PANA, 26 novembre 2012

Bujumbura, Burundi - La production de riz du Burundi pourrait passer de 69.000 tonnes, attendues cette année, à 169.000 tonnes d’ici 2020, ce qui nécessitera des investissements d’un peu plus de 315 millions de dollars dans ce secteur agricole aux potentialités "énormes", selon une étude sur la stratégie de développement de la filière rizicole dans ce pays.

En attendant cette autosuffisance, le Burundi continuera à importer jusqu’à 10.000 tonnes de riz par an pour compléter la production locale insuffisante et faire face aux besoins de la consommation intérieure, indique cette étude effectuée à la demande du gouvernement burundais par le consultant international, Jean-Jacques Pesquet.

Selon le consultant, avec une consommation intérieure de 117.000 tonnes de riz, le Burundi pourrait dégager en 2020 un excédent de 52.000 tonnes destinées à l’exportation.

Cet optimisme sur l'avenir de la culture du riz au Burundi est fondé sur le potentiel important et non exploité de terres aménageables, l'abondance des pluies tout le long de l’année, les nombreux marais et plaines dont dispose le pays ou encore sur le partenariat qui existe déjà avec certaines institutions internationales de recherche.

Le riz blanc reste pour le moment un aliment de prestige et de grandes occasions de fête pour la majorité des Burundais à cause des efforts encore timides et isolés de recherche, de vulgarisation, de culture et de production.

Le Burundais moyen consomme en général la pâte de manioc et de maïs, les haricots, la banane, la patate douce, les petit-pois et la pomme de terre.