Nouvelles locales du mardi 19 janvier 2016 |
Nouvelles locales | |
@rib News, 19/01/2016 ● Justice et Droits de l’Homme - Le tribunal de grande instance de Muyinga vient de condamner à 15 ans de prison ferme l'officier de police Michel Nurweze, dit Rwembe. Ce dernier a été reconnu coupable par cette juridiction après qu’il ait tenté de tuer un policier. Il devra également payer une amende de 5 millions de FBU et en cas de non-paiement de cette somme, il devra subir une peine de contrainte par corps de 25 ans. Rappelons que ce Rwembe est déjà cité dans des dossiers d'assassinats et de tortures en 2013 alors qu'il était commissaire-adjoint de la police en province de Gitega. - Une dizaine de jeunes gens arrêtés dans le quartier Nyakabiga ont été entendus par des juges du parquet en Mairie de Bujumbura ce mardi. Un seul a été libéré par la suite et tous les autres ont été conduits à la prison centrale de Mpimba en mairie de Bujumbura. Les défenseurs des droits humains ont affirmé que beaucoup de jeunes gens appréhendés ces derniers jours et ensuite détenus dans les cachots du Service National de Renseignement ont été aussi acheminés dans cette prison. Tous ont été auditionnés par les juges de ce même parquet. - La femme arrêtée samedi dernier dans le quartier de Mutakura et qui était détenue dans un cachot du commissariat municipal de la police avec son bébé de 18 mois est libre depuis ce lundi soir. Cette information a été recueillie auprès de sa famille. Rappelons qu’elle avait été arrêtée après que la police ait retrouvée derrière sa parcelle clôturée des effets militaires. La famille avait alors dénoncé cette arrestation estimant qu’elle ne Peut pas être responsable de ce qui se passe en dehors de cette parcelle. - Célestin Bizimana a été tué par une bande de jeunes imbonerakure. Cela s'est passé dimanche dernier sur la colline de Sampeke en zone de Bigina de la commune Kayogoro. La victime a été agressée aux environs de 22h à l'aide de machettes. Les agresseurs l'ont accusé d'avoir volé alors même qu'aucun vol n'a été signalé dans la localité, d'après les habitants. Les présumés criminels sont depuis détenus au poste de police de Gatwe à l'exception de leur chef, Audace Sabushimike. Ce dernier était pourtant à la tête de la bande au moment des faits selon une source locale. L'homme a succombé tôt ce lundi matin. Il avait été conduit au cachot de la police de Gatwe malgré les blessures qu'il présentait sur tout le corps. Célestin Bizimana a aussitôt été enterré sur ordre du chef de poste de Kayogoro. Il laisse une femme et quatre enfants. ● Sécurité - D'après des habitants de Musaga dans la mairie de Bujumbura, des tirs et explosions ont retenti ce mardi soir autour d'une position policière se trouvant au lycée municipal de Musaga à la 1ère avenue. Selon eux, durant une dizaine de minutes, des échanges de coups de feu ont fait croire à une attaque de cette position par un groupe de personnes armées. Il n'y a pour l'heure aucune confirmation de la part des autorites locales ou de la police. - Les corps de Damien Bigirimana et Emmanuel Ndayishimiye ont été retrouvés ce mardi dans la localité de Kivoga en commune Mutimbuzi de la province de Bujumbura. Les victimes ont été exécutées par balles. Les deux amis étaient à Kanyosha dimanche après-midi. L'un d'eux était sur le point de rencontrer un éventuel acheteur pour sa parcelle. Aux environs de 17h, ils sont partis retrouver la personne intéressée par le bien. Mais à partir de 19h, ils n'ont plus répondu au téléphone comme l'a expliqué l'épouse de Damien Bigirimana. Lundi matin, la voiture de ce dernier avait été retrouvée dans le quartier de Kinama. ● Télécommunication - Le ministère burundais de la communication a rencontré récemment les responsables des médias burundais et des journalistes pour évoquer avec eux la couverture du dialogue inter-burundais qui débute cette semaine. Une occasion pour ce responsable politique de rappeler ce que doit être le travail des professionnels de l'information en ces temps troublés. Nestor Bankumukunzi a rappelé qu’avant d’être journalistes, ces derniers sont tout d’abord des burundais. Il leur a ainsi demandé de ne pas diffuser des informations qui ternissent l’image de marque du Burundi. |