@rib News, 09/12/2012 – Source Xinhua Trois pays d'Afrique de l'Est ont conclu vendredi un accord de reconnaissance mutuelle de leurs ingénieurs professionnels, qui permettra à leurs ingénieurs de circuler et de travailler librement dans ces trois pays. Les pays impliqués dans cet accord comprennent la Tanzanie, le Kenya et l'Ouganda. Le Burundi et le Rwanda, deux autres pays membres de la Communauté d'Afrique de l'Est (East African Communauty - EAC), ne participent pas à cet accord, la raison invoquée étant une non-conformité des critères professionnels des ingénieurs.
La cérémonie de signature a eu lieu à Arusha, centre des safaris de Tanzanie, et elle doit souligner les avantages procurés par cet accord et par le protocole de marché commun de l’EAC. Le directeur de l’EAC pour les infrastructures Philip Wambugu a qualifié cette initiative d'outil important pour une mise en œuvre concrète du Protocole sur le marché commun de l’EAC, qui approche de sa troisième année puisqu'il a été créé en 2010. « Cette initiative prise par les ingénieurs est d'importance critique car elle ouvre la voie aux autres professions qui pourront elles-aussi négocier et signer leurs propres MRA respectifs et ainsi permettre encore davantage de progrès vers une pratique professionnelle transfrontalière entre les pays partenaires », a-t-il déclaré. Les MRA désignent les annexes de reconnaissance mutuelle des qualifications académiques et professionnelles. Le greffier des ingénieurs d'Ouganda James Okiror a déclaré que cette mesure faciliterait le déplacement des ingénieurs professionnels et assurerait la diversité des fournisseurs de services d'ingénierie sur les marchés de l’EAC. « Les ingénieurs bénéficieront grandement de cet accord car il facilitera l'intégration économique, et il augmentera l'accès à un plus grand choix de services d'ingénierie pour le client », a déclaré M. Okiror. |