile au Burundi affirme ne pas comprendre pourquoi et comment le projet de loi présenté à l’assemblée nationale pour analyse prévoit la fusion des sociétés air Burundi et SOBUGEA. Selon ce syndicat ces deux sociétés sont natures différentes. La première est purement publique alors que la deuxième est une société à capitaux mixtes. Ils disent aussi ne pas comprendre pourquoi le projet de loi affirme que la SOBUGEA a 120 travailleurs alors qu’elle en compte plus de 230. Ils y voient une manière de tromper l’éventuel reprenneur de la société. Le syndicat dit aussi ne pas connaître l’origine de ce projet de loi puisque le ministre concerné leur a signifié que ce n’est pas lui qui l’a acheminé à l’Assemblée Nationale. Ils demandent donc que ce projet soit retiré dans l’intérêt général. [Rpa/Télé-Renaissance] ● Politique - Le vice-président du parti Frodebu fait savoir que le ministre de l’Intérieur n’est pas une simple autorité administrative et que par conséquent ses propos et décisions devraient être mesurés. Il faut donc que ce qu’il dit puisse être pris au sérieux. Frédéric Bamvuginyunvira s’étonne du bilan de ce ministre en ce qui concerne des partis politiques où il s’est beaucoup investi dans leur destruction et ses propositions de lois sont indignes d’une personne qui a fait le droit. Il constate que ces décisions qui changent chaque fois ne font que causer des mésententes au sein la population. [Isanganiro] - L’Association Burundaise des Radiodiffuseurs a adressé une correspondance à l’Assemblée Nationale dans laquelle elle transmet les différentes propositions sur les amendements que devraient subir la loi sur la presse en cours de préparation. Innocent Muhozi affirme que chacun doit s’investir pour éviter que le pays soit mal vu aux yeux de la communauté international puisque, selon lui, le projet de loi en question, tel qu’il avait été proposé, ne faisait que ramener le pays en arrière. Le directeur de la RPA quant à lui voit que ce projet est plus restrictif sur les droits et de libertés que celui des années 1990. [Télé-Renaissance/Rpa/Isanganiro/Bonesha] - L’ADC-Ikibiri demande au président de la République de prendre le devant et adresser des condoléances aux familles des victimes retrouvées dans le lac Tanganyika. Chevineau Murwengezo trouve que nous sommes dans un état où règne la loi de la jungle. Il ajoute que dans cette situation, on ne peut pas évoluer. Il demande à ces malfaiteurs de se ressaisir et laisser toute personne vaquer à ses occupations dans la tranquillité. [Rpa] - Le porte-parole du CNDD-FDD fustige lui aussi les cas des cadavres retrouvés dans le lac Tanganyika. Onésime Nduwimana demande à la justice de faire son travail avec force pour trouver ceux qui salissent l’image du pays en général et ceux qui ont tué ces gens. Il précise qu’un assassin reste assassin quelle que soit son rang ou son appartenance politique ou régionale. [Rpa] - L’ACAT estime quant à elle qu’il n’y a plus d’interdit au Burundi. Maître Armel Niyongere trouve qu’il n’est pas urgent d’enterrer ces personnes avant les enquêtes. Il demande à la justice de recourir aux services des autres pays plus avancés en matière des enquêtes pour qu’ils apportent leur contribution afin de trouver les auteurs de ces carnages. [Rpa] ● Société - Les tombes de Nyabaranda dans la commune urbaine de Kanyosha sont en train d’être démolies par des personnes qui cherchent des terrains à bâtir. Des plantations de manioc se remarquent dans les tombes et selon des sources sur place, certaines personnes ont déjà commencé à déplacer les restes des leurs vers un autre endroit. [Rpa] |