Nouvelles locales du lundi 19 janvier 2015 |
Nouvelles locales | |
@rib News, 19/01/2015 ● Sécurité - Le Procureur Général de la République du Burundi a animé une conférence de presse ce lundi matin pour réagir sur l’état d’avancement des enquêtes concernant le groupe qui a attaqué le Burundi en provenance de la RD Congo à la fin du mois de décembre de l’année passée. Selon Valentin Bagorikunda (photo), ce groupe était composé de près de 190 combattants nouvellement recrutés surtout dans les provinces de Kirundo, Makamba, Ngozi, Bubanza et dont certains étaient des enfants de 15, 16 et 17 ans. Il a ajouté que les enquêtes ont aussi déjà abouti à connaître du chef de ce groupe qui n’est autre qu’un nommé Kaziri Joseph dit Youssouf ancien combattant du FNL PALIPEHUTU et déserteur des FDN. Selon lui, ce Kaziri a été hébergé dans une radio privée de Bujumbura et dans une institution de protection des droits de l’homme après qu’il ait déserté les forces nationales de défense et de sécurité. Il a ajouté aussi que le groupe avait pour mission de s’implanter dans le pays depuis fin décembre 2014 jusqu’au début février 2015. Durant cette période, il devrait procéder à l’identification les jeunes Imbonerakure et les positions de la police dans le pays. Ensuite, suivrait la période de consolidation qui allait de février à début mai 2015 où il devrait procéder à une installation effective dans tout le pays et enfin mener des attaques systématiques dans tout le pays afin d’empêcher la tenue de la campagne électorale. Il admet tout de même que le nom de ce groupe reste inconnu jusqu’à présent et précise que le Général Alain Guillaume Bunyoni et le Général Adolphe Nshimirimana qui sont cités par certains des combattants capturés seront entendus dans le but de rechercher la vérité et toute la vérité à ce sujet. [rpa/bonesha/rtnb/isanganiro/rtr] - Le ministre de l’intérieur annonce que, pendant une période de 100 jours, c’est à dire un peu plus de 3 mois à compter de ce mois de janvier, chaque dernier samedi du mois sera consacré aux marches manifestations dans toutes les communes du pays pour soutenir la paix. Edouard Nduwimana trouve qu’il s’agit d’une manière de maintenir la paix et la sécurité dans le pays et inculquer ces bonnes pratiques dans les esprits de tous les burundais. Il précise que ces marches vont chaque fois se terminer par des matches dans diverses disciplines afin de continuer et renforcer l’initiative commencé. Il demande aux confessions religieuses et aux organisations de la société civile d’aider à sensibiliser la population pour qu’elle participe activement et massivement dans ces activités qui, pour lui, revêtent une importance capitale et qui témoigneront de l’attachement de la population aux idéaux de la paix. Il a profité de cette occasion pour confirmer que son ministère n’a pas refusé la tenue des marches manifestations demandées par la société civile sauf pour les cas où il a soupçonné des non-dits dans les demandes de permissions de manifester. Il demande ainsi à ces organisations de se joindre à la population en général lors de ces marches prévues pour manifester cette fois-ci. [rpa/bonesha/rtnb/isanganiro/rtr] ● Education - Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vient de décider l’organisation d’un test d’entrée dans la Faculté de Médecine dans toutes les Universités tant publiques que privées qui entretiennent de telles facultés ou instituts. Selon le porte-parole dudit ministère, il a été tenu compte des recommandations des états généraux de l’éducation récemment tenus à Bujumbura. Venant Ndimurirwo ajoute aussi le souhait de recruter les meilleurs étudiants vu la vitalité des exigences de ce secteur. Il ajoute aussi que le Burundi doit suivre l’évolution de la communauté régionale dans laquelle il est intégré ainsi que les recommandations des parents des étudiants dans ce domaine. Il a enfin annoncé que seul le critère intelligence va être tenu en compte et qu’une commission qui organisera ce test est déjà mise en place par ordonnance ministérielle. Ainsi, les équilibres ethniques ou régionaux n’auront pas de places dans ces recrutements. [rpa/bonesha/rtnb] ● Politique - Le parti Sahwanya Frodebu salut le pas franchi par le parti UPD Zigamibanga de se réunifier avant les élections de 2015. Selon le président de ce parti, il s’agit d’un pas de nature à encourager tous les autres partis politiques puis que la réconciliation est la seule voie de vaincre les impérialistes. Léonce Ngendakumana trouve que l’union fait la force et que donc même tous les autres partis politiques scindés en ailes devraient faire de même. Il trouve pourtant que la situation du parti Frodebu est toute différente du moment qu’il est fait de deux partis politique tous agréés. Il trouve pourtant qu’en dehors d’une réunification, ils peuvent former une coalition en attendant une réelle réunification. [rpa/bonesha] - Le parti Frodebu-Nyakuri trouve lui aussi que la réunification du parti UPD Zigamibanga est une bonne chose. Le président de ce parti estime également que la situation du parti Frodebu diffère des autres partis politiques qui ont des ailes non reconnus par le ministère de l’intérieur alors que les autres sont reconnus. Le docteur Jean Minani trouve que pour ce parti, il faut une fusion afin de reformer un parti qui répond aux aspirations des membres de ces deux formations politiques. Il admet également qu’en dehors de cette fusion, ils peuvent former une coalition entre tous les partis ayant des programmes semblables ajoutant que l’essentiel est le programme et non les candidats. [rpa/bonesha] - De même, le président des FNL indépendants estime que la réunification du parti UPD Zigamibanga est une œuvre louable dans l’état actuel des choses. Rwasa Agathon affirme toutefois qu’il n’y a pas de tentative ou démarche de réunification du parti FNL puisque le camp Bigirimana veut que le camp Rwasa rejoigne le FNL reconnu par le ministère, ce que les autres ne veulent pas entendre puisqu’ils veulent un parti FNL indépendants et non qui est téléguidé par le parti au pouvoir. Il précise que selon leur conception, c’est un congrès de réunification qui déciderait des nouveaux organes de ce parti, ce que ne veut pas entendre le camp Bigirimana. Selon lui donc, c’est l’obstacle majeur. [rpa/bonesha] - Le camp Bigirimana estime quant à lui que les initiatives de réunification ont été bloquées par le camp Rwasa qui veut un congrès pour décider la réunification alors qu’il y a des organes élus en 2013 qui ont la compétence de décider et de mettre en œuvre cette réunification. Il trouve pourtant qu’à 4 mois des élections, le plus urgent est de préparer les élections et penser à plus tard à la réunification de ce parti. Il trouve de même que les alliances que Rwasa est en train de former sont contre nature. Il affirme en effet que la plupart des militants du FNL ne comprennent pas comment le FNL peut se coaliser avec l’Uprona eu égard aux idéaux de ces deux partis. [rpa/bonesha] - Alors que les candidats aux élections continuent de se faire connaître, le président de l’ADC-Ikibiri estime que cette coalition n’a pas de pluralité de candidats à la présidentielle comme d’aucuns le pensent. Selon lui, même les partis politiques au sein de cette coalition peuvent continuer à proposer leurs candidats mais admet que c’est le congrès extraordinaire des partis de cette coalition qui va décider du candidat unique qui la représentera à la présidentielle. Léonce Ngendakumana trouve par ailleurs que l’incarcération du président de la Centrale des Jeunes Démocratiques (jeunes du parti Frodebu) et des jeunes de l’ADC-Ikibiri ne vise qu’à faire disparaître le parti Frodebu et affaiblir l’ADC-Ikibiri. Il estime par ailleurs que l’attaque de Cibitoke à la fin de l’année passée n’aurait comme origine qu’un conflit d’influence au sein du parti CNDD-FDD. [rpa/bonesha/isanganiro/rtr] |